(youri @ mercredi 11 août 2004 à 15:39 a écrit : (sophie @ mercredi 11 août 2004 à 14:19 a écrit : La campagne avec Arlette lui a peut etre ouvert les yeux
il a peut etre pas envie de finir à 65 ans complétement vidé comme la pauvre arlette.
j'ai eu l'occasion de la voir sur scene et en coulisse et c'est vrai qu'elle avait l'air complétement épuisée. Ca l'a peut etre fait réflechir...
Autant qu'il s'en rende compte maintenant
Il a été un bon porte parole autant que l'on garde de lui un bon souvenir
Mais à mon avis le journaleux a du exagérer le coté "blues" et il n'est pas pret d'arréter
Et non camarades de LO, le camarade Olivier n'est pas prêt d'arréter de représenter (et de manière fort brillante) notre orga...
Ce coté "humain" qu'il développe, et non pas le coté cyborg trotskyste, peut enfin permettre à l'extrème gauche de sortir de la marginalité, de rompre avec le cliché du militant tout terrain et de pouvoir enfin avoir auprès des travailleurs une image de "gens normaux", pas des surhommes, proches de leurs angoises, de leurs espérances...
c'est sur que c'est une rupture avec l'image que véhiculait jusqu'alors la représentante "officielle" de l'extreme gauche (Arlette)
Olivier étant appeler a prendre sa place dans ce role...
Moi je suis d'accaord avec toi Sophie ...
On est pas des machines , et le fait qu'Olivier soit notre porte parole n'y change rien , c'est un mitant et un homme comme les autres .... C'est une héérsie ou qoi pour certains de faire son auto-critique ? Cest si grave que ça que de as vuloir consacrer sa vie entière au militantisme ? Mes parents en connaissent un paquet de gens qui ont foutu en l'air leur vie pour la cause , et qui ont fini à 30 ans dégoutés de la politique ...
Si je lis bien les posts de ce fil, personne, et si je me trompe, en tout cas pas moi, ne reproche le fait qu'un militant puisse avoir des états d'âme sur son militantisme. Encore une fois, là n'est pas le problème.
Nous militons dans des organisations révolutionnaires, qui ont pour but de renverser le capitalisme, et nous savons que cela ne se fera pas d'un coup de baguette magique, mais que bien au contraire, cela demandera des efforts, des sacrifices et certainement des vies humaines. Croire que l'on peut tranquillement "vivre sa vie" et s'investir pleinement dans ce combat c'est se mentir à soi même. Ce qui ne veut pas dire qu'il est anormal d'aspirer à vivre sa vie, mais simplement que la révolution pour avoir une chance de triompher un jour à besoin de militants dévoués, disciplinés et former à la lutte, prêts à prendre la direction des luttes révolutionnaires. Et sans de tels militants, les organisations trotskystes n'existeraient peut-etre plus.
Olivier dans ce texte explique simplement qu'il n'est pas prêt à cela (ou qu'il n'est plus prêt à cela), et moi non plus d'ailleurs. Mais si l'on accorde du crédit à cet article, de la part d'un dirigeant (?) d'une organisation révolutionnaire cela me parait moins banal.