Entre autres, j'aime beaucoup la distance que Brecht prend avec son personnage. Ce n'est pas un héros : il fait croire qu'il a inventé la lunette alors qu'il l'a copiée, il refuse la protection d'un banquier alors que cela aurait pu le sauver, il renie ses découvertes, il est gourmand et mysogine, un tyran pour sa fille qu'il maintient dans l'ignorance pour en faire un bon parti puis pour lui gacher sa vie (elle devient son geolier à la fin de la pièce, et on ne peux pas s'empécher de penser qu'il y a une certaine justice à cette fin). Bref, tout le contraire de ça :
a écrit :Galilée (Georges Bigot) apparaît comme le centre d'un autre système solaire, à peine frôlé par l'aile noire de l'Inquisition (Jean-Philippe Meyer). Son éclat solitaire renvoie la plupart des autres planètes dans l'ombre, comme de simples figurants de l'histoire.
Enfin bon, bref, j'adore cette pièce.