a écrit :Proposer "une campagne commune sur l'interdiction des licenciements", c'est déjà nous proposer de mener la politique, la façon de faire de la politique de la LCR, et je militie à LO parce que je crois que cette façon de faire n'est pas éfficace.
La réponse doit être complétée, mais Kassim, suis-tu le raisonnement jusque là ?
(morise @ a écrit :Les révolutionnaires n'ont pas ces buts en vue. Et les changements massifs et profonds de l'opinion ouvrière ne peuvent revenir dans notre sens que par l'expérience de la lutte, pas par la pédagogie bien comprise et appliquée à des slogans magiques par des militants malins... Nous sommes matérialistes (au sens marxiste du terme), et pas idéalistes (au sens marx... rme). Les idées sàont l'émanation de ce que les gens vivent, et non pas les gens vivent en fonction de leurs idées.
(morise @ mercredi 4 août 2004 à 14:11 a écrit :Pour Kassim : je recommence, par un autre angle .
Tant mieux que ça te laisse sur ta faim, je précisais bien que ce n'était qu'un début de réponse de ma part, mais ton bref commentaire me fait croire que tu n'as pas saisit ce qui pour moi est l'essentiel : je ne pense pas que faire de la politique, c'est faire une campagne de propagande. Faire de la politique, c'est obtenir des résultats pour la classe ouvrière. Ses conditions matérielles et morales. Un renforcement , ou un début de sentiment là où il n'existe pas, de la conscience de classe. Et une campagne commune, si elle fournirait une activité publique aux camarades militants, offrira peu de chances de nous mêler à une activité revendicative.
Nos idées ne "motiverons" une fraction non politisée de la C. O. aujourd'hui qu'au-travers de luttes où nous pourrions faire la démonstration que nos façons de faire et de dire sont plus efficaces pour les résultats de la lutte que les réfrormistes (syndicaux, politiques).
Les réformistes n'ont qu'une ambition en temps de "paix sociale" : faire parler d'eux, se faire voir, donner leur avis sur un sujet ou un autre, ne pas se faire oublier de l'électorat et si possible séduire de nouveaux sympathisants pour qu'ils votent bien le jour (béni par eux...) venu.
Les révolutionnaires n'ont pas ces buts en vue. Et les changements massifs et profonds de l'opinion ouvrière ne peuvent revenir dans notre sens que par l'expérience de la lutte, pas par la pédagogie bien comprise et appliquée à des slogans magiques par des militants malins... Nous sommes matérialistes (au sens marxiste du terme), et pas idéalistes (au sens marx... rme). Les idées sàont l'émanation de ce que les gens vivent, et non pas les gens vivent en fonction de leurs idées.
Donc s'il te plait, Kassim, même si ma question te paraît saugrenue, elle est sincère : une campagne sur l'interdiction des licenciements, dans quel but, avec quels objectifs, pour en attendre quel résultat de ton point de vue ?
(morise @ a écrit :. Faire de la politique, c'est obtenir des résultats pour la classe ouvrière. Ses conditions matérielles et morales. Un renforcement , ou un début de sentiment là où il n'existe pas, de la conscience de classe.
Mon sentiment : s'il y a une chance d'arriver à provoquer grève et manifestation par cette activité commune, nous serions criminel de ne pas vouloir cette activité. Mais tous les partisans de l'unité (je n'y suis pas hostile, mon but militant est de construire un parti où nous serons tous dedans... je cherche seulement le meilleur moyen d'y arriver) ne disent pas qu'on rate l'occasion de diriger des luttes décisives pour la C. O..
a écrit :L"éternelle conviction qu"ensemble, nous serions plus convaincant.
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