par mael.monnier » 20 Juil 2004, 13:27
J'ai commencé à militer à 20 ans suite au 21 avril et à mon attrait pour la politique (quand j'étais plus jeune, je regardais déjà les professions de "foi" - ou plutôt de mensonge - des uns et des autres au moment des élections et j'aimais bien écouter les "adultes" parler de politique). Au départ, je n'avais pas encore de conscience de classe ni tous les éléments nécessaires pour comprendre les choses, ce qui faisais que j'étais porté vers les exploiteurs (UMP & Cie) de droite dans un premier temps (je n'ai toutefois jamais voté pour eux, parce que je n'avais pas l'âge de voter à ce moment là, l'exception étant le 5 mai 2002 où j'ai voté pour Chirac :emb: ), puis vers ceux de gauche (Chevènement, PS & Cie). Maintenant que je suis plus mûr politiquement, j'ai compris que la droite ou la gauche, ce sont deux camps de la bourgeoisie. Voilà.
Sinon il est faux de dire que l'on serait trop jeune à moment donné pour s'investir politiquement car la politique concerne la vie de la cité, donc tout le monde de sa naissance jusqu'à sa mort. Il est certes normal de ne pas accorder le droit de vote aux plus jeunes (il faut au moins savoir lire et écrire), mais ne peut-il arriver qu'un jeune de 9 ans soit plus matûre qu'un adulte de 40 ans :blink: ? Mais la jeunesse, cela a trop d'imagination, cela est trop rebelle, pas suffisamment dressé, c'est trop dangereux voyons... des fois qu'on lui permettrait de modeler le monde dans lequel elle souhaite vivre... Alors pour cela, les adultes disent : "t'es trop jeune pour comprendre", "cela ne te regarde pas", "cela ne sert à rien de toute façon", etc. :altharion: Alors que quand on voit les conneries que font les "adultes" (comme moi ayant 22 ans, bien que je me considère pas comme "adulte" ou "ado" n'aimant pas ces segrégations générationnelles), franchement... :headonwall: Donc, la réponse, c'est que non on n'est pas trop jeune pour comprendre (et puis de toute façon, celui qui ne possède pas le savoir pour comprendre, cela ne l'intéresserait pas et donc on aurait pas à lui dire : tu peux pas comprendre...).