les révolutionnaires et l'activité syndicale

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Louis » 03 Juil 2004, 18:48

c'est comme dans le "charme discret de la bourgeoisie" de Luis bunuel : on passe toujours par les memes endroits ! :sygus:

je dois quand meme préciser que j'entend par "syndicaliste de base" le syndicaliste "sans fonctions dirigeantes" (le mec simplement syndiqué, quoi !)
Louis
 
Message(s) : 0
Inscription : 15 Oct 2002, 09:33

Message par Pélagiste » 03 Juil 2004, 20:50

(LouisChristianRené @ vendredi 2 juillet 2004 à 16:21 a écrit : pour moi, quand thibaut défend une ligne erronnée, c'est pas en référence a la ligne de mon organisation politique, mais en tant que syndicaliste cgt je trouve qu'il envoie mon organisation syndicale dans le mur !


Tu fait comment ?
Tu à un moi militant politique révolutionnaire, et un moi militant syndical, et les 2 moi ils ne se parlent pas ?.... :headonwall:

Comme dit Barnabé :
a écrit :Moi, c'est surtout quand des révolutionnaires apparaissent sur leur lieu de travail avant tout comme des syndicalistes que ça me pose un problème.

Et dans un aute message, de LCR :
a écrit :personnelement, les seules qui sont en droit de "controler" mon activité c'est les syndiqués et plus généralement les salariés de la boite ! Bien entendu, je rend compte de mon action a mon orga, mais ce n'est certainement pas elle qui doit trancher !!!!!!!!!

L'orga révolutionnaire n'a pas à trancher à la place des travailleurs, ni des syndiqués.
Mais elle doit discuter de l'activité des militants.
Et si nécessaire, elle décide de la politique à mener par ces militants en fonction de la situation dans la boite et de ce que penses les travailleurs, de leur niveau de conscience, de combativité,...
Parceque justement la force d'une organisation révolutionnaire...c'est d'etre une organisation, de militer collectivement, de se conseiller,... et eventuellement de mettre en garde un militant contre des erreurs ou des dérives.

D'autre part LCR, tu nous dit :
a écrit : se préoccuper des intérets immédiats de la classe n'est certainement pas toujours super valorisant (certes, ça ne permet pas de se prendre pour un bolchevique de 1917) mais ça a aussi sa grandeur !

Qui t'a dit quon ne voulait pas "se préoccuper des intérets immédiats de la classe" ?
On fait quoi de nos journées au boulot ?
Mais même pour les intérets immédiats de la classe ouvrière, on n'a pas forcement la même façon de militer, de s'adresser à la classe ouvrière, si on est militant communiste révolutionnaire....
Pélagiste
 
Message(s) : 0
Inscription : 14 Mars 2004, 17:48

Message par Louis » 03 Juil 2004, 21:07

ben on a pas non plus FORCEMENT une façon radicalement différente des autres !

je n'ai pas deux "moi" différents (c'est déja assez différent avec un, je trouve) mais deux "moment" d'un meme combat ! Et ça me semble assez évident : les révolutionnaires devraient etre les meilleurs syndicalistes (et déja, ils devraient tous etre syndiqués par exemple) Pour autant, on est pas "obligé" d'etre révolutionnaire pour etre un bon militant syndical ! et c'est heureux : on serait quand meme pas mal dans la merde si ça fonctionnait comme ça, étant donné le mombre ridicule de militants révolutionnaire dans les boites !

Evidemment que les militants révolutionnaires qui sont syndicalistes doivent rendre compte de leur action syndicale ! pour autant, il n'y a pas sujetion de l'action syndicale a l'action politique ! ca me semble tout simple, et tout a fait efficace !
Louis
 
Message(s) : 0
Inscription : 15 Oct 2002, 09:33

Message par Valiere » 05 Juil 2004, 07:43

A peu près d'accord : au parti la stratégie politique, au syndicat l'action sociale, ce qui ne signifie pas a-politique et au militant l'initiative tactique et les réponses à apporter aux situations concretes et aux syndiqués le contrôle des mandats
Valiere
 
Message(s) : 0
Inscription : 07 Mars 2004, 22:35

Précédent

Retour vers Politique française

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 3 invité(s)