c'est un débat essentiel et interéressant que celui de cette période...
On pourrait s'y essayer et on arriverait encore à la question centrale du débouché
(LouisChristianRené @ mardi 22 juin 2004 à 10:36 a écrit : pour l'essenciel, c'est ce que tout le monde pense ! Maintenant, la question, c'est : avec quelle stratégie on y arrive ! Et c'est la tout ce qui différencie lo de la lcr ! Lo pense qu'elle va y arriver sans médiation, et que d'un coup de baguette magique, hop ! le parti sera créé ! Quand a la lcr, la grande majorité d'entre elle pense qu'il faudra des médiations, c'est a dire pour etre clair passer par un regroupement centriste (c'est a dire pas révolutionnaire, mais ouvrier et anticapitaliste !)
C'est quoi une "médiation" :blink:
Merci d'être plus clair... Si c'est savoir mettre son programme politique dans la poche, effectivement ce n'est pas d'actualité pour LO. C'est même le contraire !
Est-ce que LO pense pour autant faire un parti en attendant que tout le monde devienne révolutionnaire, bien sûr que non.
Mais faire des "regroupements centristes" dans une période où il y a peu de luttes et où les plus importantes ont été défaites, c'est donner raison aux plus mous et aux plus réformistes à mon avis. D'ailleurs, même eux n'en ont pas du tout envie et envoient la LCR sur les roses (voir les aventures tristement risibles de la LCR avec les motivés à Toulouse...).
a écrit :mise au point :
l'article de didier hassoux dans libération du 19 juin laisse entendre que l'issue pour la LCR, serait aux yeux de certains de ses dirigeants,de rallier désormais une nouvelle mouture de la gauche plurielle C'est totalement inexact et personne dans la lcr ne défend une telle position ! Elle serait fatale pour les espoirs mis dans la gauche radicale Alors que l'hégémonie du ps sur la gauche se révéle écrasante, cette orientation n'aurait d'autre aboutissement que celui qui, par exemple, étouffe le pc a petit feu...
En effet, plus que jamais, il y a deux démarches contradictoires a gauche dans son combat contre la droite : d'un coté le social libéralisme, de l'autre la volonté obstinée de remettre en cause le cadre capitaliste. Cette gauche radicale doit certes trouver les chemins du rassemblement social et politique et affirmer plus fortement que par le passé son ambition a lutter pour un gouvernement qui rompe réelement avec les logiques libérales. La lcr a affirmé de longue date sa disponibilité pour un tel gouvernement quand le rapport de force le permettra, mais certainement pas avec le ps actuel pour cogerer une politique libérale un gouvernement qui comporterait a la fois fabius et besancenot est exclu Pour une raison simplissime : on ne vois pas le premier appliquer la politique du second Et inversement !
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