(Source : http://www.internationalism.org/french/ri/347_16_congres.htm)(alliance @ jeudi 24 juin 2004 à 00:05 a écrit : Quelqun a-t-il des infos sur l'exclusion d'une partie de militant(e)s du CCI, qui se sont regroupés en bulletin communiste ?
Voilà la version officielle donnée par le CCI dans Révolution Internationale de juin 2004 :a écrit :XVIe congrès de Révolution Internationale
Le renforcement de l'unité
et de la solidarité
au sein de l'organisation
Au mois d'avril s'est tenu le 16è congrès de la section du CCI en France. Ce congrès a constitué une étape très importante dans la vie de notre organisation. En effet, il y a deux ans, le 15è congrès de RI avait été transformé en Conférence extraordinaire du CCI du fait que notre organisation avait traversé la crise la plus dangereuse de son histoire avec la constitution en son sein d'un groupuscule parasitaire dénommé "Fraction interne du CCI" et qui s'était formée sur la base de réunions secrètes fomentées à l'insu de l'organisation et visant à détruire les principes de fonctionnement unitaires et centralisés du CCI.
Cette conférence extraordinaire avait permis à tous les militants de prendre la mesure de la gravité des agissements destructeurs de cette prétendue "fraction interne", notamment la circulation de rumeurs suivant lesquelles les organes centraux du CCI seraient manipulés par un flic, le vol d'argent appartenant au CCI, de documents internes susceptibles d'être livrés à la police (et notamment le fichiers d'adresses de nos militants et de nos abonnés). Mais ce qui a surtout fini par convaincre les camarades qui avaient encore des hésitations sur le caractère trouble et destructeur de cette "FICCI", c'est son comportement politique consistant à kidnapper à l'aéroport de Roissy deux délégués de notre section mexicaine qui, bien qu'ayant rejoint la "fraction", avaient accepté de participer à cette conférence extraordinaire pour y défendre leurs désaccords. Alors que leur voyage avait été payé par le CCI, ces deux délégués ont été "cueillis" à l'aéroport par deux membres de la FICCI qui les ont empêchés de rejoindre notre conférence. La FICCI a refusé de rembourser au CCI le prix des deux billets d'avion (voir notre article dans RI n°323, "Le combat pour la défense des principes de fonctionnement de l'organisation"). Ce comportement de petits gangsters, de même que les méthodes visant à faire circuler des calomnies dans tout le CCI pour semer la méfiance, le trouble et la confusion et détruire l'organisation avaient justifié que ce congrès de RI se transforme en conférence extraordinaire avec comme principal objectif celui de mener le combat pour sauver le CCI et ses principes organisationnels.
Deux ans plus tard, la section en France, à l'occasion de son 16è congrès se devait donc en premier lieu de tirer le bilan de ce combat.
Le rétablissement de la confiance et de la solidarité
au sein de l'organisation
Comme tous les congrès de RI, celui-ci avait une dimension internationale puisque toutes les sections du CCI y étaient représentées. La section en France, appuyée par l'ensemble des délégations internationales, a tiré un bilan très positif de son activité au cours des deux dernières années. Malgré les attaques qu'elle a subies de la part de la FICCI et qui ont contraint le CCI à se mobiliser pour défendre sa principale section, RI a été capable de poursuivre son activité au sein de la classe ouvrière. Elle a su resserrer les rangs en son sein pour mener le combat contre les manœuvres parasitaires de la FICCI en dénonçant publiquement ses comportements de mouchard (voir notre article "Les méthodes policières de la FICCI" dans RI n°330). Ce combat n'a pu se réaliser que grâce au rétablissement de la confiance et de la solidarité au sein de l'organisation basée sur une réappropriation collective des principes du mouvement ouvrier.
Le congrès a mis en évidence que la section en France est aujourd'hui plus unie et plus soudée que jamais. Elle a fait la preuve ces deux dernières années de sa capacité à défendre les principes organisationnels du CCI, et notamment ses principes de centralisation.
Le congrès de RI a tiré un bilan très positif du travail réalisé par son nouvel organe central qui a été à la hauteur de ses responsabilités comme l'ont révélé les textes préparatoires à ce congrès.
Aujourd'hui, la principale section de RI est totalement débarrassée des clans et des clivages basés sur des loyautés purement affinitaires à tel ou tel individu.
Ainsi, la résolution d'activités adoptée à l'unanimité par ce congrès affirmait que : "La section en France est sortie renforcée de cette crise qui lui a permis de retrouver un esprit de fraternité en son sein et une compréhension en profondeur du poison que représentent pour le tissu organisationnel les dénigrements et la calomnie (…) Les divergences et désaccords peuvent s'exprimer dans un climat de confiance mutuelle sans qu'ils ne débouchent sur des attaques et conflits personnels." (point 3). "La centralisation est l'expression organisée de l'unité de l'organisation. En ce sens, elle est étroitement liée à celle de la solidarité et de la confiance qui sont les deux principes de base de la classe porteuse du communisme (…) C'est également grâce au renforcement de la centralisation à tous les niveaux (international, territorial, local) que la section a été capable de se mobiliser pour soutenir et défendre la section Nord de RI contre les manœuvres d'encerclement de la FICCI, en faisant vivre la solidarité et en s'appuyant sur la confiance entre camarades (…) Cette capacité de la section à renforcer sa centralisation afin de développer la solidarité en son sein et opposer un front uni dans le combat contre la FICCI (notamment en interdisant aux mouchards l'entrée de nos réunions publiques) a largement contribué à renforcer la confiance de nos contacts envers le CCI. Ainsi, loin d'inspirer la méfiance, le doute, les suspicions, cette politique centralisée de défense de l'organisation et du milieu politique prolétarien a au contraire renforcé la crédibilité du CCI. C'est justement notre capacité à montrer au grand jour ce qu'est la confiance et la solidarité en notre sein qui a permis à nos contacts d'assimiler en profondeur les principes élémentaires de la classe porteuse du communisme. C'est ce dont témoignent aujourd'hui le rapprochement et la fidélisation de nos sympathisants, de même que la volonté d'engagement de certains d'entre eux." (point 5).
C'est dans ce contexte de renforcement de l'unité de l'organisation, de rétablissement de la confiance et de la solidarité qui doit unir les militants d'une organisation communiste, que la section du CCI en France a pu intégrer dans ses rangs de nouveaux camarades et qu'elle peut aujourd'hui assumer ses responsabilités face aux nouveaux éléments qui se rapprochent ou veulent adhérer au CCI.
a écrit :Positions de base>
Depuis la Première Guerre mondiale, le capitalisme est un système social en décadence. Il a plongé à deux reprises l’humanité dans un cycle barbare de crise, guerre mondiale, reconstruction, nouvelle crise. Avec les années 80, il est entré dans la phase ultime de cette décadence, celle de sa décomposition. Il n’eacute;composition. Il n’y a qu’une seule alternative devant ce déclin historique irréversible : socialisme ou barbarie, révolution communiste mondiale ou destruction de l’humanité.
* La Commune de Paris de 1871 fut la première tentative du prolétariat pour mener à bien cette révolution, à une époque où les conditions n’étaient pas encore mûres. Avec la situation donnée par l’entrée du capitalisme dans sa période de décadence, la révolution d’Octobre 1917 en Russie fut le premier pas d’une authentique révolution communiste mondiale dans une vague révolutionnaire internationale qui mit fin à la guerre impérialiste et se prolongea plusieurs années. L’échec de cette vague révolutionnaire, en particulier en Allemagne en 1919-23, condamna la révolution en Russie à l’isolement et à une rapide dégénérescence. Le stalinisme ne fut pas le produit de la révolution russe, mais son frusse, mais son fossoyeur.
* Les régimes étatisés qui, sous le nom de « socialistes » ou « communistes », ont vu le jour en URSS, dans les pays de l’est de l’Europe, en Chine, à Cuba, etc., n’ont été que des formes particulièrement brutales d’une tendance universelle au capitalisme d’Etat, propre à la période de décadence.
* Depuis le début du xxe siècle, toutes les guerres sont des guerres impérialistes, dans la lutte à mort entre Etats, petits ou grands, pour conquérir ou garder une place dans l’arène internationale. Ces guerres n’apportent à l’humanité que la mort et la destruction à une échelle toujours plus vaste. La classe ouvrière ne peut y répondre que par sa solidarité internationale et la lutte contre la bourgeoe contre la bourgeoisie dans tous les pays.
* Toutes les idéologies nationalistes, d’ « indépendance nationale », de « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes », quel que soit leur prétexte, ethnique, historique, religieux, etc., sont un véritable poison pour les ouvriers. En visant à leur faire prendre parti pour une fraction ou une autre de la bourgeoisie, elles les mènent à se dresser les uns contre les autres et à s’entre-massacrer derrière les ambitions et les guerres de leurs exploiteurs.
* Dans le capitalisme décadent, le parlement et les élections sont une mascarade. Tout appel à participer au cirque parlementaire ne fait que renforcer le mensonge présentant ces élections comme un véritable choix pour les exploités. La « démocratie », forme particulièreculièrement hypocrite de la domination de la bourgeoisie, ne diffère pas, sur le fond, des autres formes de la dictature capitaliste que sont le stalinisme et le fascisme.
* Toutes les fractions de la bourgeoisie sont également réactionnaires. Tous les soi-disant partis « ouvriers », « socialistes », « communiste » (les ex-« communistes » aujourd’hui), les organisations gauchistes (trotskistes, maoïstes et ex-maoïstes, anarchistes officiels), constituent la gauche de l’appareil politique du capital. Toutes les tactiques de « front populaire », « front anti-fasciste » ou « front unique », mêlant les intérêts du prolétariat à ceux d’une fraction de la bourgeoisie, ne servent qu’à contenir et détourner la lutte du prolétariat.
* Avec la décadence du capitalisme, les syndicats se sont partout transformés en organes de l’ordre capitaliste au sein du prolétariat. Les formes d’organisation syndicales, « officielles » ou « de base », ne servent qu’à encadrer la classe ouvrière et à saboter ses luttes.
* Pour son combat, la classe ouvrière doit unifier ses luttes, en prenant elle-même en charge leur extension et leur organisation, par les assemblées générales souveraines et les comités de délégués, élus et révocables à tout instant par ces assemblées.
* Le terrorisme n’est en rien un moyen de lutte de la classe ouvrière. Expression des couches sociales sans avenir historique et&n historique et de la décomposition de la petite-bourgeoisie, quand il n’est pas directement l’émanation de la guerre que se livrent en permanence les Etats, il constitue toujours un terrain privilégié de manipulation de la bourgeoisie. Prônant l’action secrète de petites minorités, il se situe en complète opposition à la violence de classe qui relève de l’action de masse consciente et organisée du prolétariat.
* La classe ouvrière est la seule classe capable de mener à bien la révolution communiste. La lutte révolutionnaire conduit nécessairement la classe ouvrière à une confrontation avec l’Etat capitaliste. Pour détruire le capitalisme, la classe ouvrière devra renverser tous les Etats et établir la dictature du prolétariat à l’échelle mondiale : le pouvoir international des conseils ouvriers, regroupant l’ensemble du prolétariat.
* La transformation communiste de la société par les conseils ouvriers ne signifie ni « autogestion », ni « nationalisation » de l’économie. Le communisme nécessite l’abolition consciente par la classe ouvrière des rapports sociaux capitalistes : le travail salarié, la production de marchandises, les frontières nationales. Il exige la création d’une communauté mondiale dont toute l’activité est orientée vers la pleine satisfaction des besoins humains.
* L’organisation politique révolutionnaire constitue l’avant-garde du prolétariat, facteur actif du processus de généralisation de la conscience de classe au sein du prolétariat. Son rôle n’est ni d’« organiser la classe ouvrière », ni de « prendre le pouvoir » en son nom, mais de part nom, mais de participer activement à l’unification des luttes, à leur prise en charge par les ouvriers eux-mêmes, et de tracer l’orientation politique révolutionnaire du combat du prolétariat.
NOTRE ACTIVITE
- La clarification théorique et politique des buts et des moyens de la lutte du prolétariat, des conditions historiques et immédiates de celle-ci.
- L’intervention organisée, unie et centralisée au niveau international, pour contribuer au processus qui mène à l’action révolutionnaire de la classe ouvrière.
> - Le regroupement des révolutionnaires en vue de la constitution d’un véritable parti communiste mondial, indispensable au prolétariat pour le renversement de la domination capitaliste et pour sa marche vers la société communiste.
NOTRE FILIATION
Les positions des organisations révolutionnaires et leur activité sont le produit des expériences passées de la classe ouvrière et des leçons qu’en ont tirées tout au long de l’histoire ses organisations politiques. Le CCI se réclame ainsi des apports successifs de la Ligue des Communistes de Marx et Engels (1847-52), des trois Internationales (l’Association Internationale des Travailleurs, 1864-72, l’Internationale Socialiste, 1884-1914, l’Internationale Communiste, 1919-28), des fractions de gauche qui se sont d&eacuqui se sont dégagées dans les années 1920-30 de la IIIe Internationale lors de sa dégénérescence, en particulier les gauches allemande, hollandaise et italienne.
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