sur la Gay Pride

[ravine chien]

Et comme Manu, je trouve la parallèle choisi par Ravine Chien tres tendancieux, pourquoi les obsédés sexuels et pas les collectionneurs d efaïence qui pourtant possédent aussi des lieux de rencontres spécifiques.
quand j'ai ecris "ça fait une culture?" j'aurais du écrire "non" à la suite. et si j'ai parlé de s obsédés, disons que c'est parceque pigalle est tout autant visible que le marais, et je ne connais pas de lieu ou se réunissent les collectionneurs de faïence.

[Valiere]

Certains gays sont communautaristes, d'autres non...Ils sont pour la mixité culturelle, sexuelle, sociale pour le tous ensemble et c'est mieux qu'un enfermement identitaire

[Barikad]

ps : les backrooms pour des filles ca n'existent pas. Comme quoi ca concerne les mecs et pas les homosexue(lle)s en tant que tel.
Faux, meme si c'est tres marginal.


Maintenant, sur le fond, je pense que certains ont tendance à assimiler le "ghetto" et les homosexuels.
Je considère que la revendication du droit à l'indifférence et celle que nous devruions soutenir.
Est ce une concession à la normalité, comme le pense maraitegui ? Certainement, et alors ? Le differentialisme, le multiculturalisme sont à l'opposé de notre analyse de classe de la société.
Il existe des courant, extrement devellopé dans les pays anglo saxons, et particulierement aux etats unis, qui devellope cette notion de multiculturalisme comme forme de resistance à l'oppression. Les noirs entres eux, les gays entre eux, les femmes entres eux, ect ....
C'est le produit de l'incapicité du mouvement ouvrier de s'emparer d la question de l'oppression, laissant la place libre à des courant petit bourgeois, voire bourgeois (SNEG syndicat national des entreprises gays par exemple).

[Valiere]

effectivement, je veux bien te suivre sur ton analyse mais ne t'arrête au milieu du chemin, va plus loin... Les diraines d'années d'emprise stalinienne ont forgé une homophobie ambiante dans le prolétariat: il faut expliquer et éduquer, rassembler et agir ensemble

[magdalene]

Si vous etes à paris (a lyon il y a ca aussi), je vous invite a aller une fois dans la librairie gay du marais.
Il y en a au moins deux, à ma connaissance.

Les mots à la bouche (rue Ste Croix de la Bretronnerie) et l'ex Pause Lecture devenue Blue Book (rue Quincampoix).

[magdalene]

Demander à n'importe quel gay et il vous dira qu'il est différent de l'hétéro !. Il n'a pas de relation sexuelle avec une femme.

Ca en fait une sacré différence ! :sygus:

je connais plein d'hétéro et d'hétérotes qui n'ont pas de relations sexuelles avec une ou des femmes. ils sont gay ? :wacko:

[Valiere]

je souhaiterais obtenir une réponse quant à la nécessité de mener au sein du mouvement ouvrier, sur cette question une camagne éducative

[ravine chien]

bienvenue à Paris
Enfin la Capitale! Là au moins, tout le monde s'en fout que tu sois homo, bi ou tri-sexuel (même si t'es hétéro de base, les gens tolèrent). Vite, explorons La Mecque des mecs: Le Marais. Ses boites, ses bars, ses restaus, ses coiffeurs, ses boulangers, ses médecins, ses fleuristes, ses artistes, ses antiquaires, ses libraires, ses chiens...tous strictement pédés comme des sacs à dos. Déjà, on respire mieux. On peut même tenir par la main l'homme de sa vie (marco) et lui rouler des pelles dans la queues des cinés, personnes ne te jette un seau d'eau. Mais allons plutôt boire un dernier verre dans ce bar "gay friendly". Tiens, tous les mecs (sauf nous) ont une moustache à la Freddy Mercury. Et tout le monde a aussi un foulard dans la poche arrière du pantalon (en cuir moulant). Après avoir attendu un bon quart d'heure que l'on vienne prendre notre commande, je me plante devant le comptoir où un gros lard (à moustaches) m'ignore autant qu'il peut. Je finis par le coincer. "Tu vois pas que c'est un bar à poillus ici, Les minets, c'est le bar d'en face", lâche le gros con (à moustaches). Effectivement, sur le trottoir d'en face, un autre établissement accueille des petits mecs, tous fringués comme Delarue, musique "Dalida au Paradisio" plein pot. On s'était trompés de ghetto! On est rentré chez nous se faire une bonne glace (à moustache).
Pascal FIORETTO Dans FG n°331, p 28