(wolf @ samedi 29 mai 2004 à 00:04 a écrit :a écrit :
Pour sauver la jeunesse, il est indispensable de combattre sur la plate-forme suivante :
Sauver la jeunesse d'un "plan" qui n'existe que dans la tête de ses auteurs, la suite le montre
Et bien oui, la suite le montre : LMD, ECTS, réforme autoritaire de la 3e, réforme du collège avec heures de découverte professionnelle, etc et il y a 2 millions de jeunes qui vivent dans la pauvreté.a écrit :a écrit :
* A bas les lois racistes, antisémites et répressive de MM. Chirac-Sarkozy-Chevènement !
Des lois "antisémites"? Lesquelles?
La loi sur le foulard par exemple, ou les lois qui sont tolérantes vis-à-vis des groupuscules nazis qui profanent les mosquées et les cimetières juifs.a écrit :a écrit :
* Défense du droit aux études pour tous et du service public de l'Education Nationale !
Ok;mais ça c'est vrai tout le temps, non? Que se passe-t-il? par exemple, s'il est question de la jeunesse, pourquoi ne pas parler plutôt, concrètement, des suppressions de postes contre lesquelles une fraction réelle dela jeunesse étudiante a combattu, à savoir les étuidiants en STAPS?
Ils le font aussi dans leur journal.a écrit :a écrit :
* Défense des droits des femmes, des libertés et de notre avenir !
Mais encore? Pourquoi ça, pour n'oublier personne?
Alors ils auraient ou écrire " A bas tout, avec tous!" . ca gagnerait de la place.
A bas tout, cela ne veut rien dire : A bas l'énergie éolienne ? A bas l'agriculture raisonnée ? A bas les idéaux socialistes ? Ben non ! Et "avec tous" ? Avec Seillière ? Avec Chirac ? Avec Le Pen ? Avec Mailly, Chérèque et Thibault ? Non plus ! Alors on ne dit pas " A bas tout, avec tous!"a écrit :a écrit :
* A bas le capitalisme agonisant, vive le véritable socialisme universel !
On est sensé avoir là une plateforme de combat, et, sans même parler disons d'ungouvernement ouvrier en france, on passe ausocialisme universel.
Tu as raison, c'est ce que je leur reproche qu'il n'y a principalement que du négatif (du destructif) dans leur journal et très très peu, bien trop peu, de constructif pour éclairer la conscience des masses (dont je fais parti) sur le socialisme.a écrit :Le plan en question n'est pas un plan, il n'existe pas.
C'est comme l'air que nous respirons, on ne le voit pas, on le sent pas, mais il existe bel et bien. Ils masquent leur plan avec le machiavélisme, comme tout bon politicien sait le faire. C'est à l'inverse de dire comme Bush qu'il y a des armes de destruction massive en Irak alors que cela n'existe pas, ils dénoncent ce qui existe mais que les politiciens nient.a écrit :Mais Maël veut apprendre. ok: sais-tu maël qu'il y a déjà eu un millionde jeunes à l'Assemblée? j'y étais, jem'en souviens comme si c'était hier. C'était en 1986, contre Chirac, tiens.
Et crois-tu que le million de jeune à l'Assemblée était venu "pour le socialisme universel", Maël? Honnêtement? Ils étaient venus et avec raison, et avec succès, pour le retrait du projet de loi de sélection à l'entrée des universités.
N'y a t-il pas une leçon à tirer pour aujourd'hui?
Cela implique beaucoup de choses s'opposer contre la sélection car cela signifie de refuser le système autoritaire et de favoritisme des plus forts au détriment des plus faibles qui est la logique capitaliste. Ils combattaient donc pour autre chose, même s'ils ne pouvaient pas tous avoir une idée de cet "autre chose". Après dire que c'est le "socialisme universel", c'est faire un pas de trop.a écrit :Je vais te dire: celui qui aujourd'hui ne combat pas pour essayer de sauver la sécurité sociale, pour essayer de conserver le droit aux soins sans remettre notre santé entre lesmains duparlement et des assurances privées, eh bien celui là qui ne songe même pas à défendre les acquis, c'est quelqu'un qui est étranger à la classe ouvrière, étranger au socialisme.
Une fois qu'on a dit ça, tout reste entier: comment faire, sur quelle orientation, etc. c'est chercher la réponse à ces questions qui s'appelle faire de la politique.
Mais ils combattent pour défendre les acquis : pour sauvegarder la liberté d'expression, pour exiger la vérité dans les affaires policières, contre l'impunité de M. Papon, pour la défense des diplômes nationaux, contre les nouvelles prisons et les fermetures d'hôpitaux, pour la sauver Sécu, etc. Le problème, c'est qu'ils ne disent quasiment que ce quoi ils sont contre et offrent peu de revendications pour sortir de la logique capitaliste.