(Caupo @ jeudi 27 mai 2004 à 19:34 a écrit :(tk2003 @ jeudi 27 mai 2004 à 17:58 a écrit :a écrit :C'est sur, pour ceux qui se battent pour la République Française à coté des de Villiers
sérieux? Mais alors, tu vas vite m'apporter une preuve de ce que tu racontes. Sinon je vais finir par croire que l'on calomnie le PT. Or, tout le monde le sais, c'est juste de la parano. :dry:
A bas :staline:
Bah oui, à coté.
Et Pasqua et Le Pen et Bayrou, ça te va?
Manque Chevennement, mais celui-là fait presque partie de la famille, non?
Tous ces messieur-dames (il manquait Mme ...comment s'appele l'ex-conseillere de Chirac? Ah! Mme Giroud) defendent bien la République contre Maastricht et contre l'Europe anti-nation, non?
Ce sont de très bons alliés pour s'opposer à l'impérialisme USA, hein?
A force d'élargir la tactique on se trouve en étrange compagnie...
:altharion:
C'est cela votre preuve ?!?
C'est sur qu'en s'attaquant à notre bourgeoisie nationale, le PT ne peut qu'être à ses côtés ! C'est vraiment d'une logique ! :hinhin:
Voilà la position du PT sur l'Europe :
(Edito d'Informations Ouvrières @ Semaine du 14 au 20 avril 2004 a écrit :
Tous légitiment le Parlement européen
DIMANCHE 18 avril se réunira le conseil national du Parti des travailleurs (1). A son ordre du jour : notre position vis-à-vis des élections européennes de juin 2004. Question purement tactique, qui peut être résumée ainsi : compte tenu de la situation politique après le 28 mars, des conditions légales et des menaces pesant contre les libertés politiques, de la campagne en cours contre le Parti des travailleurs (2), du message politique que le Parti des travailleurs entend faire passer dans cette campagne, quel sera le meilleur procédé de combat politique : présenter ou pas des candidats ?
Mais il est un " choix " qui n'attendra pas le 18 avril : notre position vis-à-vis du Parlement européen. Quelle que soit la tactique, notre position sur le fond est et sera : campagne contre le Parlement européen, pour l'abrogation du traité de Maastricht et de toutes les directives européennes.
En démocratie, un Parlement est l'émanation de la nation. Certes, cela est plus ou moins le cas selon la nature même des institutions. Mais, même dans le cas de figure le plus déformé - par exemple, le Parlement croupion de la Ve République en France -, un Parlement a toujours un rapport avec l'existence de la nation et une relation, même des plus déformées, avec la démocratie. Ce qui suppose la reconnaissance de l'existence des classes sociales. C'est d'ailleurs pourquoi tous les régimes totalitaires ont pour caractéristique de supprimer les libertés politiques, d'interdire les syndicats (ou de les intégrer à l'Etat, ce qui revient au même) et de supprimer toute forme de parlementarisme.
Le Parlement européen a été constitué non pas comme émanation de la nation ou des nations, mais comme un instrument destiné à détruire toute souveraineté des nations et tout ce que les classes ouvrières des différents pays ont, par leur lutte de classe, arraché et inscrit dans ce cadre. L'article 137 du traité de Maastricht stipule que " le Parlement européen (…) exerce les pouvoirs qui lui sont attribués par le présent traité ", et son article 4 précise notamment : " La réalisation des tâches confiées à la Communauté est assumée par un Parlement européen. " Cela signifie que la seule fonction du prétendu Parlement européen est d'appliquer le traité de Maastricht. L'initiative des directives ? C'est la Commission de Bruxelles. Au Parlement européen, il revient de donner une apparence démocratique à l'enregistrement des directives européennes.
Le traité de Maastricht est fondé sur la nécessité que toute directive soit conforme " au respect du principe d'une économie de marché ouverte, où la concurrence est libre " (article 102-a du traité de Maastricht). Toutes les directives européennes mettent en œuvre ce principe fondamental.
Pratiquement, regardons comment cela s'applique aujourd'hui pour la Sécurité sociale. Tout se concentre sur la question suivante : l'immense conquête révolutionnaire arrachée en 1945 par les travailleurs sera-t-elle préservée ou démantelée ? Cette conquête, elle peut se résumer ainsi : c'est le salaire différé, qui appartient à la classe ouvrière collectivement, qui finance la Sécurité sociale. Les patrons ont obligation de le verser. Il en découle que tout travailleur, ou membre de sa famille malade, doit être soigné de la manière la plus adéquate, et que ces soins doivent être remboursés.
Certes, les nombreuses attaques, plans et contre-réformes déchaînés depuis plus de quarante ans ont ouvert nombre de brèches. Mais le socle demeure. Pour la classe ouvrière, il n'est pas de devoir plus sacré que de défendre et reconquérir dans son intégralité la Sécurité sociale de 1945.
Or, dans une communication au Parlement européen, la Commission de Bruxelles, le 27 mai 2003, rappelle l'impératif : " La modernisation des régimes de protection sociale ", en particulier " des réformes dans des domaines (…) tels les retraites, les soins de santé et les systèmes de soins ". La Commission souligne la nécessité de " faire participer le Parlement européen de manière adéquate et concrète " à ces contre-réformes.
Dans ce schéma, le dernier sommet européen a insisté sur la nécessité de mettre en place des " partenariats " associant les organisations syndicales aux contre-réformes. Ce que le gouvernement fait en invitant dès cette semaine toutes les organisations syndicales à s'intégrer dans la " nouvelle gouvernance ", c'est-à-dire au démantèlement de la Sécurité sociale de 1945.
Alors, il faut poser clairement la question : comment se fait-il que, de 1999 à 2004, aucun député français siégeant au Parlement européen, et en particulier aucun des députés qui se réclament de la gauche ou de l'extrême gauche, n'ait publiquement mis en cause le fait que le Parlement européen n'ait pas d'autre fonction que d'enrober les directives européennes d'un joli vernis démocratique ? Comment se fait-il que tous aient accepté de participer sans la dénoncer à cette véritable parodie d'une démocratie parlementaire ? Tous se prêtent à cette sinistre comédie. Tous légitiment le Parlement européen. Leurs discours sont publics. Chaque travailleur peut le vérifier. Les travailleurs ont droit à la vérité. C'est à cela que contribuera la campagne du Parti des travailleurs, quelles que soient les formes tactiques qui seront décidées ce 18 avril. Une campagne pour dire clairement : l'unité pour sauver la Sécurité sociale, pour reconquérir la Sécu de 1945, c'est l'unité pour en finir avec les institutions réactionnaires de l'Union européenne, pour l'abrogation du traité de Maastricht et l'abrogation du prétendu Parlement européen, machine de guerre contre les classes ouvrières, la démocratie et les nations.
(1) Le conseil national est la plus haute instance entre deux congrès. Il réunit les membres du comité directeur élu par le congrès et les représentants de chaque fédération.
(2) Canal + doit diffuser le 19 avril un film nauséabond intitulé " Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les trostkistes... ". Selon ses auteurs, le PT ferait régner un climat de terreur, notamment dans les organisations syndicales (lire pages 14 et 15 de notre précédent numéro).
Daniel Gluckstein
(Source : http://www.informations-ouvrieres.presse.f...cedents_636.htm)
En outre, le PT s'exprime clairement pour "la reconquête de la démocratie et le combat pour l'Assemblée constituante souveraine édifiant des institutions nouvelles, démocratiques, avec des délégués élus, mandatés et révocables, balayant les institutions réactionnaires de l'Union européenne et de la Vème République" (Source : http://www.informations-ouvrieres.presse.f...ve_542.htm#haut) .