Une tribune pour les poètes

[tovarich1917]

je crois effectivement qu'ils souriraient.....

non, blague à part, parfois un peu pompeux, parfois des problemes de pieds mais pas mal dans l'ensemble...


continue, c'est pas desesperé.... mais un peu plus depouillé, épuré....

Merci de ces conseils...je sais que j'ai tendance à être un peu trop pompeux...
Par contre pour les pieds merci de la remarque faudra que je vérifie ça !

[Mariategui]

Je suis d'accord avec Canardos. Les formes fixes et les contraintes métriques sont à mon avis excessives pour la maîtrise langagière d'un jeune poète. On sent parfois des anacolutes qui n'existent que pour placer le mot "qui rime" à la bonne place.

Bref, si le sentiment est juste, tu trouveras après la meilleure forme pour l'exprimer.

Mais dans l'ensemble, c'est beaucoup mieux de ce que j'espérais. Tu devrais continuer. Peut être quelque chose de moins ambitieux?

Enfin, pour arrêter de te faire chier avec les formes fixes, lorsque tu utilises des décasyllabes et surtout des alexandrins, tu places la césure à la moitié (a priori, lorsque tu ne respecte pas cette règle, c'est parceque tu essayes de créer un "effet rythmique).

[tovarich1917]

Je suis d'accord avec Canardos. Les formes fixes et les contraintes métriques sont à mon avis excessives pour la maîtrise langagière d'un jeune poète. On sent parfois des anacolutes qui n'existent que pour placer le mot "qui rime" à la bonne place.

Bref, si le sentiment est juste, tu trouveras après la meilleure forme pour l'exprimer.

Mais dans l'ensemble, c'est beaucoup mieux de ce que j'espérais. Tu devrais continuer. Peut être quelque chose de moins ambitieux?

Malheureusement, il se trouve que j'ai une grande affection pour les formes fixes...
Je sais qu'il m'arrive de placer des mots "pour la rime", malheureusement...il faudrait que je perfectionne ça aussi...
Mais merci pour les encouragements...
Bon, puisque je suis parti je continue à poster ce que j'ai fait à ce jour...
Les mêmes problèmes vont réapparaître je pense... :dry:
Par contre, petit changement, on arrive dans la période "chansons" là...
Spéciale dédicace à ceux qui aiment pousser la chansonnette ! :t3xla:

[tovarich1917]

Hymne du Drapeau Rouge
Sur l’air de l’hymne soviétique
A tous les Drapeaux Rouges
Et à leurs porteurs.

Ecarlate Bannière de la Révolution,
Superbe étendard du Prolétariat,
Astre aux reflets pourprés sous lequel nous marchons,
Drapeau de l’avenir qui, bientôt, vaincra.

Refrain :
O toi, Drapeau Rouge, emblème des prolétaires
Etendard de la lutte ouvrière,
A toi, Drapeau Rouge, jurons fidélité,
Toi l’oriflamme des classes opprimées !

Drapeau de la couleur du crépuscule sanglant -
La fin du jour des riches, des tyrans, des dieux !
Drapeau de la couleur d’un soleil se levant –
L’aurore du jour où tous vivront heureux.

Drapeau Rouge, dès demain nous te porterons
Au combat, suivi de tous les ouvriers
Et ta victoire, au grondement de nos canons
Sera celle de toute l’Humanité.

[logan]

Les problèmes de pied on s'en fout depuis Rimbaud
C pas mal, y a de l'idée mais ca pourrait etre ecrit dans les années 30. un essai :

Ca va ca vient
On avance tous
Mais on accepte rien
Ca va ca vient
Ca se passe
De commentaire
En tout cas
Ca se passe
Des nôtres
Il ont pris la parole
Il nous ont pris les mots

Je parle du monde
Avec des mots
Qui ne sont pas les miens
Je parle du monde
Avec la langue
Qu’ils nous ont coupé
Il y a 35 ans
Nous avions un monde
A nous
Mais ils l’ont coupé
Il y a 35 ans
Nous avions des visages
A nous
Ils occupent notre territoire
Alors nous parlons
Avec
Leur langue

[tovarich1917]

Chant de l’Avant-Garde
Sur l’air du « Chant des Défenseurs de Moscou »
A tous les Camarades
De l’avant-garde.

Avant-garde du Prolétariat,
Armée Rouge des militants,
En première ligne du combat
Tenons-nous toujours bravement !

Refrain :
Nous ne reculons pas
Quand s’annonce le combat
Victoire pour la lutte ouvrière !
Le Peuple est le plus fort !
La victoire ou la mort !
En avant, sous la rouge bannière !
Le Peuple est le plus fort !
La victoire ou la mort !
En avant, sous la rouge bannière !

Par la parole ou par le fusil,
Faisons toujours la lutte des classes
Face au capital, notre ennemi
Pour la pitié, aucune place !

Notre Drapeau Rouge est en tête,
La terre tremble sous nos pas
Le Peuple marche à la conquête
De son pouvoir et de ses droits !

Derrière nous, suivent bien des soldats
Les masses marchent par millions
Avant-garde, ouvre-leur la voie
Qui mène à la Révolution !

[tovarich1917]

La Marche de Gauche
Adaptation du poème du Camarade Vladimir Maïakovski,
Fait par lui pour la Marine Rouge en 1918.
Sur l'air de "La Marche Russe".
Au Camarade Maïakovski
Et aux troupes soviétiques de la Guerre Civile.

Ralliez les rangs, allons, marchez !
Il est temps, faisons taire
Les timorés. Faisons parler
Le Camarade Mauser.
Assez de suivre les anciennes lois !
Réécrivons l'histoire !
Assez des maîtres, des dieux, des rois !
Marchons vers la victoire !

Refrain :
Gauche, gauche !
Gauche, gauche !
En avant ! Marche gauche !
Que tous entonnent la marche gauche !
Camarades combattants
Marchons tous ! En avant !
Gauche, gauche !
En avant !
Gauche, gauche !

En avant toute, rouges soldats !
Par-dessus l'horizon,
Par les mers, les terres, au-delà !
Camarades, marchons !
En avant ! Tranchant sa tête,
Mettons enfin à bas
La capitaliste bête !
La Commune vaincra !

Là-bas – derrière ces noires collines
Existe un monde meilleur.
Contre la misère, la famine,
Se lèvent les travailleurs !
Sus à leur armée, leur état !
N'ayez crainte ! La clique
Bourgeoise jamais ne vaincra
Les troupes bolcheviques.

Pas de faiblesse, d'hésitation,
De regard en arrière !
De nos doigts ouvriers, serrons
A la gorge l'adversaire
Pour étouffer ce monde odieux !
Torses bombés, épaules droites !
Drapeaux rouges flottant dans les cieux !
Qui ose marcher à droite ?

[Mariategui]

Sur le commentaire des pieds camarade, je ne suis pas daccord, les travaux de l'OULIPO ont montré le potentiel créatif qui réside justement dans les "contraintes formelles". Ma critique portait sur la fait qu'il est beaucoup trop tôt à 18 ans pour s'imposer ce genre de contraintes.

Sinon, si le commentaire de logan "ca pourrait etre ecrit dans les années 30.". C'est vrai que ca rappelle un peu Aragon (ce qui n'est pas forcément une bonne chose)

[tovarich1917]

Sur le commentaire des pieds camarade, je ne suis pas daccord, les travaux de l'OULIPO ont montré le potentiel créatif qui réside justement dans les "contraintes formelles". Ma critique portait sur la fait qu'il est beaucoup trop tôt à 18 ans pour s'imposer ce genre de contraintes.

Sinon, si le commentaire de logan "ca pourrait etre ecrit dans les années 30.". C'est vrai que ca rappelle un peu Aragon (ce qui n'est pas forcément une bonne chose)

Justement j'aime bien le style années 30 (voire même avant), alors ça me convient
Je suis plutôt un classique par rapport à la forme... :emb:

[Catharos]

chers camarades, mes poèmes ne sont que nos espoirs légitimes, celui - là, je l'ai écrit il y a 10 ans, des centaines d'autres existent, qu'en faire ? Mais je crois, que le sens de ces lignes n'existent que pour moi... Enfin si des camarades les aime, j'en ai d'autres autrement plus critiques... sur le capitalisme, pour qu'au grand soir vive la Sociale


12°) Titre : Les paumés

passer la porte dépaysé
oublier le tumulte des enragés,
voilà la quete des hommes libres
dans cette ronde de monstres sinistres

Et sur le radeau brûlé de shit
Les ondes radio trace le type
Du fou maniac du bar tabac
Au coin d’une rue, on l’abat

Le café reste noir imbuvable
Comme nos idéaux présumés juste
Marie bigotte idieal de brute
Rien de droit à cette table

Ici c’est le bled des cuirs et suies
De la sueur au smic sans bruit
Des fumeur de gitanes, vulgaires
Le bastion tk le vieux repère

Des fois la misère trace dsur du papier
Des mots idiot : vertu, pitié
Un plan de dingue de revo achevée
Commes des vieux qui veulent pas crever

On est la zone, le rebus
La mort des Lois, le grand Abus
Les fils de Rrungis et Plekanov
Des héros de Gorki à malakov

Et de l’absurde on en rêve
Dans les jardins des banlieues grises
On se dit : a la grande grêves !
Le pavé lourd dans les parebrises

Car on veut laisser une emprunte
Nous la canaille inculte, n’ayez crainte
Nous les briserons nos quartiers de haine,
Pour montrer qu’on a vécu, à peine !

On est ni bourgeois ni ganster
On voudrait seulement sous le beton
La couche epaisse de goudron
Apercevoir une couleur et la mer

Et tout les soir aà la Verlaine on boit l’absinthe
Dans nos avenue appelée Gagarine
Et puis sur les murs on grave « Anarchisme »
en signe de combat de complainte

Mais au matin marginaux, objecteurs
Reprendront leur vieux bus pour 8 heures
A la clef : cantine et grisaille
Le vote de l’orre l’habituelle pagaillle
Roulement sifflet metro
Les mêmes gens au même bistrt
Bref la vie au goût nature du pinard sans eau pure`

Laurenç Gutierrez