Voyons voir… Ah oui, ça me revient…
Faisons connaissance
Friedrich mardi 20 avril 2004 à 10:40 : « j'ai suffisament l'expérience de la grêve pour savoir qu'au bout de 6 semaines de grêve, de 6 semaines de discussions quotidiennes la maturité politique des travailleurs évolue comme jamais. » Ah, diantre, un homme d'expérience… Bon, OK, il ne semble pas vivre dans le monde réel… pasque il la sort d'où sa vérité révélée sur la mentalité des travailleurs après 6 semaines de grève ? Encore une invention… Comme si il y avait une loi sur l'évolution de la mentalité des grévistes selon le nombre de semaines de lutte. Ça peut évoluer dans un sens ou dans l'autre, dans le monde réel.
Et bien sûr, Friedrich vendredi 23 avril 2004 à 14:10 : « on s'impuissante »… Oui, wolfeteau et les autres aiment bien ce néologisme… Il y a du y avoir un jour un cerveau de CPS qu'a employé ça… et comme y'avait rien d 'autres à noter pour la soirée…
Bon, eh bien, ça promet… Donc, cher camarade, vous me dites quoi ?
Il n'est pire aveugle qu'un sourd (et qu'un tricheur)
Ça commence bien…
Dans un message du lundi 26 avril 2004 à 10:49, je citais la revue "Lutte de classe" pour rappeler la position "officielle" de LO sur la question des licenciements, et sur le contrôle des comptes des entreprises.
Voici l'exact début du message…
a écrit :« Les militants LO (encore une fois s'il y en a) militent dans la perspective de l'extension du mouvement, et de l'élévation dans le mouvement de degré de conscience et d'organisation des travailleurs. » (Barnabé)
Plus généralement, « nous militons dans chaque boite pour l'interdiction des licenciements, la recquisition des entreprises qui licencient, la levée du secret bancaire et commercial. » (DAISY).
Pour avoir une idée de la politique officielle de Lutte Ouvrière sur les licenciements, on peut tout simplement lire la revue "Lutte de Classe".
Je cite brièvement (revue "Lutte de Classe", N° 74, Eté 2003. "S'opposer aux licenciements et au chômage")
Ensuite je donnais quelques extraits de la revue, histoire de montrer ce que dit LO (pas les amis de LO, mais LO elle-même). Et même je m'énervais parce que ça ignorait, ou ça faisait semblant de ne pas savoir ce que disait LO sur ce sujet.
Je concluais :
« Mais là, vous avez lu, vous ne pouvez plus dire, vous ne direz plus. »
Alors, oui, Friedrich, je ne donnais pas ce texte pour vous fussiez d'accord, mais simplement pour remettre les pendules à l'heure, au sujet de ce que peut dire LO sur les licenciements, etc. pour que le débat puisse continuer sur des bases plus saines.
Ce texte pointera forcément des désaccords (de toute façon, vous êtes forcément en désaccord !).
Ça prouve une chose, ta réaction : vous en avez rien à foutre du débat, vous voulez avoir raison à tout prix (y compris en mentant, trichant, pitoyablement). C'est bien ça, votre mot d'ordre : c'est avoir toujours raison, y compris par des méthodes qui font bizarres chez des personnes qui se disent trotskistes.
Le texte cité ne prétendait pas à solliciter votre accord, mais à bien mettre d'équerre la position de LO que vous déformiez.
Mon tailleur is not friedrich
Friedrich cite un autre texte de "Lutte de classe". Et il a une remarque marrante, si, allez, ne boudons pas notre plaisir.
« ce que visiblement Cyrano n'a pas vu, c'est que ce texte n'émane pas de la direction de LO mais de la Fraction de LO »
Dans la présentation de ma citation (lundi 26 avril 2004 à 10:52), y'a écrit :
a écrit :C'est dans la revue "Lutte de Classe", N° 59, juillet 2001. C'est une tribune de la Fraction : "Contre les licenciements : la manifestation du 9 juin et ses suites".
Non, j'avais pas vu : saisi par un somnambulisme cps-ien, j'avais tapé « C'est-u-ne-tri-bu-ne-de-la-Frac-tion » sans m'en rendre compte.
Et pour finir, soit dit en passant : l'extrait que cite Friedrich, ce n'est pas l'extrait que j'ai cité ( !), alors….
Et ce brave garçon ne comprend même ce que signifie écrire que, pour le succès de la manif du 9 juin 2001, l'investissement actif de la CGT eut été nécessaire.
Alors, mon pauvre ami, c'est dommage pour vous :
Non seulement vous n'êtes pas fort en politique (ça, on le savait !), mais en plus pas fort en mot (à part les néologismes, là, je suis impuissanté), mais pour finir même pas fort dans la compréhension de ce que vous lisez. Et pire ! En plus, là, comme vous dites, vous aviez du temps à me consacrer ? Eh bien, imaginons si vous vous étiez trop pressé…
Et vous vouliez me tailler un costard ? Décidément, mon tailleur is not friedrich.
Un dîner ?
Allô ? Allô ? Oui, salut, c'est Cyrano, oui, dites les copains, pour le dîner, vous savez bien… oui, pour le dîner… j'ai un invité… si… si… il a un beau moral de vainqueur…