Salut,
j'étais membre de la FUR jusqu'à ce que nous integrions collectivement le CCI, il y a quelques jours. Je tiens à préciser que je ne suis pas TK2003 -que certain pourraient penser capable d'intervenir ici sous un autre pseudo- mais que je fais partie, avec lui, des trois membres exclus de la LCR pour avoir refusé le vote pour le candidat de la bourgeoisie aux éléctions de 2002. Vous pouvez retrouver des traces des quelques interv que j'ai fait sur ce forum il y a quelques mois...
Cela précisé, je suis tout à fait ouvert aux discussions que vous voudriez engager sur la politique de l'organisation que nous avons integré -Algérie; mots d'ordres en France sur le gouvernement, les institutions de maastrischt, ....etc. Mais aussi de la politique du SU et autres.
Mais d'abord, un préalable: à tous ceux qui se gaussent de notre décision d'integrer le CCi et qui y voient la manifestation ultime et pathétique de pauvres petits sous marins avortons que la LCR a eu le courage d'extirper de son sein; à tous ceux qui raille d'un air entendu mon camarade quand il explique les éléments qui nous font considerer que le SU usurpe la drapeau de la quatrième internationale...
A tous ceux-là je voudrais poser cette question:
est-il permis de changer d'avis?
Est-t-il permis de se tromper, d'en prendre conscience, et d'agir en conséquence?
J'ai moi-meme été recruté à la LCR par TK2003 en 1998 alors que j'étais au PCF. Nous nous confrontions alors dans un syndicat étudiant. J'avais 22 ans, il en avais 21 et militait à la ligue depuis 3 ans. Nous avons évolué depuis, et comme beaucoup, en 2002, nous n'avons pas compris la position de la ligue au moment des présidentielles. Qui à eu raison à cette occasion? Notre groupe de jeune qui a refusé de suivre la ligne d'union sacrée avec la bourgeoisie engagée par la ligue, ou celle-ci qui ne l'a pas toléré et qui nous a exclu?
Qui a raison depuis des mois sur la situation au brésil: notre groupe qui dénonce depuis le début la politique de DS, ou les dirigeants de la ligue et du SU qui osent encore, aprés un an, exonerer Rosseto, ministre de la réforme agraire, de toute responsabilité dans la situation catastrophique des masses paysannes brésiliènes?
Chers camarades, etre traité de "lambertiste" ne m'émeut pas aujourd'hui. Car je suis bien membre du CCI du PT, section française de la quatrième internationale, dont je revendique l'héritage et le programme.
Pour autant, je ne suis pas né "lambertiste", je le suis devenu. Nier cette realité comme vous la niez pour TK2003, c'est nier toute possibilité pour chacun d'évoluer, de changer, c'est nier la discussion et la contradiction. C'est défendre son parti comme on défend sa chapelle ou son club de foot.
Et la dialectique, camarades?
Salutations.