Qui soutient les listes ?

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Barnabé » 19 Mars 2004, 20:23

Pour revenir au sujet initial du fil, la position du GSI (groupe français de la LIT-QI)
a écrit :
Accord LO/LCR : "perspective" électorale ou
perspective ouvrière et socialiste ?
"J'insiste doublement dans ma préface - c'est-à-dire dans les Leçons d'Octobre - sur le fait que la bourgeoisie, lorsqu'elle prit le pouvoir, bénéficia de tout une série d'avantages en tant que classe, alors que le prolétariat ne peut compenser l'absence de ces avantages qu'en possédant un parti révolutionnaire (...) de même, les conditions révolutionnaires les plus favorables ne peuvent amener le prolétariat à la victoire s'il n'est pas dirigé par un authentique parti révolutionnaire capable d'assurer la victoire (...) le prolétariat ne peut même pas utiliser la situation révolutionnaire la plus favorable si dans la période antérieure, préparatoire, l'avant-garde révolutionnaire du prolétariat ne s'est pas structurée au sein d'un parti authentiquement révolutionnaire , c'est-à-dire un parti bolchevique. Ceci est la leçon centrale d'Octobre. Toutes les autres lui sont subordonnées." [Souligné par nous]. Citation de Trotski tirée de La dictature révolutionnaire du prolétariat de Darioush Karim (N.Moreno), Bogota, 1979. Citation originale de Trotski, dans Our differences. The challenge of the left opposition.

Les élections ne sont donc, pour nous, qu'un des nombreux moyens tactiques pour arriver à la construction d'un parti ouvrier internationaliste pour le socialisme. Les élections doivent être utilisées comme une tribune pour propagandiser notre programme. En l'occurrence, nous pensons que LO/LCR doivent avancer le socialisme comme perspective, et comme alternative au capitalisme. Ils doivent donc agiter en permanence le mot d'ordre d'Etats Unis Socialistes d'Europe, tout en appuyant la mobilisation permanente des travailleurs -autour de mots d'ordre transitoires concrets et saisissables par tous- contre les attaques dont ces derniers sont victimes.

Pour donner un contenu concret à leur Plan d'urgence, pour donner un contenu réellement anticapitaliste à leur Plan d'urgence, LO/LCR doivent exiger l'abrogation des lois constitutionnelles sur la décentralisation, car ces lois sont l'axe par où passent toutes les attaques contre les droits des travailleurs. Notamment, le démantèlement du Code du Travail et des conventions collectives. Ce dispositif est le bon prétexte qui justifie le démantèlement de la fonction publique (hospitalière et d'état), de la sécurité sociale, de l'éducation nationale. Les lois sur la décentralisation concentrent toute la politique réactionnaire de l'Europe du capital : elles justifient la mise en place des fonds de pensions, la privatisation des services publics... Les lois constitutionnelles sur la décentralisation justifient toutes les attaques contre les travailleurs, toutes les privatisations au nom d'une soi-disant "Europe fédérale et démocratique" .

Or, que pouvons nous lire dans le Plan d'urgence sociale et démocratique proposé par la LCR, au paragraphe intitulé des lois Defferre ni démocratiques, ni solidaires (p.7) : "les lois Defferre n'ont pas répondu à cette attente : elles ne sont pas accompagnées d'une redistribution solidaire et démocratique." Pour la LCR, qui propose donc une réforme "démocratique et solidaire" de l'Europe, l'alternative ne serait plus celle de socialisme ou barbarie...? Mais comment, donc, pourrions-nous "décider et contrôler ensemble" (Plan d'urgence sociale et démocratique, p15) et "enlever au patronat et aux financiers le pouvoir absolu qu'ils exercent sur l'économie" ? (Protocole d'accord LO/LCR) .

Comment, donc, pourrions-nous instaurer "la suppression des secrets bancaire et commercial, la transparence sur les comptes des entreprises, publiques comme privées, afin que chacun puisse y accéder et vérifier d'où vient l'argent et où il va" ? (Protocole d'accord LO/LCR). La LCR nous propose non pas le contrôle ouvrier sur la production mais d'instaurer : "...un budget participatif élaboré, décidé et contrôlé par des assemblées régulières de quartiers" (Plan d'urgence sociale et démocratique, p.15). Ce projet est celui qui à été défendu bec et ongles, au Brésil, par Démocratie Socialiste (courant de la LCR dans le PT brésilien) ; ce projet s'accorde totalement au programme pro-capitaliste de Lula.

Ici, comme au Brésil, le budget participatif signifie la gestion de la misère, ou la cogestion du système capitaliste. Au Brésil, ce projet est synonyme de mort... par exemple, pour les 40 paysans sans terre du MST (Mouvement des Sans Terre) (1). Merci, Mr Rosetto, membre de Démocratie Socialiste et ministre de la "réforme agraire" du gouvernement de collaboration de classes de Lula ! Merci, de vos bons conseils à voscamarades du bureau politique de la LCR ! Pour la LCR, l'impérialisme ne serait-il donc plus le stade suprême du capitalisme ?! La mondialisation capitaliste serait-elle réformable ?! Le Secrétariat Unifié aurait donc trouvé sa troisième voie... à échelle internationale.

Alors que dans le Protocole d'accord LO/LCR pour les élection régionales et européennes il est dit : "Contre les souverainistes de droite et de gauche, nous affirmons que nous sommes partisans d'une Europe unifiée d'un bout à l'autre du continent, des Etats-Unis Socialistes d'Europe...", à quoi sert donc cet accordélectoral ? Est-ce qu'un tel accord sera un levier pour les luttes des travailleurs ? Est-ce qu'un tel accord ouvrira une alternative de rupture, non pas radicale, mais révolutionnaire ? Pour nous, il est clair que sans la perspective du socialisme, ce soi-disant anticapitalisme se réduit à une ligne de supposée démocratie jusqu'au bout : à un antilibéralisme stérile.

Vous avez l'espoir de changer les choses de façon "radicale", vous voulez condamner la politique du gouvernement Chirac-Raffarin-Sarkozy ? Votez LO/LCR ! Mais surtout, comme le répète à l'envie Arlette, ne vous faites aucune illusion sur votre vote : "Un vote même massif en faveur de ces listes ne suffira pas en lui-même pour changer le rapport de force entre les travailleurs et le patronat. Mais il permettra aux électeurs des classes populaires de se prononcer sur une politique qui soit à l'opposé de celle qui est menée depuis 25 ans." (meeting du 19 février 2004 à Amiens). Exact : nous sommes, sur ce point, tout à fait d'accord ! Mais alors, que faire ? Attendre... ou construire, dès maintenant, un parti ouvrier internationaliste pour le socialisme ?
Par ailleurs, dans un communiqué de LO du 30/01/04 à propos du deuxième tour des régionales (et oui, d'un point de vue électoral tout est déjà prévu entre LO et la LCR...!), Arlette déclare : " Contrairement à ce qui a été publié dans certains organes de presse, l'accord entre Lutte Ouvrière et la Ligue Communiste Révolutionnaire ne prévoit aucune consigne de vote dans le cas où leurs listes n'obtiendraient pas les 10% de suffrages nécessaires pour se présenter au deuxième tour.

Si leurs listes obtiennent 10% ou plus, le protocole signé entre les deux organisations prévoit le maintien de leurs listes au deuxième tour, quel que soit le cas de figure, sauf si l'examen attentif des scrutins du premier tour montre que le Front National risque de prendre la direction de la Région contre une liste de gauche. Dans ce cas, les deux organisations discuteraient et décideraient en commun, au niveau national, de l'éventualité d'appeler à voter pour une liste de gauche, ce qui serait aussi la même attitude si, dans le même cas, les listes LO-LCR n'obtenaient pas 10%.".

Voter LO/LCR serait donc, pour les travailleurs, une façon de "se prononcer sur une politique qui soit à l'opposé de celle qui est menée depuis 25 ans", par la droite ainsi que par la gauche plurielle et ses acolytes, si l'on comprend bien. Mais, alors, pourquoi éventuellement appeler à voter pour la momie gauche plurielle dans le cas où "le Front National risque de prendre la direction de la région contre une liste de gauche" ?

Le vote LO/LCR, un vote utile pour s'opposer à la politique réactionnaire de la droite ? Non : puisqu'il "ne suffira pas en lui-même pour changer le rapport de force entre les travailleurs et le patronat" ! Le vote LO/LCR, un vote qui nous permettra de nous organiser pour lutter efficacement contre la politique d'extrême-droite menée par le gouvernement UMP/UDF ? Le vote LO/LCR, un vote qui nous permettra de nous organiser contre le régime bourgeois de dictature constitutionnelle ? Le vote LO/LCR, un vote qui nous permettra de nous organiser pour combattre réellement l'extrême-droite ? Pas si sûr !

Le vote LO/LCR, sans perspective d'organisation sur la base de l'indépendance de classe, serait-il une réelle alternative politique pour les travailleurs : permettez-nous d'en douter sérieusement !!!

D'ailleurs, depuis quand la social-démocratie libérale et ses alliés post-staliniens seraient-ils un rempart contre le fascisme ? Depuis la guerre d'Espagne ? Depuis le coup d'état militaire de Pinochet au Chili ? Sûrement pas !!! En tous les cas, ne comptez pas sur nous pour cautionner cette éventuelle mascarade qui ne ferait que nourrir de futures désillusions pour les travailleurs. De plus, que ferait la "gauche plurielle" si elle revient aux affaires ? A n'en pas douter, la même politique que G. Schröeder en Allemagne, la même politique que T. Blair en Angleterre, la même politique que Lula au Brésil Le triomphe électoral de Chirac, obtenu grâce aux appels de la gauche plurielle et de la LCR à voter "contre" l'extrême-droite, n'a fait que nourrir les illusions de certains secteurs "d'extrême-gauche", envers la démocratie de marché et l'état bourgeois.

Leurs attentes et espoirs vis-à-vis de LO/LCR pourraient amener les travailleurs à s'organiser pour mieux se mobiliser. Mais leurs désillusions, leurs espoirs frustrés, combinés aux illusions de secteurs "d'extrême-gauche" envers la gauche plurielle et/ou les institutions bourgeoises, pourraient mener les travailleurs à la paralysie, à la désorganisation et à la défaite.

Nous pensons que le rôle des révolutionnaires est de s'appuyer sur les attentes et les espoirs des travailleurs, pour impulser l'organisation et la mobilisation des travailleurs. C'est donc sans aucune illusion, que nous accompagnerons les travailleurs dans leur vote pour les listes LO/LCR.

En effet, parce que nous voulons donner une réalisation concrète à leurs attentes et espoirs, nous croyons devoir nous appuyer sur la mobilisation des travailleurs et nous saisir de toutes les opportunités -ces élections, en l'occurrence, et le pôle d'attraction LO/LCR- pour impulser l'organisation indépendante des travailleurs. Ainsi, nous ne pouvons négliger le fait que lors du premier tour des dernières élections présidentielles, environ 3 millions de travailleurs ont porté leur confiance sur les listes "d'extrême-gauche", en particulier sur les listes LO/LCR.

Oui, l'alternative à la barbarie capitaliste est la révolution socialiste et non pas une supposée "démocratie jusqu'au bout". Et ce changement ne passera ni par les urnes, ni par les institutions bourgeoises, mais par la lutte des classes. C'est pourquoi, pour construire le parti ouvrier internationaliste pour le socialisme, nous nous adressons aussi à tous les travailleurs, y compris à ceux - très nombreux- qui choisiront de ne pas voter. Car lors de ces élections, le "parti" majoritaire dans la classe ouvrière risque d'être celui des abstentionnistes. L'abstention ouvrière et populaire active (car ceux qui s'abstiennent se mobilisent de plus en plus et ce, malgré les manoeuvres des bureaucraties syndicale ; voir, pour preuve, le nombre de conflits en cours...), risque, à nouveau, de perturber le "jeu institutionnel". Nous ne nous en plaindrons pas ! Nous ne participerons pas, ici, à l'entreprise médiatique de culpabilisation de tous ceux qui choisiront de s'abstenir. Ils ont leurs raisons, de bonnes raisons, de ne pas faire confiance à la démocratie bourgeoise. Par contre, il est urgent d'offrir aussi, en termes d'organisation et d'avenir, à tous ceux qui s'abstiennent, une réelle alternative politique qui réponde à leurs intérêts de classe.

Encore une fois, et comme nous le disions dans l'Internationaliste n° 50 : "L'élaboration d'un programme anticapitaliste et anti-impérialiste, programme posant clairement la lutte pour un gouvernement des travailleurs, appelant la mobilisation des travailleurs et des jeunes à l'échelle européenne contre l'Europe de Maastricht, voilà un des aspects de la politique des révolutionnaires dans une échéance électorale. Par ailleurs, sans une politique volontariste de construction du parti révolutionnaire, un programme, aussi correct soit-il, mènerait inéluctablement à une impasse le combat pour l'émancipation des travailleurs... Et, plus tôt ou plus tard, les révolutionnaires tomberaient dans les rets câlins du parlementarisme bourgeois".

(1) Plus de paysans sans terre ont été assussinés depuis l'arrivée au pouvoir de Lula que pendant la présidence de Cardoso


Barnabé
 
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Message par alex » 02 Avr 2004, 13:50

Dans le fil sur les déclarations des orga d'extrême gauche à propos des élections, la Gauche Révolutionnaire annonce qu'elle était présente sur les listes LO-LCR :

"...alors que la liste LCR/LO (à laquelle nous participions également)..."

Apparemment sa position sur le voile ne l'a pas empêché d'être cooptée.
alex
 
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Message par alex » 03 Mai 2004, 12:39

Je viens de lire le numéro de mars-avril de COMBAT, journal de l'Alternative Révolutionnaire socialiste où il ont publié un appel à voter pour les listes LO-LCR aux régionales.
alex
 
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Message par alex » 07 Juil 2004, 13:21

Comme en Espagne, pour la défaite des partis bourgeois !
À bas le gouvernement Chirac-Raffarin-Sarkozy !


Un gouvernement contre les travailleurs


Depuis l’élection de Chirac en mai 2002 et la mise sur pied d’un gouvernement de son parti, l’UMP, avec à sa tête Raffarin et Sarkozy, il ne s’est pas passé un mois sans attaque contre les travailleurs et la jeunesse : justification des plans de licenciement, lois répressives et policières, multiplication des charters d’immigrés, mise en cause du statut de surveillants et des agents des collèges et lycées, cadeaux fiscaux aux riches et aux patrons, intervention militaire en Côte d’Ivoire et en Haïti, attaques contre les retraites des travailleurs salariés, radiations massives des chômeurs des Assedic et baisse généralisée des allocations, destruction du régime des intermittents du spectacle, loi contre le « foulard » islamique, plan « Hôpital 2007 », privatisations, diminution des postes de chercheurs et de professeurs, de milliers d’autres fonctionnaires.

Les seuls postes qu’il crée sont des postes de juges, de gardiens de prison et de policiers, forces de répression et du maintien de « l’ordre » bourgeois. Chirac, la majorité UMP, le gouvernement Raffarin-Fillon préparent le dynamitage de la Sécurité Sociale et du code du travail.



Les travailleurs et les jeunes ont tenté et tentent de résister


Les étudiants ont lutté pour abroger les plans d’austérité universitaire, les surveillants se sont mobilisés pour sauver leur statut, les travailleurs intermittents ont tenté de garder leur régime d’assurance-chômage, les travailleurs ont massivement fait grève et manifesté pour préserver leur régime de retraite et de revenir aux 37,5 annuités pour tous.

Aujourd’hui, des milliers de travailleurs essaient de se défendre contre les licenciements, les employés d’EDF et GDF cherchent à sauver leur statut, les travailleurs de la santé publique, de la recherche, veulent des postes, les chômeurs réclament leur dû. Demain, tous les salariés auront à défendre l’assurance-maladie.



Les directions syndicales ont empêché de vaincre le gouvernement


La participation et la « négociation », voilà les armes que le gouvernement utilise pour faire passer toute sa politique : tous les sommets des syndicats ont « négocié » les attaques du Medef et du gouvernement Chirac-Raffarin-Sarkozy quand ils ne les ont pas carrément approuvées : la CFDT systématiquement, mais aussi FO contre l’assurance-chômage, FO et la CGT contre le droit à la formation.

Et parce qu’elles ne veulent pas rompre avec le gouvernement des capitalistes, les directions syndicales UNEF, SUD, UNSA, FSU, FO et CGT, qui ont parfois fait mine de s’opposer aux mesures réactionnaires, mènent en réalité une politique de division pour empêcher la mise en cause du gouvernement. Elles ont émietté entreprise par entreprise, isolé les catégories les plus fragiles : les jeunes Arabes ou Turques des autres lycéens, les surveillants des enseignants, les intermittents des permanents du spectacle, les chômeurs des salariés avec emploi, les immigrés du reste de la classe ouvrière. Après avoir voté Chirac, les appareils syndicaux protègent son gouvernement avec des « journées d’action » inefficaces et des « grèves reconductibles » qui dispersent le potentiel de combat de la classe ouvrière, contre la réalisation de la grève générale.



Rien d’important ne peut être préservé ni obtenu sans affronter et vaincre Chirac et son gouvernement


Aucune liste aux élections régionales ne récuse le gouvernement. Aucune ne se prononce pour renverser la République bourgeoise. Aucune ne se réclame du socialisme. Le PS et le PCF, après avoir gouverné eux-mêmes contre les travailleurs, n’organisent aucune résistance à la politique du gouvernement, comme les appareils corrompus des syndicats qui leur sont liés. LO, LCR et PT refusent de combattre ces derniers. Le PS, le PCF et la LCR ont voté Chirac. Le PS et LO ont soutenu la loi Chirac- Ferry contre le « voile ». Le PS, le PCF et le PT nouent des alliances avec toutes sortes de débris bourgeois, MRC, PRG ou Verts, qu’ils mettent sur leurs listes.

Devant cette situation, la population laborieuse, la jeunesse risquent de s’abstenir massivement lors de ces élections. Mais aussi des millions chercheront à infliger une première défaite à Chirac-Raffarin-Sarkozy sur le terrain électoral, à l’affaiblir.



Classe contre classe !


Pour exprimer le rejet de ce gouvernement du capital, aucune voix ouvrière ne doit aller aux partis bourgeois : UMP, UDF, FN, MNR, MRG, MRC, Verts…

En l’absence de liste défendant réellement les intérêts du prolétariat, en l’absence de candidatures d’un parti ouvrier révolutionnaire, les votes pour les candidats des organisations issues de la classe ouvrière, PS et PCF (mais pas pour leurs alliés bourgeois), pour LO et la LCR, sont la seule possibilité électorale de porter à Chirac-Raffarin le coup que la classe ouvrière de l’État espagnol a porté à Aznar.
C’est la mobilisation des masses qui permettra d’arrêter le gouvernement Chirac-Raffarin-Sarkozy, d’imposer la rupture de toutes les organisations ouvrières avec lui, de le renverser. Seul un gouvernement ouvrier issu d’une telle mobilisation et s’appuyant sur elle pourra satisfaire les revendications des travailleurs, exproprier les groupes capitalistes, ouvrir la perspective des Etats-Unis socialistes d’Europe. Construire un parti révolutionnaire et une Internationale révolutionnaire est la seule voie pour résoudre la question du pouvoir.

Le 16 mars 2004

Groupe bolchevik
pour la construction du Parti ouvrier révolutionnaire, de l'Internationale ouvrière révolutionnaire
alex
 
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Message par Valiere » 08 Juil 2004, 07:54

Ce texte est intéressant car il pose ls'inscrit dans la stratégie du front unique ouvrier mais les vieux démons demeurent : la CFDT est oubliée, serait-elle encore l'oeuvre du vatican!????
Valiere
 
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