Au deuxième tour des élections cantonales et régionales
NI FAUX-FUYANT, NI FAUX PAS… IL FAUT CHOISIR SON CAMP
Le Premier ministre a reconnu que la droite avait perdu le 21 mars «J'ai écouté les Françaises et les Français, région par région. Je prendrai également en compte les messages des élections cantonales. Ces messages ont été exprimés. J'y suis attentif »
Cette déclaration faite au soir du premier tour par RAFFARIN montre l’ampleur de la défaite d’une droite qui n’a eu cesse de casser les acquis sociaux et les services publics….
Cette première défaite doit se transformer en déroute dimanche prochain…
Il nous faudra nous mobiliser pour battre la droite…
La présence renforcée d’une extrême droite fascisante ne peut que nous inquiéter ;
La gauche doit opérer un sursaut républicain .
Il nous faut mener unitairement une lutte contre le libéralisme et contre le front national qui rêve de détruire la République et ses valeurs universelles
En politique quand on veut changer la vie, défendre des valeurs émancipatrices, républicaines et laïques, les règlements de comptes internes ne sont pas de mises…
Il faut choisir son camp, battre la droite et tracer des perspectives.
Quand Jean-Pierre CHEVENEMENT a annoncé que là où le MRC n’est pas présent au premier tour des régionales, il appelle au vote blanc ou nul, il n’a eu comme effet que de désorienter toutes celles et tous ceux qui veulent combattre la politique libérale, anti sociale de ce gouvernement..
Nous sommes beaucoup à penser qu’il s’agit là d’une saute d’humeur passagère vite dissipée faisant place à un appel clair et sans ambiguïté au deuxième tour à voter pour la ou les listes de gauche restées en lice.
La position de Lutte Ouvrière et de la LCR si elle se confirme, en renvoyant dos à dos la gauche et la droite conduit tout droit à l’immobilisme et à l’expression d’un vote protestataire de premier tour…
On ne se présente pas aux élections pour se compter ou pour témoigner, à moins que l’on soit électoraliste ou un adepte d’un renfermement identitaire…
Le refus d’appeler à voter à gauche au deuxième tour est plus qu’une faute, il s’agit d’une erreur politique qui ne peut que renforcer ceux qui rêvent à droite de mener à leurs termes tous les projets anti sociaux.
Une telle neutralité ne peut que démoraliser, voire démobiliser toutes les citoyennes et tous les citoyens qui subissent de plein fouet la politique libérale qu’elle soit menée au niveau national, régional ou local.
Le recul électoral qu’ont connu ces deux organisations ce 21 mars est une conséquence de leur double erreur :
- ne pas distinguer la droite et la gauche ;
- n’offrir aucun débouché politique crédible à la situation actuelle.
Le sectarisme et la myopie ne doivent pas être de mise.
Le 27 mars il faut clairement choisir son camp, donner un premier coup d’arrêt aux attaques qui se profilent.
Il faut mettre fin :
- aux menaces contre la sécurité sociale ;
- au développement de la misère et de la précarité ;
- au démantèlement des services publics ;
- au chômage à la remise en cause des droits sociaux.
Les élections ne sont qu’une étape, étape indispensable qui doivent préparer une contre offensive politique et sociale contre ce gouvernement et sa politique…
Le 27 mars aucune voix ne doit manquer aux listes de gauche
Jean-François CHALOT