échos des meetings

[Albert]

LILLE (AFP) - Environ 1.500 personnes ont assisté lundi à un meeting électoral d'Arlette Laguiller et Olivier Besancenot, porte-parole de Lutte ouvrière (LO) et de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR), "contre l'austérité et le chômage".

Les deux chefs de file de LO et de la LCR, venus soutenir leur liste commune pour les élections régionales des 21 et 28 mars dans le Nord-Pas-de-Calais, ont été ovationnés par le public, plutôt jeune. Les gens se sont levés à leur arrivée dans la salle du Grand Palais, comble, où s'est déroulée la réunion.

Auparavant, les deux chefs de file n'ont pas caché, devant la presse, leurs "espoirs" de "faire aussi bien qu'en 1998" aux prochaines élections dans le Nord-Pas-de-Calais, une région où l'extrême gauche avait obtenu 5,6% des voix (sept sièges) sous l'étiquette LO.

Ils ont toutefois mis en garde contre les "sondages" (les créditant de 7 à 8%, voire de 10% ndlr) et le nouveau mode de scrutin qui ne permet à une liste de se maintenir au second tour que si elle obtient au moins 10% des voix.

Mme Laguiller a fustigé le "patronat" et les "plans sociaux en cascade" qui touchent particulièrement le Nord-pas-de-Calais, rappelant notamment la fermeture du site Altadis (ex-Seita, plus de 450 salariés), qui doit être entérinée mardi par la direction à Paris, et les centaines d'emplois perdus dans le textile.

"Si la percée de l'extrême gauche se confirme, nous n'aurons volé de voix à personne", a lancé Olivier Besancenot. "Nous devons faire en sorte que les conseils régionaux ne deviennent pas des chambres de commerce nationales", a-t-il ajouté.

Devant le public, le chef de file de la LCR a vanté les mérites de "l'indépendance politique" de son parti et de LO à l'égard du PS, estimant qu'il "serait temps" d'avoir le "courage" de rompre avec un "immobilisme de 25 ans", en votant "utile" (pour les listes LO-LCR).

Pour lui, la liste LO-LCR permet de "voter contre la politique du gouvernement Chirac-Raffarin et de s'opposer au FN. Elle permet aussi ne pas amnistier la politique de la gauche, de voter utile pour la défense inconditionnelle des salariés".
Confirmation. C'était un beau meeting. Salle pleine. Une belle Inter à la fin. :t3xla:

[emman]

Je n'ai pas l'impression d'apres ce que ej vois autour de moi que les autres partis rassemblent autant de monde dans leurs meetings
avez vous des echos des meetings du PS, pc , verts etc... ?

mardi 9 mars 2004, 14h57 
Régionales : même les ténors ne font pas recette

Copyright © Gamma 2004 Elodie Grégoire
Le spectre de l'abstention hante les partis politiques. Pour preuve, nombre de dirigeants des partis modérés multiplient les appels au civisme et se mobilisent pour la campagne. Mais sur le terrain, les candidats même les plus connus ont du mal à rassembler les foules.

Les candidats aux régionales ont le blues. Dans les sondages comme sur le terrain, les électeurs semblent peu intéressés par le scrutin. Dans le quotidien Le Parisien, un candidat UDF en Eure-et-Loir, déclare même "quand on a 15 à 20 personnes dans une salle, on est content". Autre signe, les ténors des partis eux-même ne font pas recette. Le mois dernier, les ministres Nicolas Sarkozy, Dominque Perben et Hervé Gaymard ont tenu un meeting dans la banlieue de Lyon devant 200 personnes alors que les militants en espéraient 1.000. A Bordeaux, Jack Lang n'a lui parlé que devant 150 militants. Jean-Louis Debré, président de l'Assemblée nationale, reconnaît une "grande indifférence" dans sa ville d'Evreux.

[Screw]

Reims, meeting LO-LCR : « Le Medef siège à l'Elysée et Matignon »
 
Sa venue seule lors de la campagne présidentielle en 2002 avait attiré plus de 700 personnes au centre des congrès de Reims. Hier, dans les mêmes lieux, mais accompagnée cette fois de son compère de la Ligue communiste révolutionnaire, Arlette Laguiller a fait moins bien avec environ 300 personnes. Une affluence tout de même plus qu'honorable pour des élections régionales qui semblent intéresser moins d'un Français sur deux.
Pour la leader de Lutte ouvrière et Alain Krivine, qui ont décidé d'unir la destinée de leurs partis pour cette élection, l'objectif en Champagne-Ardenne est le même que sur le reste de la France : essayer de dépasser la barre des 10 % afin d'être présent au second tour et obtenir des élus au conseil régional.
« Le nouveau système inique des 10 % a été mis en place pour nous empêcher de confirmer nos résultats de 98 qui nous avaient permis de rentrer dans de nombreux conseils régionaux, dont celui de cette région avec un élu », explique Arlette Laguiller. « Nous voulons évidemment passer ces 10 % mais nous sommes aussi là pour défendre nos idées et si nous réalisons 8 ou 9 % cela sera un sérieux avertissement à nos adversaires ».
Son discours, comme celui d'Alain Krivine est bien rodé. « Voter pour nos listes, c'est sanctionner la droite et le gouvernement réactionnaire sans donner quitus pour autant à la gauche », lance la responsable de Lutte ouvrière.
« Notre union est un accord de résistance face à l'appel à la guerre du Medef qui nous gouverne », renchérit le patron de la LCR. « C'est le baron Seillère qui siège à l'Elysée et à Matignon et nous sommes la seule liste qui s'oppose à sa politique ».
Le succès éventuel des listes LO-LCR inquiète la gauche traditionnelle qui ne veut pas revivre un 21 avril. Mais, s'ils dénoncent la gauche PS « plombée par son bilan », « qui a capitulé contre les exigences du Medef » et « mis le pays dans un mur », les représentants de la LCR et de LO assurent ne pas se battre contre elle mais contre le « Medef, la droite et Le Pen ».
Le leader du FN, dont l'électorat populaire pourrait être en partie celui de l'extrême gauche, est d'ailleurs une de leur cible privilégiée. « Il ne faut pas voter pour le FN » martèle Arlette Laguiller. « C'est la politique de Chirac et Sarkozy en pire ! »
Grégoire Amir-Tahmasseb

L'Union, 10/03/2004

[conformistepote]

Il y a eu en fait un tout petit peu plus de 400 personnes à ce meeting à Reims.
Public très jeune, la moitié de la salle ne connaissait pas l'internationale. Des éléments prometteurs donc.

[sophie]

je continue un semblant de syntèse des meetings

Nantes : 1500
Marseille : 800
Reims : 400

Toulouse : 1000 ?
Bordeaux : 700 ?
Lille : 1500

j'en oublie

aidez moi!!

on fera le total à la fin

(sans compter les meetings départementaux)

[sophie]

rennes : 1200

[zejarda]

j'ai entendu plus pour rennes, qui confirme?

[Barnabé]

Moi aussi pour rennes j'avais entendu dire qu'il y avait eu plus de 1500, je sais plus exactement, mais c'est un témoignage assez indirect. Quelqu'un y était?

[Barikad]

Moi j'ai entendu 1800 !!!
En tout cas le trio de tete, c'est Nantes Rennes et Lille

[emman]

Moi j'ai entendu 1800 !!!
En tout cas le trio de tete, c'est Nantes Rennes et Lille

Et rapport a la population, Tours aussi.