Crise à Haïti

Dans le monde...

Message par pelon » 10 Fév 2004, 17:08

a écrit :
Le nord d'Haïti aux mains des insurgés
LEMONDE.FR | 10.02.04 | 09h14
Des renforts de la police acheminés de Port-au-Prince auraient réussi à reprendre le contrôle de la ville de Saint-Marc, à 96 kilomètres au nord de la capitale.

La partie nord d'Haïti échappait, lundi 9 février, au contrôle du président Jean-Bertrand Aristide, tandis que des violences continuaient à toucher de nouvelles villes, liées parfois à des affrontements entre bandes rivales.

L'ONU, les Etats-Unis, la France, le Canada et l'Organisation des Etats américains (OEA) ont appelé à l'arrêt immédiat des affrontements, qui ont fait 41 morts depuis jeudi 5 février. Dans une dizaine de villes, les commissariats de police étaient désertés lundi, après avoir été pillés et incendiés par des opposants.

Le secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan, a annoncé que son organisation allait "très prochainement" accroître son engagement en Haïti, tandis que le département d'Etat américain accusait le gouvernement haïtien de contribuer "assez souvent" à la violence. "Il y a des bandes violentes, des brutes des deux côtés", a déclaré son porte-parole, Richard Boucher.

Comme les Etats-Unis, la France "appelle à l'arrêt immédiat des violences d'où qu'elles viennent, et au respect des règles de droit", a indiqué le ministère des affaires étrangères français. Le Canada a aussi appelé au "calme et au respect intégral de la primauté du droit" en Haïti. "Le Canada condamne fermement le recours à la violence", a affirmé le ministre des affaires étrangères canadien, Bill Graham.

Au cours du week-end, l'OEA avait réclamé que tout changement politique soit mené "de manière pacifique et démocratique". Mais depuis la fin de la semaine dernière, plusieurs zones du Nord sont livrées à l'anarchie, avec des tirs et des pillages.

GONAÏVES SOUS CONTRÔLE DES REBELLES

Lundi, des renforts de la police acheminés de Port-au-Prince, équipés notamment d'hélicoptères, ont réussi à reprendre le contrôle de la ville de Saint-Marc, à 96 kilomètres au nord de la capitale, selon des habitants et une source policière. Depuis ce week-end, deux bandes armées rivales s'affrontaient dans cette localité de 160 000 habitants, où des barricades enflammées avaient été érigées. Les affrontements de  lundi ont fait un mort et deux blessés du côté des rebelles.

La police est venue aider des militants pro-Lavalas (au pouvoir) du mouvement local Balai Rouzé à prendre le dessus sur une bande armée dénommée Rassemblement des militants conséquents de Saint-Marc (Ramicos). Ce groupe, opposé au président, avait incendié samedi le commissariat de la ville et s'était emparé d'armes et de munitions après la fuite de policiers.

Afin de montrer l'autorité de l'Etat, le premier ministre, Yvon Neptune, s'est rendu dans l'après-midi dans la ville qui se trouve sur la route menant de Port-au-Prince  à Gonaïves (Nord-Ouest). Principale ville de la région, Gonaïves (200 000 habitants) est depuis jeudi sous le contrôle des rebelles du Front de résistance révolutionnaire de l'Artibonite.

Dans le nord d'Haïti, un commissariat de la localité de Dondon a été incendié par la population, faisant fuir les policiers, a indiqué lundi Radio Vision 2000, citant son correspondant local.

Des tirs nourris ont par ailleurs été entendus dans la nuit de dimanche à lundi à Cap-Haïtien (Nord), la deuxième ville du pays, visant notamment les maisons de membres présumés de l'opposition locale. L'usine qui fournit l'électricité à cette ville a cessé lundi ses activités, faute de carburant qui transite par Gonaïves. Selon des médias locaux, le calme régnait toutefois lundi  à Cap-Haïtien, où écoles et commerces ont ouvert leurs portes.

A Port-au-Prince, la situation est restée également calme, de même qu'à Jacmel (Sud-Ouest), où des hommes armés opposés au gouvernement ont récemment fait leur apparition à l'est de la ville.

Avec AFP
pelon
 
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Message par pelon » 10 Fév 2004, 17:20

(rojo @ mardi 10 février 2004 à 17:17 a écrit : Vous avez de la presse des copains de Haïti ?
Je n'ai rien eu depuis longtemps. Combat Ouvrier suit de près.
pelon
 
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Message par Catharos » 15 Fév 2004, 03:52

Cher Alex, t'as pas tord, t'as de la chance qu'on parle d'Haïti en ce moment...(humour)

LO orga strictement française... Bon c'est une bourde, bon, mea culpa, j'enlève strictement et LO et je dis UCI...(LO est toujours la section française du courant...petit - sophisme - piégé)

Alex 1 Catharos 0 : balle au centre

UATCI, Combat ouvrier, The spark... Pour avoir été 6 ans à LO je sais bien cela... D'ailleurs lutte de classe trilangue c'était un signe... Mais d'un point de vue plus général l'UCI est resté malgré tout très hexagonale par rapport à d'autres courants comme le SU... notament sur la fondation même de ces groupes... Transplantation venue de France... (Pour Combat ouvrier, je ne connnais pas la genèse).

J'espère de tout mon coeur que les copains vont pouvoir avoir un espace pour, sur le terrain affuter leur praxis... Si par bonheur vous gagner, et que le pouvoir vient à porter de main (on peut rêver)... Le SU n'aura qu'à demander son adhésion à l'UCI... La preuve par les faits, l'histoire decidera, c'est toujours ça qu'on dit, ici c'est aujourd'hui que ça se joue...

Catharos
Catharos
 
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Message par ravine chien » 15 Fév 2004, 16:44

a écrit :LUTTE OUVRIÈRE A DÉCIDE DE SE JOINDRE AUX CAMARADES DE COMBAT OUVRIER ...



....
C'est pourquoi l'équipe rédactionnelle de Lutte Ouvrière a décidé de ne plus faire paraître cette publication et de se joindre aux camarades de Combat Ouvrier, afin de l'aider à construire le Parti Ouvrier Révolutionnaire des travailleurs antillais, seul capable de conduire le prolétariat antillais à la conquête du pouvoir dans nos pays.


(Lutte Ouvrière -31 juillet 1971)l'article complet
ravine chien
 
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Message par Barnabé » 15 Fév 2004, 16:55

Mais en fait "Lutte ouvrière" était le titre de la revue de camarades antillais avant que ce soit celui de la publication française (Lutte ouvrière antillais publie son premier numéro en65, alors qu'en france les camarades éditaient encore Voix Ouvrière (jusqu'en 68)).
Mais le texte cité par ravine chien montre bien la génèse du groupe antillais (LO puis CO, alors qu'en france on passait de VO à LO).
Barnabé
 
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Message par com_71 » 15 Fév 2004, 18:48

(Catharos @ dimanche 15 février 2004 à 03:52 a écrit : UATCI, Combat ouvrier, The spark... Pour avoir été 6 ans à LO je sais bien cela... D'ailleurs lutte de classe trilangue c'était un signe... Mais d'un point de vue plus général l'UCI est resté malgré tout très hexagonale par rapport à d'autres courants comme le SU... notament sur la fondation même de ces groupes... Transplantation venue de France... (Pour Combat ouvrier, je ne connnais pas la genèse).

Tu en ignores autant, visiblement, sur les autres groupes...

D'ailleurs, même si c'était vrai, qu'aurions nous contre les transplantations, si le rejeton est bien vivant et promis à un brillant avenir...

Est-ce trop demander que d'espérer discuter sur les prises de positions réelles des uns et des autres, et non sur des fantasmes ?
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par emman » 23 Fév 2004, 18:23

Deux articles de Combat Ouvrier du 21 fevrier :


a écrit : HAÏTI
Vers une intervention militaire (américaines ou française?)

Au moment où nous écrivons, les évènements d’Haïti ont franchi un nouveau cap avec pratiquement la coupure en deux du pays entre le nord contrôle par les forces armées de l’ex-armée cannibale apparemment rejointe aujourd’hui par d’ex-militaires et civils para- militaires qui avaient fait le coup d’état de 1994. Plusieurs villes du centre et du nord sont aux mains des «rebelles» qui se nomment eux mêmes Front de libération de l'Artibonite. Et qui menacent de marcher sur Port au Prince.
C’est parce que cette menace devient plus qu’une simple rodomontade de bandes armées que les grandes puissances voudraient bien soutenir Aristide, au nom de l’ordre, de la légalité (dont ils ne s’embarrassent eux-mêmes pas beaucoup: voir les justifications mensongères de l’intervention américaine en Irak) ; mais c’est de «leur» ordre qu’il s’agit. Laisser aller les choses en Haïti risque d'aboutir à une situation incontrôlable aux portes mêmes des Etats-Unis, avec des conséquences incalculables, avec déjà celle de voir se déverser vers la Floride tous les "miséreux" chassés d'Haïti par l’aggravation brutale de la situation.
Les faits nouveaux de la situation, l'arrivée en renfort pour les rebelles de Gonaïves, d’ex-putschistes de 1991, la prise d’une grande ville comme Hinche et pratiquement le contrôle de Saint-Marc, un port où arrive marchandise, produits pétroliers et drogues, pousseront probablement les puissances internationales à intervenir pour empêcher le renversement par la force du régime de Aristide.
Mais si elles le font ce sera une autre façon pour Aristide de «tomber», de n'être plus qu'un pantin sans pouvoir. On peut toutefois se poser la question: la menace que font peser de ces ex-putschistes ne va t elle pas faire renaître la volonté des masses pauvres de le soutenir ou de s’opposer à ceux qui sont les ennemis et les assassins de 1994? Mais il est probablement top tard pour une telle réaction, dans un peuple qui a été trompé, écrasé en 1991, trahi de nouveau par le nouvel Aristide en 1994 et depuis 2000, où il fut réélu, un peuple qui est sous la pression de bandes de voyous subventionnés, cyniquement utilisés par Aristide. Il y a, malheureusement, peu de chance que dans la population se réveille un tel instinct de protection contre ces ex putschistes, alliés aux voyous de Gonaïves. Tous ces gens sont aussi des ennemis mortels de la population. Ce sont des trafiquants et mafieux qui ne se battent pour aucun idéal, pour aucune politique de changement mais tout simplement pour conserver la main mise sur leur fief, sur les trafics de drogue et de marchandises diverses auxquels ils se livrent sur le port de Saint-Marc et à Gonaïves.
Qui se lèvera pour défendre le régime lui-même archi-corrompu d’Aristide? Personne, à part une «mission militaire» de l’ONU, si les Américains l’autorisent, et/ou de la France qui par la bouche Dominique de Villepin, le ministre des affaires étrangère français, a déjà proposé ses bons offices. Il a proposé de faire des Antilles dites françaises, la base de départ pour une telle intervention. La proposition de Villepin était d’ailleurs assez ambiguë où il mélangeait volontairement les interventions humanitaires, l'assistance technique et économique avec l’intervention militaire! On verra bien si les dirigeants américains préfèrent laisser ce rôle à la France et se dessaisir du "dossier haïtien" plutôt que régler les problèmes de leur « arrière-cour » eux-mêmes.
Pendant ce temps, depuis 48 ans, un peuple est écrasé, laminé et souffre sous la botte des dictateurs civils ou militaires. En 48 ans les Haïtiens sont passés par les macoutes, les militaires, puis par les "chimères" d'Aristide. Aujourd’hui, ils sont sous la menace de la bien nommée "armée cannibale" de Gonaïves. Alors les grandes puissances, et spécialement la France et les Etats-Unis qui se bouchent le nez ou veulent aller jouer les arbitres, ont plus que leur part de responsabilité dans cette situation.
Il faut comprendre qu’historiquement elles ont fait payer très cher aux ex-esclaves noirs d‘Haïti leur audace de s'être libérés eux-mêmes de l'esclavage et cela en battant de vraies armées occidentales (françaises) lancées à leurs trousses. On leur a fait payer chèrement, tout au long du dix-neuvième et vingtième siècle, le fait d’avoir proclamé la première république noire. Ils ont dû vivre en autarcie, sous surveillance, coupé d’un monde où, pendant des dizaines d’années, a régné encore l'esclave (Etats-Unis: abolition en 1865!) et donc en vase clos. C’est dans ces conditions qu’a bouillonné le chaudron de sorcières d'où sont sortis les différents régimes dictatoriaux qui ont écrasé leur propre peuple depuis deux siècles, avec la bénédiction du grand voisin, pourvu que l’ordre fût respecté à leurs portes et que la misère fût contenue à l’intérieur du chaudron.




a écrit :
HAÏTI
La population pauvre victime de la guerre des gangs

Les gardes côtes américains ont déclaré être sur leurs gardes et ont prévenu que la base de Guantanamo à Cuba est prête à accueillir de nouveau des centaines de boat-people. Ils essaient ainsi de dissuader ceux qui seraient tentés de quitter Haïti par tous les moyens.
Les pauvres voient de nouveau le chemin de la mer comme issue à la situation qui devient intenable. Ils sont pris en étau entre des bandes armées rebelles, les forces de police d’Aristide qui brûlent tout sur leur passage d’une part et d’autre part des opposants, politiciens qui ne sont intéressés que par la prise du pouvoir.
Les «rebelles», ces anciens chimères qui ont retourné leur armes contre leur ancien patron Aristide, ont reçu l’appui de Louis-Jodel Chamblain et de l'ex-commissaire Guy Philippe, anciens putschistes à la solde de Raoul Cédras et Toto Constant. Tous deux sont revenus en Haïti alors qu'ils étaient en exil en République Dominicaine voisine avec pour but, selon eux, de s’attaquer à Port-au-Prince. En attendant, le «Front de résistance de l’Artibonite», comme ils se nomment, s’attaque à la population de la zone allant de Gonaïves à St Marc en débordant sur le plateau central, qui est rançonnée et est victime dans les affrontements. Dans les zones du pays où les Aristidiens contrôlent la situation, comme le département de l’Ouest et de Port au Prince, c’est sous la menace des chimères qui quadrillent les quartiers. Dimanche 15 février, une manifestation de la Plate-forme de l’opposition a été bloquée sur la route de Delmas par les «chimères» soutenus par les policiers tirant des grenades lacrymogènes. Tout en déclarant son soutien à la population du Nord du pays qui réclame le départ d’Aristide, le patron André Apaid, coordonnateur du Groupe des 184, a pris ses distances avec le mouvement armé des Gonaïves. Il rappelle le «caractère pacifique de la mobilisation anti-Lavalas».
Ce pacifisme, les patrons ne l’appliquent pas dans les entreprises qu’ils dirigent où ils continuent à exploiter les ouvriers pour le salaire dérisoire de 76 gourdes, inférieur à 2 euro, pour 8h de travail et où les ouvriers sont révoqués à la moindre allusion politique.
Les spéculateurs sont à leur aise et la gourde chute sur le marché des devises à un euro pour 59 gourdes. Cette situation d’affrontement, de désordre, favorise tous les rackets : Les prix des denrées de base flambent, les transports publics n’existent plus et c’est à la tête du client, le pétrole lampant devient une denrée rare, les agressions se multiplient, on est à la merci du premier venu porteur d’une arme. Dans les provinces du Nord dont la route d’accès est coupée à Gonaïves, la situation qui était précaire est devenue catastrophique pour la population pauvre.
Les combats que mènent Aristide et ses forces de répression n’ont pour but que de s’accrocher au pouvoir, ils sont lâchés par ceux qui sentent le vent tourner. Les gouvernements américain, canadien, français demandent à leurs ressortissants de quitter Haïti. Alors que les nantis quittent le pays, les bourgeoisies de St Domingue, des USA, du Canada mettent un cordon de sécurité pour empêcher aux pauvres de fuir par la mer.


emman
 
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Message par alex » 24 Fév 2004, 13:38

(ravine chien @ a écrit : LUTTE OUVRIÈRE A DÉCIDE DE SE JOINDRE AUX CAMARADES DE COMBAT OUVRIER ...
...
C'est pourquoi l'équipe rédactionnelle de Lutte Ouvrière a décidé de ne plus faire paraître cette publication et de se joindre aux camarades de Combat Ouvrier, afin de l'aider à construire le Parti Ouvrier Révolutionnaire des travailleurs antillais, seul capable de conduire le prolétariat antillais à la conquête du pouvoir dans nos pays. 


Le texte semble dire qu' 1 rédaction à rejoind 1 autre rédaction;
Il y a donc une histoire diffèrente de ces 2 rédactions mais laquelle ?
Je crois qu'une partie du noyau donnant le nouveau COMBAT OUVRIER avait été nationaliste...
alex
 
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Message par Admiratrice » 24 Fév 2004, 16:16

(ravine chien @ dimanche 8 février 2004 à 17:52 a écrit : j'ai lu un rapport du Comité indépendant de réflexion et de propositions sur les relations Franco-Haïtiennes remis au ministre des affaires étrangère sur la situation à haïti (ses oririgine, ce que préconnise la france... et à porpos de l'esclavage on peut lire
a écrit :
2) QUI EN FUT RESPONSABLE ?
• Les vendeurs ? Ce furent les sociétés africaines littorales qui ont été les pourvoyeuses de captifs pour répondre à la demande des navires européens. Ce commerce fut très profitable (sa durée même confirme sa rentabilité) : les vendeurs africains d’esclaves en firent leur source principale de richesse et de puissance, jouant des rivalités entre nations européennes et s’appuyant sur les besoins croissants des plantations américaines...
• Les acheteurs européens ? Il est indéniable que l’Europe fut le « donneur d’ordre » de ce commerce et ce furent essentiellement les puissances atlantiques qui l’ont impulsé ; mais pas exclusivement elles, car des régions continentales ont fourni en abondance les marchandises de traite nécessaires aux achats sur les côtes d’Afrique. Il est ainsi impossible d’isoler un des acteurs de ce qui fut une activité marchande impliquant des pans entiers des sociétés de l’Europe à l’époque moderne ...


:247:

le lien, c'est ici


Faire partager la responsabilité de la traite négrière,c'est minimiser la responsabilité des organisateurs et cela s'appelle du révisionnisme.
Admiratrice
 
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