(canardos @ dimanche 1 février 2004 à 20:11 a écrit :certains physiciens pensent que la recherche sur la fusion doit passer directement par un reacteur de recherche de type ITER, d'autres comme celui que tu cite pensent qu'il faut d'abord construire des machines expérimentales spécialisées pour étudier des problèmes particuliers.
aucun n'est pour arreter les recherches sur la fusion.
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la question est:
es tu pour la recherche sur la fusion et pense tu simplement comme ce physicien japonais qu'il faut d'abord étudier davantage avec des appareils appropriés les neutrons de 14 Mev ou estimes tu que la recherche sur la fusion ne doit pas être developpée.
je ne suis pas physicien, mais je constate qu'il s'agit d'une piste tres prometteuse si elle aboutit à échéance de deux ou trois generations. c'est pourquoi je pense que cette recherche doit etre poursuivie et amplifiée, que ce soit avec ITER ou autre chose, en meme temps que les recherches sur les autres sources d'energie et les économie d'énergie.
mais j'ai l'impression que toi tu dissimule une position de principe contre la recherche nucléaire derrière des arguments techniques qui concerne seulement le meilleur moyen d'arriver à des résultats en la matiere.
Bonjour Canardos,
Tout d'abord, je voudrais relativiser l'importance de ma réponse. Ce qui m'apparaît important est de disposer d'informations afin de pouvoir se forger un avis personnel aussi juste que possible, ceci est rendu difficile par la complexité, les inconnues et la désinformation liée aux intérêts en jeux sur le sujet.
En ce qui concerne mon avis personnel, il peut se résumer en disant que je suis partisan de toute recherche fondamentale maîtrisée.
La maîtrise en matière de
recherche fondamentale s'applique tant en matière de contrôle des incidences pratiques immédiates intrinsèques qu'en matière de détention d'un accroissement de connaissances.
Dans ce sens, je suis partisan du développement de la recherche fondamentale sur la fusion nucléaire, comme sur les OGM et la plupart des thèmes qui permettent un accroissement des connaissances.
En revanche, je suis très hostile aux pratiques du Dr Folamour et, donc, à toute
recherche appliquée à une discipline non maîtrisée dans ses incidences potentielles.
Dans ce sens, je suis à priori, en fonction de mon degré de connaissances, hostile au projet Iter en l'état de nos connaissances car il s'inscrit comme projet de recherche appliquée, les décisionnaires n'étant pas les acteurs dotés de la pertinence requise en la matière.
Dans un autre ordre de recherche appliquée, je condamne très fermement l'expérimentation d'OGM en espace libre dont il est su que l'expérimentation est non contrôlée, non contrôlable et ses effets irréversibles.
En terme de probabilités, ces expérimentations devraient conduire de manière irréversible à la disparition de gènes récessifs au profit de gènes dominants sans que les incidences ne soient maîtrisées. Mais je sors, ici, du sujet du nucléaire, bien que cet exemple illustre l'objet de ce post relatif à la qualité et aux enjeux de la recherche.