a écrit :Fondation d'un "Pôle de renaissance communiste" rassemblant des orthodoxes
AFP | 18.01.04 | 13h23
Le "Pôle de renaissance communiste" a été créé au cours d'une convention nationale réunie samedi et dimanche à Paris à l'initiative de la Fédération nationale des associations pour la Renaissance communiste (FNARC), a indiqué à l'AFP son porte-parole Georges Gastaud."Il ne s'agit pas de constituer, pour le moment, un nouveau parti", a précisé M. Gastaud, mais plutôt de "coordonner et organiser l'action de tous ceux qui se retrouvent des positions marxistes-léninistes". Déjà plus d'un millier de militants ont manifesté leur adhésion à cette démarche, a-t-on précisé de même source."C'est une étape", a reconnu M. Gastaud, "il s'agit pour nous de franchir un cap" en regroupant des initiatives éparpillées jusque là de tous les militants communistes qui ne se reconnaissent pas dans la direction actuelle du PCF qualifiée de "mutants liquidateurs qui ont détruit le parti". "Nous voulons revenir aux positions prises lors du congrès de Tours (décembre 1920, ndlr)", a-t-il ajouté et "nous séparer des réformistes" qui, selon eux, ont dévoyé le PCF.Affichant l'emblème de la faucille et du marteau, revendiquant un soutien indéfectible au régime de Fidel Castro à Cuba et militant pour un référendum en France contre le projet de constitution européenne, le nouveau "Pôle de renaissance communiste" annonce la couleur : rouge.Dans un manifeste, texte fondateur du pôle, adopté samedi, le Pôle présente un "programme de résistance et de reconquête populaire pour le socialisme en France". Il dénonce "le caractère exterministe du capitalisme" car, selon son porte-parole : "si la capitalisme n'est pas abattu, c'est la mort qui attend l'humanité". Côté stratégie, il a été décidé d'organiser "un rassemblement populaire contre l'Europe supranationale du capital". Et notamment d'intensifier la campagne de signatures pour exiger un référendum et appeler à voter contre le projet de constitution européenne.Un "comité politique national" devait être élu dimanche après-midi, composé d'une trentaine de personnes, avec une présidence qui regroupera plusieurs personnalités dont le député du Nord, Georges Hage et Jean-Pierre Hemmen, actuel président du FNARC. Georges Gastaud en sera le porte-parole.
Alors, vous en pensez quoi, finirons-t-ils complétement marginalisés comme les autres scissions? S'agit-il d'une machiavelique manoeuvre pour créer une alternative (du type voie de garage) à l'extrême gauche trotskyste? Pourrons faire quelque chose avce eux?
Je me permets de remarquer que Hage est un stalinien devant l'éternel et qu'il nous déteste amablement.