Oui qu' est-ce qu' il y avait de pire au C.L.T ?
Et toi Stef, tu veux les combattre comment les directions syndicales ? C a m' intéresse beaucoup !!!
a écrit :
Et qu'est-ce qui va changer ? Rien. Car la même politique de rationnement imposée aux établissements va continuer.
a écrit :Mettre sur pied un système de santé qui réponde vraiment au service de la population, cela voudrait dire aussi changer un certain nombre de pratiques corporatistes, qui font que les médecins s'installent là où ils en ont envie, et pas là où c'est le plus nécessaire, que les règles qui fixent l'ouverture d'une nouvelle pharmacie tiennent compte de la concurrence entre officines, et pas des besoins de la population.
a écrit :
"Je suis persuadé que si l'on avait une permanence de soins en ville correctement organisée et correctement assurée, les services hospitaliers d'urgence pourraient travailler dans de bien meilleures conditions", a déclaré dimanche le ministre de la Santé Jean-François Mattei, pour qui "il y a eu une insuffisance de médecins impliqués dans le système de gardes".
(stef @ lundi 1 décembre 2003 à 16:45 a écrit : Daisy,
J'ai collé 2 citations. Point.
Je n'ai pas dit et ne pense pas que le rapporteur soit un agent de Mattéi.
A chacun de tirer sa conclusion de ces deux citations.
Tu veux la mienne ? Que le chaos qui traine dans la tête du rapporteur est d'une amplitude digne d'une bombe H.
Quant au fait de bavarder sur les origines de la SS sans parler des plans de privatisation en cours, dans mon organisation, ça aurait beaucoup, beaucoup surpris... (Wolf dirait ça avec plus de dynamisme...)
Ca a peut-être à voir avec cette fixation qu'on fait de combattre le gouvernement....
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PS. Et faire des articles dans LO (à voir...) c'est très bien. Intervenir dans les milieux et les syndicats en défense de la SS, c'est beaucoup, beaucoup plus important . Surtout ces jours-ci alors que ton organisation a un certain écho....
Si je comprends bien, d'après l'ami Steph, étudier le passé ça ne sert à rien.
Je comprends mieux maintenant comment on peut aller raconter que la création de la Sécu est un acquis de la classe ouvrière suite à une situation révolutionnaire en 1945.
Bref... :whistling:
D'autre part, dans les CLT, ceux qui y assistent sont des habitués qui aiment très certainement les longs cours d'histoire, sinon ils seraient masochistes. Dans l'hebdomadaire LO on y met des articles sur l'actualité directe, et c'est notre publication la plus connue et diffusée. Faux procès de la part de Steph donc.
a écrit :Au lendemain de la guerre, en 1945, la Sécurité sociale prit le relais des Assurances sociales. Elle est souvent présentée comme une conquête de la classe ouvrière, durement acquise, par la lutte. Mais en fait, il n'y eut ni lutte, ni conquête. La Sécurité sociale fut, pour la bourgeoisie, le prix à payer pour la paix sociale
a écrit :L'Etat, en tant que défenseur des intérêts généraux de la bourgeoisie, instituait un système destiné à rassurer les travailleurs sur leur avenir, sans lequel le patronat aurait risqué de se retrouver face à des revendications de salaires destinées à permettre aux travailleurs et à leur famille de se soigner.
a écrit :C'est de Gaulle qui présida à sa mise en place.
a écrit :La sécurité sociale était, comme les Assurances sociales, financée par des prélèvements sur les salaires, pas sur les profits.
a écrit :pour les assurances sociales le salarié verse une cotisation de 6% de son salaire, l'employeur une cotisation égale à 10% du salaire qu'il verse ; pour les accidents du travail et les allocations familiales, les cotisations sont entièrement à charge de l'employeur.
a écrit :Donc il semble bien que les travailleurs étaient d'humeur revendicative....
a écrit :Echos la Sécurité sociale.
Le CGT et la CFTC ont engagé la bataille électorale pour la Sécurité Sociale. De nombreux ouvriers se disent : "il va falloir encore voter pourquoi ?"
La bourgeoisie, aidée par son Etat, a réduit notre pouvoir d'achat à un tel point que nous vivons tous au jour le jour.
La Sécurité sociale, qui garantirait l'ouvrier contre la misère, le chômage ou la maladie, serait une belle conquête sociale.
Mais actuellement, comment parler de sécurité pour les travailleurs quand l'ouvrier en bonne santé, qui travaille à la cadence maximum, avec de longues journées, n'arrive pas joindre les deux bouts.
"La Sécurité Sociale, c'est la liberté garantie par la suppression du souci du lendemain", dit un tract de la CGT. "Vous n'aurez pas le minimum vital, peu importe vous avez la Sécurité Sociale".
Nous faire croire, dans le but d'obtenir quelques places dans une administration, qu'une loi bourgeoise peut nous garantir "contre le souci du lendemain", à un moment où l'inflation ruine chaque jour davantage les classes pauvres, où le chômage et la guerre sont de plus en plus menaçants, c'est le comble de l'impudence et du cynisme.
La CFTC et le CGT essaient de nous détourner de nos revendications en nous donnant un os à ronger. Nous ne voulons pas d'aumônes de la Sécurité Sociale ; nous exigeons un salaire qui nous permette de vivre.
(extrait de la voix des travailleurs, de chez Renault, 16/4/47 publié dans Lutte de classes n° 89 du 26 avril 1947)
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