Et le lundi de Pâques, jour des œufs en chocolat.
Les enfants sont doublement contents.
Sans être marxiste, le pape François a accepté le dialogue avec ce courant de pensée. En 2013, à la suite de ses prises de position antilibérales, des conservateurs américains l’avaient accusé d’être un partisan du « néo-socialisme ».
Le 10 janvier 2024, François recevait une délégation du groupe Dialop, qui prône le dialogue entre socialistes, communistes, marxistes et chrétiens.
Le pape François, mort ce lundi 21 avril 2025, ne lisait pas uniquement les classiques religieux. Il entretenait un certain rapport avec la gauche. Dans son livre d’entretiens avec Dominique Wolton, publié en 2017, il confiait même qu’une femme, Esther Balestrino de Careaga, lui avait « appris à penser la réalité politique », en précisant qu’« elle était communiste ». Il avait fait connaissance de cette femme, assassinée par la suite par la dictature, en 1953 alors qu’elle était cheffe de département dans un laboratoire où il travaillait avant de se faire curé.
« Je me rappelle qu’elle m’avait fait lire la condamnation à mort des (époux) Rosenberg » arrêtés pour espionnage au profit de l’URSS avant d’être exécutés en 1953 malgré une campagne mondiale pour leur libération, rapportait-il. « Elle m’a donné des livres, tous communistes, mais elle m’a enseigné à penser la politique », relatait-il. Dans le même ouvrage, il parlait de l’exploitation des sols pour l’agriculture intensive.
Une rencontre avec les marxistes
Cela ne faisait pas pour autant de Jorge Bergoglio un marxiste. Il a partagé la critique de la dérive de la théologie de la libération vers le marxisme de son prédécesseur, le pape Benoît XVI. Mais il acceptait le dialogue. Dans un entretien au quotidien turinois la Stampa en décembre 2013, il précisait sa pensée : « L’idéologie marxiste est erronée. Mais, dans ma vie, j’ai rencontré de nombreux marxistes qui sont des gens très bien. »
C’était alors une manière de répondre à Stuart Varney, commentateur de confession anglicane de la très conservatrice chaîne de télévision états-unienne Fox News, qui venait de l’accuser d’être partisan du « néo-socialisme ».
Byrrh a écrit :Faute de pouvoir identifier la personne qui partageait les jours de feu M. Bergoglio, mes condoléances iront à Michael Löwy, dont les "affinités révolutionnaires" (et pontificales) sont aujourd'hui en deuil...
com_71 a écrit :Byrrh a écrit :Faute de pouvoir identifier la personne qui partageait les jours de feu M. Bergoglio, mes condoléances iront à Michael Löwy, dont les "affinités révolutionnaires" (et pontificales) sont aujourd'hui en deuil...
Pour - un peu - initiés, mais elle est quand-même bien bonne, celle-là.
satanas 1 a écrit :Je ne sais pas s'il s'agit d'une allusion à cette pieuse homélie du marxiste "hétérodoxe" Michael Löwi, dont la prose est si prisée par le porte-parole de nos ex-cousins du NPA: https://blogs.mediapart.fr/michael-lowy ... du-capital
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