Joyeux Noël...

[artza]

Bande de théocompatibles

[Gayraud de Mazars]

Salut camarades,

Le seul cadeau des banques pour les pauvres si j'ose dire, le soir du 31 décembre, c'est de verser des dividendes aux clients possédant un livret pour leur épargne à hauteur de 2,5 %, et encore cela va être raboté à 1,75% en février 2025 ! Maigre somme pour une année d'économie des travailleurs enfin se qui peuvent...

Cela serait presque de la charité mal ordonnée vue se qu'elles empochent les banques sur les pauvres (agio, rejets de chèques...) ! On est si loin des vrais bourgeois du CAC 40 et leurs millions à milliards, empochés chaque année !

Un jour il n'y aura plus de pauvres, plus de banques privées qui saignent l'ouvrier quand ça va mal, que des Hommes libre vivant selon leurs besoins, cela sera beau le communisme !

Fraternellement,
GdM

[Gayraud de Mazars]

Salut camarades,

Comme on dit en occitan dans ma langue maternelle...

Als amics del FALO
Bon bout d'an ! Benvenguda a l'Annada 2025.
Alara a l’an que ven, que se siam pas mai que siguem pas mens...

Aux amis du FALO
Bonne fin d'année ! bienvenue à l'année 2025.
Alors à l'année qui vient, que si nous ne sommes pas plus, que nous ne soyons pas moins !

Fraternellement,
GdM

[Zorglub]

Bande de théocompatibles

On fête le déluge de cadeaux, les chapons, les bûches de Noël, les balades en rennes, les kugelhopfs à foison, les panettones à gogo, et bien sûr l'orignal au chocolat.

On m'a offert :

- Primo Levi, Le système périodique, un essai autobiographique
- une magnifique Divine comédie avec de splendides gravures de Gustave Doré
- un non moins magnifique Druillet - Lovecraft, des nouvelles dudit Lovecraft agrémentées des dessins de Druillet.

Pour la bonne année, faudra lutter pour le socialisme.

[Gayraud de Mazars]

Salut camarades,

Pour ma part j'ai eu droit comme cadeau, à la magistrale biographie de Jean Jaurès de Jean-Numa Ducange qui vient de sortir. Elle retrace la vie du tribun de Carmaux, d'où je viens.

Jaurès fut donc ce républicain assez modéré au départ, d’origine castraise qui se mit au service de la classe ouvrière et devint auprès des verriers et mineurs de Carmaux, socialiste. Il est à signaler que ce mouvement de balancier vers l’extrême gauche était assez rare pour les hommes politiques de l’époque, sans parler d’aujourd’hui !

On peut dire que Jaurès incarne Carmaux, pas seulement parce qu’il en fut son député dès 1893, mais il y a connu la condition ouvrière, les injustices, a défendu à sa manière la classe ouvrière. Il a su se faire aimer, lui l’intellectuel, dont se méfiaient les ouvriers. Mais, il parlait leur langue, celle du peuple, l'occitan, alors, il était devenu l’ami, qu’on appelait – : ” Nostre jan “.

C’est à Carmaux que Jaurès a gagné “ses galons de classe”, c’est ici que se dressa sa réputation internationale… Sans Carmaux, pas de Jaurès…

Jean Jaurès
De Jean-Numa Ducange

La description

Résumer la vie de Jean Jaurès (1859-1914) en quelques lignes est une gageure. Normalien, philosophe, professeur, député (à seulement 26 ans) ou encore journaliste, il est incontestablement un personnage emblématique de l'histoire de France.

Et pour cause : défenseur acharné des luttes ouvrières dès les années 1890 puis soutien inconditionnel d'Alfred Dreyfus, Jean Jaurès devient rapidement une figure de premier plan de la gauche. La gauche, d'ailleurs, il entend la fédérer pour la rendre puissante et incontournable dans le paysage politique français. C'est ainsi que, au début du XXe siècle, il crée le journal L'Humanité puis fonde la SFIO (l'ancêtre du Parti socialiste) et participe à l'internationale regroupant les grands partis ouvriers, avant d'être assassiné le 31 juillet 1914, à la veille du déclenchement de la Grande Guerre.

Mobilisant de nouvelles archives - fonds privés inédits de dirigeants de l'époque, bibliothèque personnelle de Jaurès, archives de la préfecture de police, mais aussi des fonds allemands et russes méconnus -, Jean-Numa Ducange porte un regard renouvelé sur le célèbre leader de la gauche, mettant notamment en lumière son influence locale, nationale, mais surtout internationale.

Des plus petits villages français jusqu'aux échos de ses discours dans toute l'Europe apparaît un député sensible à la langue occitane comme au concert diplomatique entre les nations, un défenseur de la République et de la laïcité, un orateur hors pair capable de parler aux paysans du Tarn comme aux militants aguerris, enfin un lettré délicat. La biographie de référence.

Fraternellement,
GdM

[com_71]

Sans Carmaux, pas de Jaurès…

Et sans Marx et Engels et la perspective de la prise de contrôle des rênes de la société, pas de socialiste conséquent. Jaurès n'était pas marxiste. La balle de la réaction a évité à ce socialiste réformiste honnête - espèce rare -, la confrontation avec les vraies tâches de l'époque de l'impérialisme et de la révolution.

[Kéox2]

Oui comme tu écris "socialiste réformiste honnête" espèce rare à l'époque de Jaurès et qui n'existe plus aujourd'hui.

[Zorglub]

Pour abonder, l'honnêteté ne fait pas une politique, le réformisme oui et ce n'est pas la nôtre.
Sans citer Marx et Engels, de libéraux de gauche à militants prolétariens, il y a Franz Mehring comme autre trempe que Jaurès.
Ca tombe bien, sa bio, par la bande, avec son Histoire de la social-démocratie allemande de 1863 à 1891 est dispo aux Bons caractères.
Pour un prochain cadeau, GdM.

[Gayraud de Mazars]

Salut camarades,

Merci camarade Zorglub, j'ai déjà l'Histoire de la social-démocratie allemande de 1863 à 1891 de Frantz Mehring parue aux éditions les Bons Caractères, et j'ai lu ce travail qui est une somme impressionnante, tu as raison de le conseiller.

Frantz Mehring était devenu un marxiste révolutionnaire conséquent et solide qui le resta jusqu'à sa mort en 1919, il voit bien le développement de la Social - démocratie allemande qu'il admirait devenue le Parti fleuron de l'Internationale Ouvrière, Parti avec tous ses clubs, associations, qui structurait à la base le mouvement ouvrier allemand par millions !

Longtemps persécuté par Bismarck, le SPD a su se développer à échelles larges mobiliser les masses prolétariennes et de la jeunesse, avec aussi les élections, ses élus, mais c'était avant la trahison d'août 1914 et la faillite de la IIe Internationale, qui vota à part Lénine et les bolchéviks, les crédits de guerre.

Fraternellement,
GdM