jamesdan a écrit :C'est d"ailleurs "amusant" puisqu'en 2024 les deux dernières ressources de l'impérialisme contre la révolution prolétarienne semblent en concurrence, à savoir un populisme fascisant et un "nouveau" Front populaire ! Ce qui voudrait donc dire que pour la classe capitaliste la révolution prolétarienne est bien en train de "pointer son nez" !
extrait intervention de Nathalie Arthaud, 22 juin 2024 a écrit :Camarades et amis, nous entrons dans une période mouvementée qui angoisse beaucoup des nôtres.
Le RN est peut-être à la porte du pouvoir, mais heureusement, et contrairement à tout ce que l’on entend, ce n’est pas encore le fascisme. (…) Ce n’est pas le contexte d’aujourd’hui, mais l’évolution réactionnaire que l’on connaît peut tout à fait nous y conduire. Les nazillons qui s’imaginent à la tête de milices pour cogner sur des immigrés, sur des grévistes ou sur des gauchistes comme ils les appellent, ils existent. Ils s’entraînent déjà à petite échelle et sont particulièrement actifs dans certaines villes. Et nul doute qu’il existe bien d’autres cadres potentiels à un mouvement fasciste, en particulier dans la police et dans l’armée, qui rassemblent à elles deux, bien plus d’apprentis fascistes que le RN qui est devenu, par bien des aspects, un parti parlementaire de droite extrême.
Des apprentis fascistes, il y en a aussi du côté de ce syndicat agricole, la Coordination rurale qui dans au moins un département s’est spécialisé, entre autres, dans l’intimidation des inspecteurs du travail, les recevant à coups de fusil.
Alors, oui, les cadres fascistes existent. Ce sont les troupes qu’ils n’ont pas encore. Mais si la crise s’aggrave et accule à la ruine des petits et grands possédants, ils les trouveront. Et il faut s’y préparer moralement et politiquement. Car ce n’est pas en manifestant et en scandant « Le fascisme ne passera pas » qu’on s’en débarrassera. Et ce n’est certainement pas en comptant sur des élections.
Dans un tel contexte, il faudra que les travailleurs soient organisés, apprennent à se protéger, à protéger leurs organisations par eux-mêmes. Il faudra qu’ils soient capables d’opposer aux milices fascistes leurs milices ouvrières et montrer autant de courage et de détermination qu’il y en aura dans le camp d’en face. Il faudra qu’ils aient conscience que, pour empêcher la victoire du fascisme, ils devront eux-mêmes monter à l’assaut du pouvoir.(...)
Notre perspective : l’organisation et l’unité des travailleurs
Devant le recul politique de la classe ouvrière, devant le profond recul de la conscience de classe qui ouvre la porte à des aventures mortelles, il n’y a ni baguette magique, ni raccourci. Il n’y a qu’une seule voie : défendre une politique de classe. Réveiller la conscience de classe qui sommeille, y compris chez les travailleurs les plus écrasés qui croient trouver le changement dans le RN...
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