par Louis » 28 Oct 2003, 12:32 
			
			en ce qui concerne lo 
 CITATION c'est un des très rare canard à relater, en y consacrant beaucoup de pages, ce qui se passe dans les entreprises. [/quote]
ci dessous la semaine de rouge : 
Atofina : Total...ment licencieur 
Flodor : En miettes 
Hôpital de Saint-Affrique (Aveyron) : Kouchner et Mattei, serial killers !!! 
Salaires de la fonction publique : Non à l'individualisation 
Conseil européen de mi-mandat : Blocages au sommet 
LCR-PCF : Echange de vues 
PS : Offensive de charme 
Algérie : l'éducation en grève : Bras de fer 
Italie : L'automne chaud 
soit une proportion non négligeable de nouvelles de boites (ailleurs dans le journal, un compte rendu du congrès cgt énergie, la rencontre d'OB avec les salariés d'air littoral etc etc)  
et c'est pas spécialement cette semaine 
la semaine derniere
Alstom : Non à l'union sacrée 
Emploi : La grande lessive 
Grève chez mc donald's : Délit de syndicalisme 
Kiabi : Elles ont gagné 
Assurance maladie : L'arme du "déficit" 
Service public de l'emploi : Démantèlement en cours 
Formation professionnelle : La boucle est bouclée 
Répression syndicale en Sibérie : Relever la tête 
Union européenne : L'Europe libérale en question! 
STM Roazhon (Rennes) : 100 % mobilisés 
Licenciements individuels : Empêcher les licenciements ; Juges et parties 
Rentrée syndicale : Nécessairement unitaire 
Retraites complémentaires : Des pierres dans les lentilles 
Déficit budgétaire : Le gouffre de la finance 
Fête de l'humanité : Que faire ? 
Toulouse AZF : Vers l'enterrement de l'enquête ? 
Contre-sommet de Cancún : kilomètre zéro 
Référendum sur l'euro en Suède : C'est non ! 
Palestine : Au bord du gouffre 
Irak : Retrait des troupes d'occupation 
Rentrée sociale : Recherche syndicalisme désespérément 
Tati : Empêcher les licenciements ; Rayés de la carte 
Impôts : Dans l'impasse budgétaire 
Assurance maladie : Ne pas se laisser endormir 
PCF : Une fête sous dilemme 
Incendies : Des moyens pour la prévention 
Palestine : L'impasse 
Egypte : Despotes incompétents 
Commémoration au Chili : D'un socialiste à l'autre 
OMC : Les altermondialistes contre-attaquent 
donc, a chaque fois, une proportion importante d'écho d'entreprises, de débats, etc etc Ce qui est vrai, c'est que rouge n'a pas la richesse des feuilles de boite, et qu'il traite l'actualité des boites  autrement 
un des derniers articles de rouge sur une boite : 
 CITATION Atofina
Total...ment licencieur
Non content de sa responsabilité dans les catastrophes d'AZF à Toulouse et de l'"Erika", TotalFinaElf poursuit sa politique de mépris des populations par des vagues de licenciements. 
Le groupe TotalFinaElf n'en fini pas de nuire. Responsable et coupable du naufrage de l'Erika comme de l'explosion de l'usine AZF de Toulouse, la direction poursuit sa gestion du groupe en supprimant des emplois dans sa branche chimie, Atofina. Dans la production des engrais, sa filiale Grande-Paroisse (plus connue sous le nom commercial d'AZF) supprime 260 emplois : 44 dans la région de Toulouse en fermant l'usine de Fenouillet et 216 dans la région rouennaise en liquidant trois ateliers.
La direction vante un plan "exemplaire et particulièrement humain". Il se distingue pourtant par une hypocrisie sans bornes. Depuis de nombreuses années, le groupe Elf d'abord, Total ensuite, cherche à se débarrasser de sa branche engrais, pas assez rentable au goût des actionnaires et détenteurs de stock-options. En 2001, juste avant la catastrophe de Toulouse, un plan de suppressions d'emplois était prévu avec, en particulier à Rouen, le passage à la sous-traitance du secteur des expéditions. Rappelons que cette (dés)organisation du travail est sans aucun doute la cause première de l'explosion. Le plan a été suspendu : les emplois ont finalement été supprimés du fait de la fermeture du site de Toulouse. L'histoire de la société sur les vingt dernières années, c'est la succession régulière de fermetures d'usines et de suppressions d' emplois : les habitants sinistrés de Toulouse mobilisés dans le collectif Plus jamais ça ne sont pas responsables de la fermeture de l'usine, contrairement aux mensonges propagés tant par la direction que par certains syndicalistes.
Hypocrisie : côté pile, le groupe, particulièrement influent au sein des industries chimiques, prône l'allongement de la durée de cotisations pour la retraite avec l'ensemble du patronat, côté face il use et abuse des mesures d'âge pour licencier sans être confronter à une résistance. La mécanique est parfaitement réglée : tous les deux ans, un plan supprime des dizaines d'emplois et licencie les plus de 55 ou 57 ans selon les besoins patronaux. La direction joue sur du velours car les conditions de travail dans les engrais (travail en continu, poussière, chaleur, charges lourdes, bruit et risques d'accidents) usent prématurément les salariés qui aspirent profondément à partir le plus tôt possible.
Hypocrisie toujours quand le mal nommé "plan de sauvegarde" parle de favoriser la création d'emplois par des entreprises locales dans les zones concernées. On croit rêver. Le groupe Total peut entretenir le quatrième PDG le mieux payé du pays mais il demande à des PME de sauver les emplois qu'il supprime. Le meilleur moyen de sauver les emplois, c'est de ne pas les supprimer. Et le groupe a évidemment tous les moyens de garder les salariés pour améliorer la sécurité et les conditions de travail. Enfin, TotalFinaElf se présente comme victime de ses partenaires (Rhodia et l'OCP) qui se retirent. Il est bien mal placé pour se plaindre des stratégies financières des autres groupes car il fait de même en cédant son site de Port-de-Bouc à une firme étatsunienne au mépris des emplois.
Dans cette partie de l'agglomération rouennaise, le monopoly des grands groupes financiers et industriels menace directement des centaines d'emplois. A la Grande-Paroisse viennent s'ajouter Aventis et Alstom, rachetés par Areva. C'est cette proximité, ainsi que les liens créés au moment des mobilisations du printemps, qui ont amené les syndicats CGT et SUD-Chimie de ces entreprises à se rencontrer pour agir ensemble, pour ne plus rester isolés face aux licenciements. Ils l'affirment, "licenciements, suppressions de postes, fermetures partielles ou totales d'entreprises, ce sont de toute façon des emplois en moins donc des chômeurs en plus" et incitent à les rejoindre "parce que le chômage et la menace du chômage pèsent sur toutes et tous. Celles et ceux qui ont un emploi sont culpabilisés, traités de nantis et sommés de s'estimer heureux d'avoir du travail, celles et ceux qui sont privés d'emploi sont humiliés, traités de feignants et rendus responsables de leur situation."
Frida Fuego[/quote]