Salut camarades,
Page 16 : "En conséquence, le Conseil scientifique propose de maintenir les crèches, les écoles, les collèges, les lycées et les universités fermés jusqu’au mois de septembre."
Cela serait du bon sens... Cela se passerait plutôt bien que mal, même si le "suivi pédagogique" des élèves en temps confiné c'est très compliqué, surtout dans les quartiers populaires, où les mômes n'ont pas tous les moyens de suivre.
Mais surgit l'inquiétude pour beaucoup de travailleurs... La rentrée du 11 mai 2020, pose problèmes aux collègues de travail (je suis prof en collège à côté de Dijon), aux parents, aux enfants... Tout le monde sait que les conditions sanitaires ne sont pas réunies pour la rentrée, et tout le monde ou presque est vent debout, contre cette mesure prise par Macron sans aucune concertation. On nous envoie à l'abattoir disent les collègues, craignant une deuxième vague du Covid 19...
Dans mon collège il sera très difficile d'avoir une restauration scolaire, les transports en commun, cela sera problématique, les collègues dans une salle des profs exigüe comment éviter la contagion ?...
Et puis pour les gamins, comment adhérer aux règles de barrières sociales, cela sera très compliqué. Combien de collègues vont mourir du contact avec les élèves porteurs saints du virus... Tout cela se bouscule dans les têtes, on parle de boycott, de grève, de droit de retrait, pour le 11 mai !
Chacun sait que c'est pour que les parents puissent aller bosser pour les capitalistes que les enfants reprennent le chemin de l'école... Mais l'école n'est pas une garderie... Le 11 mai, c'est une usine à gaz au mieux ! Les syndicats enseignants (FO, CGT, FSU, Sud) montent tous aux créneaux sévèrement, exigeant des moyens au minimum des conditions sanitaires élémentaires, masques efficaces, gel ou savon, gants, tests, on est pas de la chair à patron, ni à Macron...
Fraternellement,
GdM
"Un seul véritable révolutionnaire dans une usine, une mine, un syndicat, un régiment, un bateau de guerre, vaut infiniment mieux que des centaines de petits-bourgeois pseudo-révolutionnaires cuisant dans leur propre jus."