Informations Ouvrières

Message par Valiere » 09 Juil 2012, 08:24

Le PCF et le PG font l'impasse sur cette question.
Il faut s'opposer à la ratification du traité car quand la règle d'or s'appliquera les "socialistes" nous diront : nous ne sommes pas responsables !
Au fait le MPEP soutient la campagne du POI, c'est une première car ces deux mouvements n'ont pas du tout la même histoire
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Message par abounouwas » 09 Juil 2012, 11:03

:headonwall:
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Message par redsamourai » 10 Juil 2012, 20:37

(Valiere @ lundi 9 juillet 2012 à 09:24 a écrit :Le PCF et le PG font l'impasse sur cette question.
Il faut s'opposer à la ratification du traité car quand la règle d'or s'appliquera les "socialistes" nous diront : nous ne sommes pas responsables !
Au fait le MPEP soutient la campagne du POI, c'est une première car ces deux mouvements n'ont pas du tout la même histoire

Et en attendant, le POI dit: "c'est l'UE qui est responsable"....!! pour ce que ça change....
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Message par Front Unique » 15 Juil 2012, 19:41

Mercredi 11 juillet 2012

L’EDITO d’INFORMATIONS OUVRIERES N° 208
par Daniel Glückstein,
Secrétaire national du POI.


Improbable “intérêt général”

« Préparer ensemble les réformes, (…) élaborer une feuille de route économique et sociale », et pour cela établir « un agenda partagé »: tel est, selon François Hollande, l’objectif de la conférence sociale, qui devrait « dans la durée » traiter des retraites, du financement de la Sécurité sociale, de l’emploi, des contrats de génération, etc.

Et cela, « pour rendre ensuite les arbitrages les plus conformes à l’intérêt général et au dialogue social qui y contribue ».

Dans les colonnes de L’Humanité, Luc Bérille, secrétaire général de l’UNSA, se félicite de cet « espace de dialogue » qui permettra à « chacun — patronat, syndicats — (…) d’adapter ses positions » et de renoncer à « défendre chacun de son côté sa propre politique ».

Le but serait-il que les syndicats ouvriers — au nom de « l’intérêt général » — renoncent à défendre les intérêts particuliers des salariés ?

Au nom de la CFDT, Laurent Berger se déclare, lui, « favorable à constitutionnaliser le dialogue social ».

Quant au cadre budgétaire fixé par Bruxelles, il s’y plie: « Les marges de manœuvre sont faibles. Les salariés ont d’ailleurs eux-mêmes intégré les limites budgétaires et le fait qu’il n’existe pas de solution miracle. »

Et de préciser que dans le domaine fiscal, « les orientations avancées par le gouvernement vont dans le bon sens ».

Cette vision de la conférence sociale où patrons et syndicats ouvriers devraient partager la même démarche, les mêmes objectifs, et surtout le même cadre budgétaire imposé par Bruxelles, porte un nom: le corporatisme.

Certes, nous ne sommes plus à l’époque de la charte du travail de Pétain, ni même des tentatives d’association capital-travail voulues par le général de Gaulle dans les années 1960…

Le contexte est différent: c’est celui de l’Europe de Maastricht-Lisbonne-Amsterdam, voire demain du TSCG.

Mais cela n’est pas pour rassurer.

La zone euro est entrée en récession.

Les « plans sociaux » tombent en cascade.

Des dizaines, voire des centaines de milliers d’emplois sont directement menacés.

La catastrophe est imminente.

Que faire ?

Les « marges de manœuvre » sont quasi inexistantes, prétend Berger.

Précisons: tout gouvernement qui renonce à rompre avec la discipline budgétaire et institutionnelle imposée par Bruxelles se prive, de ce fait, de tout instrument d’intervention pour bloquer les licenciements et préserver les emplois.

Faudrait-il pour cela tout sacrifier à la recherche d’un improbable « arbitrage conforme à l’intérêt général » ?

Quel intérêt général ?

A PSA, par exemple, quel est l’intérêt général commun à la famille Peugeot et aux 3 000 familles ouvrières qui dépendent du maintien de tous les emplois à Aulnay ?

Chacun le comprend: s’engager dans cette voie serait ouvrir la porte au chaos, à la désintégration sociale et au démantèlement de la démocratie dont l’indépendance syndicale est un pilier.

Des marges de manœuvre, la lutte de classe peut s’en ouvrir.

La question clé demeure l’indépendance du mouvement ouvrier, et particulièrement des organisations syndicales assurant la défense des intérêts matériels et moraux des salariés, sans soumission au cadre imposé par Bruxelles.

Dans tous les domaines, l’issue est dans la rupture du lien de subordination avec l’Union européenne, dans la rupture avec la dictature de la troïka (FMI-Union européenne-Banque centrale européenne). Et, pour commencer, dans la mobilisation contre la ratification du nouveau traité TSCG.
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Message par Harpo » 16 Juil 2012, 01:20

Cette conclusion (d'ailleurs en contradiction avec les quelques propos timides sur la lutte de classe qui la précèdent dans ce texte) est sidérante de la part d'un parti dont une fraction se prétend encore trotskiste :

a écrit : Dans tous les domaines, l’issue est dans la rupture du lien de subordination avec l’Union européenne, dans la rupture avec la dictature de la troïka (FMI-Union européenne-Banque centrale européenne). Et, pour commencer, dans la mobilisation contre la ratification du nouveau traité TSCG.



Il est bien évident pour le POI que les capitalistes français ne sont pour rien dans tout les licenciements ni dans la misère qui frappe une fraction croissante de la classe ouvrière. C'est la troïka étrangère (FMI-Union européenne-Banque centrale européenne) qui est responsable de tout. Il suffit de redonner tout le pouvoir aux capitalistes français pour que la classe ouvrière de ce pays s'en sorte.
Il est bien inutile de lutter pour préserver son emploi, son salaire, ses services publics... Les travailleurs qui luttent sur le terrain de la lutte sociale ont tout faux, il suffit de se mobiliser contre la ratification du nouveau traité TSCG pour que tout s'arrange. Quand enfin ces imbéciles d'ouvriers de PSA et ces abrutis de militants de LO auront compris ça, l'avenir sera radieux.
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Message par Valiere » 16 Juil 2012, 09:05

Harpo, ta lecture est partielle
Il ne s'agit pas de dédouaner la responsabilité des capitalistes hexagonaux ou autres mais de bien expliquer les enjeux de la ratification du traité de Bruxelles.
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Message par redsamourai » 16 Juil 2012, 09:22

Faux: je te propose de lire la conclusion de l'article, qui suit l'évocation des licenciements à PSA!!!

"Dans tous les domaines, l’issue est dans la rupture du lien de subordination avec l’Union européenne, dans la rupture avec la dictature de la troïka (FMI-Union européenne-Banque centrale européenne). Et, pour commencer, dans la mobilisation contre la ratification du nouveau traité TSCG."


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Message par Valiere » 16 Juil 2012, 10:29

Alors !? Cela n'infirme pas ce que j'ai écrit !
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Message par redsamourai » 16 Juil 2012, 12:46

Bien sûr que si, ça infirme chacun des aspects de ta réponse:

cela dédouane la responsabilité des capitalistes français, et les suppressions de postes à Peugeot n'ont strictement RIEN A VOIR avec la ratification du traité.
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Message par Valiere » 17 Juil 2012, 07:52

Le respect des directives européennes et celui, demain du traité oblige les gouvernements à ne pas intervenir contre les licenciements...
On ne peut pas dire et répéter à chaque fois : c'est la faute à l'Union européenne ni non plus nier que cette UE est un carcan !
Valiere
 
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