a écrit :
Les principales techniques d’intervention comportementales
Il existe de nombreuses méthodes éducatives correspondant à différentes théories de l’apprentissage.
Voici une présentation succincte des 3 techniques d’intervention comportementales les plus connues et reconnues : le programme TEACCH ; le programme ABA ; le programme de Lovaas.
1. Le programme TEACCH
2. Le programme ABA
3. Le programme de Lovaas
1. Le programme TEACCH
Le programme TEACCH (Treatment and Education of Autistic and related Communication handicapped Children) est un programme de traitement et d'éducation pour les enfants de tous les âges, atteints d'autisme et de troubles apparentés au développement.
Le programme TEACCH a été élaboré dans les années 60 par Eric Schopler et ses collaborateurs de l'Université de Caroline du Nord. On l’a adopté partout aux Etats-Unis et dans plusieurs pays d’Europe.
Les principes durables qui sous-tendent le Programme TEACCH sont :
l'origine organique de l'autisme
la collaboration entre professionnels et parents
l'optique "généraliste" de la prise en charge
des services complets, coordonnés et communautaires assurés pendant toute la vie de la personne autiste
le caractère individuel de la prise en charge.
Les objectifs du programme sont :
fournir des stratégies pour soutenir la personne autiste durant toute sa vie
favoriser l’autonomie à tous les niveaux de fonctionnement
s’adapter aux besoins individuels des personnes autistes.
Les idées clé sont la tolérance, le comportement, l’acceptation et le développement personnel plutôt que la normalisation.
Le programme TEACCH tente principalement de développer l’autonomie de l’enfant dans les 3 sphères importantes de sa vie : le milieu familial ; le milieu scolaire et la communauté.
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En se fondant sur leurs observations, Schopler et Reichler ont conclu que l'autisme était sans doute causé par une anomalie cérébrale inconnue.
Ils s'orientèrent vers la compréhension de ce dysfonctionnement et se mirent à développer des environnements favorables aux besoins cognitifs des autistes.
De leur côté, les parents quittèrent enfin le banc des accusés et furent considérés eux aussi comme des victimes mais, surtout, comme les principaux agents d'une meilleure adaptation de leur enfant.
En 1966, Schopler et Reichler expérimentèrent de manière empirique leurs notions neuves en matière d'autisme.
Dans le cadre d'une demande de subvention fédérale, ils proposèrent un projet de recherche dans le but de développer et de mettre en application des programmes de traitement individualisé pour chaque enfant.
Après avoir défini un plan de soins, le projet se proposait de le mettre sur pied en formant les parents à des techniques d'intervention spécifiques et en les aidant à améliorer leurs interactions avec leurs enfants.
Cette innovation connut un véritable succès et beaucoup de parents contribuèrent aux programmes d'intervention par des idées originales.
En raison de leur handicap, les personnes autistes perçoivent le monde d'une manière particulière.
Un objectif du programme consiste à comprendre les implications de ces lacunes cognitives et à utiliser cette compréhension pour combler le fossé entre leur mode de pensée et les nécessités de la vie en société.
La vision globale du Programme TEACCH appréhende les enfants dans le contexte de l'ensemble de leurs capacités, de leurs déficits et de leur situation familiale spécifique.
Le modèle "généraliste" a été développé pour éviter de s'appesantir sur un seul aspect de l'enfant et de le découper en morceaux (parole, attitude en société, etc.).
Cette vision globale aide les intervenants à mieux comprendre le point de vue des parents.
Si certaines stratégies générales servent pour tous les patients autistes et leurs familles, leur mise en application diffère selon chaque situation individuelle.
Ainsi, un objectif éducatif pour un enfant peut recourir à la parole parce que l'enfant communique verbalement, et recourir à des images ou à des objets dans le cas d'un enfant non verbal.
Dans l'établissement du plan d'intervention, on s'adapte aussi aux contraintes temporelles et autres obligations des familles.
En somme, l'orientation générale du programme TEACCH est de développer l'autonomie de la personne autiste dans son milieu familial, dans son milieu scolaire et dans la communauté.
Pour ce faire, on cherche d'abord à améliorer les compétences et l'adaptation des comportements de l'enfant : au besoin, on conçoit même un environnement spécial pour favoriser cet apprentissage.
Depuis plus de vingt ans, TEACCH offre une structure de services très élaborée qui vise à ce que les autistes et leurs familles puissent avoir accès à de multiples ressources, et ce, à diverses étapes de leur existence.
À travers les années, plusieurs évaluations du programme TEACCH ont signalé des résultats positifs à différents niveaux : la satisfaction générale des parents, l'amélioration comportementale des enfants, leur intégration sociale, etc.
Le programme, tout comme son principal fondateur, ont d'ailleurs reçu plusieurs distinctions.
2. Le programme ABA
L’ABA (analyse comportementale appliquée) est à la fois une approche, un programme ainsi qu'une méthode élaborée selon la méthodologie scientifique, avec données et vérifications, validations et modifications selon les résultats.
L'analyse comportementale remonte sans doute aux premiers travaux de Frederic Skinner.
Ce chercheur a été l'un des premiers à démontrer que, chez les animaux, des récompenses alimentaires (comme conséquences positives immédiates à la suite d'un comportement visé) induisaient des changements comportementaux.
Il peut être difficile d'admettre que, comme les animaux, les humains peuvent réagir positivement à la suite de quelque renforcement.
Cependant, de façon évidente, tout nouveau comportement (animal ou humain) est susceptible de disparaître après un certain temps s'il est essayé sans jamais être récompensé.
L'ABA utilise donc les théories comportementales et réunit les conditions maximales pour que l'enfant autiste ou handicapé puisse atteindre le maximum de son potentiel.
Le comportement problématique de l’enfant est étudié afin de comprendre de qui le motive.
Une fois que l’intervenant en a identifié la raison, il peut modifier celui-ci par des exercices adaptés.
Les parents ont besoin de formation ; comme ils sont partie intégrante du plan d’intervention de la méthode, l’enfant peut généraliser les compétences qu’il apprend.
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Dans l'optique de l'ABA, les difficultés reliées à l'autisme proviendraient en grande partie d'un blocage de l'apprentissage, et pourraient être surmontées par un entraînement intensif.
Au départ, un "consultant" (ou "analyste comportemental") initie les parents et les intervenants à la pratique de l'ABA.
Il établit le programme, qui détermine très exactement quels apprentissages l'enfant doit faire et la façon d'y parvenir.
Ultérieurement, le consultant évaluera et réajustera le programme en fonction des progrès de l'enfant.
Ensuite, des intervenants prennent part au processus. Il peut s'agir de parents d'autistes, d'éducateurs spécialisés ou de toute autre personne connaissant l'ABA.
Ces intervenants vont consacrer les heures nécessaires à l'apprentissage formel de l'enfant.
Celui-ci sera généralement seul, mais les principes de l'ABA pourraient éventuellement s'appliquer à un petit groupe, ou même à une classe.
Pour devenir un bon intervenant ABA, une formation appropriée est nécessaire. Une personne intéressée par cet engagement devrait faire preuve d'enthousiasme et d'imagination, tout en sachant se plier à des instructions précises.
Il faut aussi adorer les enfants, être patient, discipliné et responsable.
Pour leur part, même si les gens du milieu scolaire se sentent généralement moins concernés par la formation individuelle, ils devraient être associés à la démarche; les progrès des enfants en cause les touchent directement, puisque c'est aussi dans le cadre de leur activité que l'enfant apprend ou stagne...
Soulignons que tous les intervenants, quels qu'ils soient, doivent travailler de concert : l'enfant autiste a besoin de constance et de continuité, de messages les plus univoques possible.
Pour progresser de façon notable, le jeune autiste ne doit pas recevoir de messages contradictoires.
D'autre part, la conformité permet de consolider et de généraliser les acquis. Ainsi, c'est tout l'entourage de l'enfant qui doit être impliqué, et pas seulement les intervenants.
Ce travail d'équipe s'avère essentiel pour l'optimisation des résultats.
L'ABA cherche à prévoir avec précision tous les facteurs relatifs à l'apprentissage envisagé : on spécifie au départ son contenu, la méthode à employer, le temps nécessaire à l'atteinte de chaque objectif, l'évaluation ultérieure des résultats et les rectifications possibles.
On détermine aussi les réactions des intervenants et l'application de l'approche dans les différents environnements de l'enfant.
Selon Catherine Maurice, cette méticulosité et cette précision ont permis à des enfants de devenir "indiscernables" de leurs pairs en seulement quelques années de travail.
Le programme se concentre autour d'exercices dits "par essais distincts" (discrete trial ou DT), que l'enfant pratique avec un thérapeute pour apprendre à parler, à jouer et à se comporter avec les autres.
Ces exercices sont conçus pour lui.
Il existe déjà un corpus commun de programmes que tous les participants devront suivre. Cependant, chaque objet utilisé pour un apprentissage particulier est choisi en fonction de l'enfant, selon ses goûts, ses envies, ses habitudes et ses centres d'intérêt.
La cadence des exercices a aussi son importance. Parcourir en vitesse les différents programmes pourrait induire des résultats fragiles, ou une acquisition de compétences inutilisables dans la vie de tous les jours...
Un bon consultant prévoira donc le temps nécessaire pour effectuer un apprentissage et pour le maintenir.
On dit d'ailleurs qu'une compétence doit être "généralisée" : il faut donc insister sur l'importance de son application dans différents milieux, avec différentes personnes.
Il faut que l'enfant puisse l'utiliser par lui-même dans n'importe quelle situation.
Aussi, les compétences qui sont enseignées efficacement durant les exercices d'essais distincts doivent être répétées dans le cadre "naturel" de vie. Sinon, l'enfant ne pourra pas les maîtriser correctement. Passer de la "maîtrise" à "l'appropriation" d'une compétence exige un certain temps et beaucoup de soutien.
L'ABA est surtout identifiée par la pratique des essais distincts, bien qu'il ne s'agisse que de l'une de ses applications : rappelons que l'enfant doit pouvoir progresser partout où il se trouve.
Lovaas (parmi d'autres) notait très clairement qu'un programme comportemental est une intervention globale, menée partout, à tout moment possible de la période éveillée.
En concordance avec l'approche comportementale adoptée, on doit marginaliser les comportements reliés à l'autisme.
Pour ce faire, le consultant apprend aux intervenants à renforcer les comportements souhaités.
Ce renforcement est positif : les mauvais comportements sont ignorés, ou corrigés de façon neutre.
On ne fait que récompenser les bons, jusqu'à ce que le niveau de renforcement diminue vers un seuil typique. Par exemple, devant une compétence bien maîtrisée par l'enfant, les éloges habituels se transformeraient graduellement en un sourire, etc.
Dans le cadre scolaire, la pratique vaut tout autant, même si l'élève n'y fait pas d'exercices par essais distincts au sens strict.
Idéalement, un intervenant devrait poursuivre à l'école le travail amorcé à la maison; ce souhait est rarement concrétisé dans les faits.
Pourtant, un assistant compétent faciliterait sans doute le travail du professeur et consoliderait le travail commencé par l'enfant.
3. Le programme de Lovaas
Ce programme a été développé par Ivar Lovaas, un psychologue-chercheur, dans les années 60 à l’université de Californie à Los Angeles (UCLA).
Le programme de Lovaas est un programme de stimulation précoce, conçu en fonction des enfants autistes.
Il s'agit d'un programme structuré et intensif, basé sur des théories comportementales et découlant de l'observation directe de jeunes élèves.
Lovaas part de la constation de l’existence, chez l’enfant autiste, de nombreux déficits comportementaux, lesquels doivent être comblés pour qu’il puisse devenir une personne socialement adaptée.
Par conséquent, selon Lovaas, les méthodes d’éducation et l’environnement de l’enfant doivent être adaptés à ses besoins particuliers.
Le chercheur part du postulat que plus l’enfant autiste est stimulé jeune, plus il a des chances de progresser sur le plan des apprentissages.
Les objectifs du programme sont d’enseigner à l’enfant à développer les habiletés
suivantes :
l’attention
l’imitation
le langage réceptif et expressif
les habiletés préscolaires
l’autonomie personnelle.
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Dans le but d'accroître les facultés d'apprentissage de jeunes en proie à des troubles envahissants du développement, ainsi que des enfants autistes, Lovaas expérimente alors auprès d'eux des méthodes inspirées de l'analyse comportementale de Skinner (1959).
Devant le constat d'améliorations perceptibles, Lovaas poursuit ses recherches avec une approche expérimentale et son traitement s'érige rapidement autour de l'application des principes du conditionnement opérant (utilisation de renforcements et de punitions).
De 1965 à 1972, il se concentre principalement sur l'identification de variables inhérentes à un traitement efficace de l'autisme.
Graduellement, plusieurs projets le conduisent vers l'adoption de principes de base qui parachèvent sa méthode au milieu des années 80.
Idéalement, les enfants admis au programme doivent être âgés de moins de quatre ans, afin d'optimiser les chances de progression.
En effet, plusieurs études portant sur le développement du cerveau et sur la stimulation précoce mènent au constat suivant : plus l'enfant est stimulé jeune, plus il a de chances de progresser dans ses apprentissages.
Le programme comme tel est structuré et intensif : il s'échelonne sur plus de trois ans, douze mois par année, à raison de 40 heures par semaine.
Selon Lovaas ce facteur d'intensité, tout comme l'âge de l'élève, sont primordiaux lorsqu'on vise une récupération complète.
Toutefois, pour améliorer ou modifier un comportement ciblé, le programme peut très bien ne s'appliquer que quelques heures par semaine ou pendant des vacances scolaires.
Pendant les premières années, le traitement s'effectue au domicile de l'enfant.
Les parents sont intimement liés à cette démarche et sont supervisés par un psychologue clinicien.
Des éducateurs, ayant reçu une formation de six mois et connaissant d'emblée les objectifs du programme, aideront normalement la famille à soutenir l'intensité des exercices de stimulation.
Par ailleurs, les expériences montréalaises et la recherche démontrent que les parents peuvent très bien appliquer ce traitement eux-mêmes et ne recourir à l'aide de professionnels qu'au besoin.
Période de test
Lorsque des parents se montrent enclins à appliquer le traitement de Lovaas auprès de leur enfant, on peut leur recommander une période d'essai de trois mois.
Un test, le Early Learning Measure, est administré avant et après un trimestre de traitement.
Cet instrument évaluera la pertinence de la méthode pour l'enfant en calculant ses possibilités de progression.
En fonction de ces résultats, les parents choisiront alors de poursuivre le traitement ou de s'orienter vers un autre type de service.
Par ailleurs, trois mois suffisent normalement pour constater des progrès, ce qui permet aux parents de considérer le rapport "coût/bénéfice" du traitement, c'est-à-dire l'équation entre le temps, l'argent et l'énergie investis en fonction des résultats présents et éventuels.
À la suite du processus d'évaluation, on définit un plan d'intervention en fonction des forces et des faiblesses de l'enfant, et on le réajuste au besoin.
Première année du programme de Lovaas
En général, lors de la première année, le but du traitement consiste à réduire l'automutilation et les comportements agressifs.
L'enfant doit aussi apprendre à formuler des demandes verbales élémentaires et à répondre à des consignes simples.
Un autre but important est de promouvoir l'extension du traitement dans la famille.
Deuxième année du programme de Lovaas
Durant la deuxième année, on préconise davantage l'enseignement du langage expressif et abstrait.
Le traitement s'étend ensuite dans la communauté de l'enfant en vue d'intégrer ce dernier dans un groupe préscolaire.
Troisième année du programme de Lovaas
La troisième année intensifiera l'apprentissage par l'enseignement de l'expression émotive et de tâches académiques comme la lecture, l'écriture, les mathématiques et l'apprentissage par observation à des fins d'insertion dans une classe ordinaire de première année.
Les techniques d'intervention
Le traitement se compose des procédés propres à la modification du comportement.
Ils consistent en l'indication, l'incitation, l'estompage, le façonnement, les renforcements, l'extinction, les punitions, la généralisation et le maintien des comportements adéquats.
Les techniques d'intervention consistent ainsi en différentes réactions du thérapeute.
Par exemple, ce dernier renforcera les comportements appropriés par une combinaison de stimuli alimentaires et sociaux, conçue pour attirer l'attention de l'enfant sur son entourage.
Graduellement, par l'action d'estompage, seuls les renforcements à caractère humain finiront par être utilisés.
Cette substitution accorde aux stimuli sociaux le pouvoir de contrôler les comportements de l'enfant.
Dans un autre ordre d'idées, le recours à de tels renforcements favorise la généralisation des apprentissages ; au quotidien, l'enfant est en effet plus susceptible de recevoir des signes d'approbation sociale plutôt qu'un renforcement tangible.
Parmi l'éventail de réactions possibles de l'intervenant, on retrouve aussi l'indifférence et la punition.
Pour sa part, cette dernière allie une réprimande verbale et une manifestation conséquente (par exemple, dire «non» fermement et isoler l'enfant, ou lui donner une tape sur les cuisses).
L'indifférence sera par ailleurs utilisée à l'occasion face à des comportements d'automutilation, et entraînerait apparemment leur diminution.
Résultats du programme Lovaas
Notons que les résultats de ces méthodes varient selon les cas.
De plus, plusieurs facteurs physiques et environnementaux peuvent amoindrir les chances de progression de l'enfant.
Cependant, dans des conditions adéquates, des recherches ont prouvé que certains autistes pouvaient, par le biais de l'approche Lovaas, parvenir à fonctionner dans des classes normales et ce, sans présenter de retard notable face à leurs camarades.
Les lieux de développement du programme Lovaas
Actuellement, le programme se développe à plusieurs endroits, dont au New Jersey, en Californie et à Oslo, en Norvège.
Plus près de nous, une équipe montréalaise utilise les principes de base du programme Lovaas.
Cette équipe favorise les enfants autistes d'âge scolaire mais travaille également avec la clientèle adolescente et adulte.
A savoir
Il est bon de savoir qu'au début, le programme représente un facteur de stress important pour l'enfant.
Il est probable qu'il réagisse par des pleurs et des crises fréquentes.
Par la suite, les interventions amènent une structure quotidienne; il sait quelles sont les activités de sa journée et accepte plus facilement les demandes.
En second lieu, il faut rappeler que le traitement exige la présence de thérapeutes au domicile familial, ce qui peut demander une période d'adaptation.
Par la suite, cette façon de procéder permet toutefois aux parents de sortir, de travailler ou de prendre davantage de temps pour eux.
Le traitement demande également à la famille d'accepter des interventions éducatives structurées et d'être à l'aise avec l'idée que l'enfant doit apprendre à répondre à des demandes au début, afin de pouvoir éventuellement tirer parti de son environnement.
Un autre facteur à considérer réside dans les coûts du traitement.
Il est nécessaire pour les parents d'évaluer avec justesse les ressources dont ils disposent déjà et les dépenses éventuelles.
Finalement, on peut conclure ce tour d'horizon en rappelant les facteurs de progression désignés par les recherches de Lovaas et les expériences subséquentes :
L'intensité du traitement et la répétition quotidienne de certains apprentissages pour consolider les acquis
Le renforcement des acquisitions, aussi minimes soient-elles
La présentation graduelle des apprentissages, qui doivent être accomplis pas à pas
Le fait que l'enfant soit jeune
La répétition des apprentissages dans les activités quotidiennes, en dehors des séances de travail
La formation des thérapeutes
La participation des parents et leur acceptation, essentielle, de l'intensité du programme.
D’autres traitements éducatifs de l’autisme existent. Ils sont très bien expliqués et détaillés sur le site www.autisme.qc.ca dans la rubrique « comprendre l’autisme ».
(Source Fédération québécoise de l’autisme et des troubles envahissants du développement - www.autisme.qc.ca )
(luc marchauciel @ jeudi 26 janvier 2012 à 18:09 a écrit : C'est assez incroyable : Sophie Robert est condamnée :
http://www.europe1.fr/Faits-divers/Le-film...justice-921753/
a écrit :
Autisme: la réalisatrice du film "Le Mur" condamnée
Créé le 27-01-2012
Par Joël Ignasse
Le tribunal de Lille a condamné la réalisatrice Sophie Robert pour «dénaturation des propos» dans son film polémique sur la prise en charge de l’autisme en France.
Le film documentaire Le Mur, ne pourra donc plus être vu « en l’état » selon la décision du tribunal de grande instance de Lille qui a jugé que les sens des propos des trois psychanalystes interviewés par Sophie Robert était dénaturé.
Esthela Solano-Suarez, Eric Laurent et Alexandre Stevens avaient déposé plainte en novembre dernier suite à la diffusion du film sur le site de l’association Autistes sans frontières.
Pour qu’il puisse continuer à être diffusé, Le Mur devra être amputé des propos tenus par les trois plaignants. Ce qui revient donc à ce que "le film soit interdit en l'état" selon l’avocat de la réalisatrice.
Cette dernière dénonçait dans son documentaire la prise en charge de l’autisme en France par les psychanalystes et psychiatres qui traitent ce trouble envahissant du développement d’origine génétique comme une psychose liée à un désordre familial.
Dans une conférence de presse tenue depuis les Etats-Unis où elle est en déplacement, Sophie Robert a expliquer qu'elle allait "rendre public dans les jours qui viennent les documents vidéos qui attestent que bien entendu il n’y a pas eu manipulation des rushes mais que de plus les trois plaignants ont déclaré dans leur interview des choses beaucoup plus graves que ce [qu'elle a] finalement utilisé dans le film, faute de place".
"Le problème n’est pas la manipulation des rushs, c’est de ne pas nuire à l’image de la psychanalyse et à son emprise sur la société française, a-t-elle poursuivi, tel est bien le fond du problème et le véritable enjeu de ce procès , au mépris de la vérité, au mépris de la liberté d’informer sur ce qui est devenu un enjeu majeur de santé publique en France et, pire encore, au mépris de l’intérêt des autistes et de leur famille". Sophie Robert donne également rendez-vous aux spectateurs pour la suite de sa série sur la psychanalyse dans six mois.
La documentariste et son avocat ont annoncé leur intention de faire appel de la décision de justice.
a écrit :
Des signes précoces de l'autisme détectés chez des bébés
Des scientifiques britanniques se sont penchés sur l'activité cérébrale de nourrissons de six à dix mois.
Des signes d'autisme ont pu être détectés chez de très jeunes enfants, entre 6 et 10 mois, en mesurant leur activité cérébrale, selon une étude publiée ce vendredi dans le journal spécialisé Current Biology.
Un dépistage précoce de l'autisme, généralement diagnostiqué autour de deux ans, aiderait à la prise en charge de la maladie, qui affecte environ 1% de la population et se traduit par des difficultés à communiquer avec le monde extérieur.
L'étude s'est focalisée sur 104 bébés de 6 à 10 mois, dont la moitié présentaient un risque plus important de souffrir d'autisme parce qu'un ou plusieurs des frères ou soeurs aînés étaient déjà atteints du syndrome.
Sachant que les enfants autistes évitent souvent de regarder les gens dans les yeux, les chercheurs ont mesuré avec des capteurs l'activité cérébrale des bébés lorsqu'on leur présentait des visages les regardant directement ou au contraire les évitant.
L'étude a noté une différence significative des ondes cérébrales en fonction des deux types d'images lorsque celles-ci étaient présentées à des bébés à faible risque d'autisme, ou qui n'ont pas ensuite développé la maladie dans le groupe à risque.
En revanche, la réponse cérébrale des bébés qui ont ensuite été diagnostiqués comme autistes s'est révélée beaucoup plus neutre.
Le professeur Mark Johnson du Birkbeck College de l'Université de Londres, co-auteur de l'étude, souligne toutefois que le test n'a pas fonctionné «à 100%», certains enfants montrant des signe d'autisme alors qu'ils n'ont pas développé la maladie par la suite.
«Des études complémentaires sont nécessaires pour déterminer si des mesures de l'activité cérébrale comme celles utilisées dans notre étude peuvent jouer un rôle dans l'identification des enfants autistes à un stade précoce», a-t-il ajouté.
(AFP)
(canardos @ samedi 28 janvier 2012 à 11:15 a écrit :parce la psychologue a décrété que les problèmes de prononciation pouvaient relever de l'autisme et des rapports avec la mère et a exigé que ma femme se soumette à une série d'entretiens.
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