La LO qui vient de sortir répond précisément à ta question, Tchen :
http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act...&num=2253&id=41
a écrit :Paris s'apprêterait à vendre des frégates à Athènes, Berlin proteste
LEMONDE.FR | 19.10.11 | 09h23
Les relations franco-allemandes vont-elles connaître une nouvelle période de tensions, à l'approche du sommet européen du 23 octobre ? Selon le Spiegel, la France veut vendre à la Grèce des frégates et proposerait au pays surendetté un tarif préférentiel et un délai de paiement.
Il s'agit de deux à quatre frégates furtives du groupe d'armement naval DCNS qui seraient vendues avec une remise de 100 millions d'euros si Athènes décide de les garder au bout de cinq ans. Dans le cas contraire, la Grèce devrait les rendre à la marine française.
Les concurrents allemands du constructeur français, qui ont tenté pendant des années de remporter ce contrat, critiquent cet accord. Dans un courrier au gouvernement allemand, un dirigeant du groupe ThyssenKrupp déplore que l'achat des frégates soit en partie financé par les contribuables allemands, car, selon lui, la Grèce, dépendante de l'aide du FMI et de l'UE, pourrait devoir restructurer sa dette.
Un abandon de certaines créances grecques semble de plus en plus probable. Si cela intervient et que la Grèce est sauvée par des fonds de secours européens, le scénario de Thyssen se réaliserait. Les contribuables allemands garantiraient une part des dépenses du gouvernement grec et, ainsi, paieraient pour une partie de l'achat des frégates.
"Pendant que les chantiers navals allemands n'ont pas de commandes, DCNS et les chantiers grecs sont subventionnés et maintenus en vie, probablement avec de l'argent allemand", soutient le dirigeant de ThyssenKrupp.
Un député allemand demande à la chancelière Angela Merkel de convaincre Nicolas Sarkozy d'abandonner ce contrat avec la Grèce, lors du prochain sommet européen.
Selon un document interne de Thyssen, le contrat pourrait aussi violer les règles européennes sur les subventions et les achats publics. Thyssen a refusé de faire un commentaire sur le sujet.
Le Monde.fr
a écrit :Sarkozy consterné par l’annonce de référendum en Grèce
Nicolas Sarkozy est consterné par l’annonce de referendum faite, à la surprise générale, par le premier ministre grec George Papandréou. Le président français croyait avoir réglé le cas de la faillite dela Grèce et de la recapitalisation des banques lors du conseil européen de mercredi, tout en sachant qu’il fallait renforcer le fonds européen de stabilité financière et s’assurer que l’Italie n’allait pas être gagnée par la contagion de la crise. Soudain, tout est à recommencer. « Le geste des Grecs est irrationnel et de leur point de vue dangereux », estime un proche du président.
M. Papandréou semble avoir été victime d’une rébellion au sein du Pasok, le parti socialiste au pouvoir grec. Le référendum grec, qui reviendrait à approuver le plan de sauvetage grec, n’aurait lieu que cet hiver, sans doute en février. D’ici là, c’est tout le plan décidé à Bruxelles qui s’effondre : comment imaginer que les banques internationales vont accepter d’effacer 50% de leurs créances si les Grecs, par référendum, décident de faire défaut ? Comment imaginer que le Bundestag allemand va voter l’octroi d’aide supplémentaire à ce pays ? Jusqu’à présent, Berlin n’a fait valider que le projet de FESF. Côté français, on ne voit donc pas comment la Grèce va pouvoir vivre d’ici à ce référendum.
Un rejet par la population grecque du plan de sauvetage de Bruxelles signifierait qu’il faut aller plus loin dans l’effacement de la dette grecque et donc prononcer un défaut de ce pays, catastrophique pour toute la zone euro. De source française, on indique que les Allemands sont stupéfaits, que le FMI découvre ce projet de référendum.
a écrit :Le maire UMP de Nice, Christian Estrosi, proche de Nicolas Sarkozy, a qualifié de "totalement irresponsable", sur France Info, la décision de George Papandreou, qui a, selon lui, cédé à la "panique" face aux manifestations populaires en Grèce.
"C'est un risque important. Je souhaite que le Premier ministre grec revienne sur cette décision", a ajouté cet ancien ministre, qui a dit craindre une victoire du "non".
a écrit :En France, le candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle de 2012, Jean-Luc Mélenchon, a ainsi salué dans un communiqué une victoire des manifestants grecs.
"Je me réjouis que douze grèves générales aient contraint M. Papandréou à convoquer un référendum réclamé par le peuple", écrit-il dans un bref communiqué.
"Je forme le voeu que les Grecs disent non au plan européen de dix ans d'austérité qui plomberaient leur avenir", ajoute-t-il. "Ils imposeront ainsi aux dirigeants européens l'obligation de sauver le peuple autant que la monnaie."
(Sinoue @ mardi 1 novembre 2011 à 00:09 a écrit : Tenez!! regardez, c'est rigolo:
Dernier rebondissement du feuilleton!! C'est Mélenchon qui va etre content avec ses histoires de referundum "place au peuple!!".
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