Grecs: des profiteurs

Dans le monde...

Message par Zelda » 05 Oct 2011, 18:36

La LO qui vient de sortir répond précisément à ta question, Tchen :

http://www.lutte-ouvriere-journal.org/?act...&num=2253&id=41
Zelda
 
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Message par Wapi » 10 Oct 2011, 21:49

Une information édifiante ... détaillée en anglais dans le lien ci-dessous.

la Grèce achète 400 chars Abraham aux USA

Ben voyons, et après on se demande qui creuse la dette ...
Wapi
 
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Message par Wapi » 19 Oct 2011, 10:38

De mieux en mieux dans la série " où part l'argent de la Grèce " :

a écrit :Paris s'apprêterait à vendre des frégates à Athènes, Berlin proteste

LEMONDE.FR | 19.10.11 | 09h23

Les relations franco-allemandes vont-elles connaître une nouvelle période de tensions, à l'approche du sommet européen du 23 octobre ? Selon le Spiegel, la France veut vendre à la Grèce des frégates et proposerait au pays surendetté un tarif préférentiel et un délai de paiement.
Il s'agit de deux à quatre frégates furtives du groupe d'armement naval DCNS qui seraient vendues avec une remise de 100 millions d'euros si Athènes décide de les garder au bout de cinq ans. Dans le cas contraire, la Grèce devrait les rendre à la marine française.

Les concurrents allemands du constructeur français, qui ont tenté pendant des années de remporter ce contrat, critiquent cet accord. Dans un courrier au gouvernement allemand, un dirigeant du groupe ThyssenKrupp déplore que l'achat des frégates soit en partie financé par les contribuables allemands, car, selon lui, la Grèce, dépendante de l'aide du FMI et de l'UE, pourrait devoir restructurer sa dette.

Un abandon de certaines créances grecques semble de plus en plus probable. Si cela intervient et que la Grèce est sauvée par des fonds de secours européens, le scénario de Thyssen se réaliserait. Les contribuables allemands garantiraient une part des dépenses du gouvernement grec et, ainsi, paieraient pour une partie de l'achat des frégates.

"Pendant que les chantiers navals allemands n'ont pas de commandes, DCNS et les chantiers grecs sont subventionnés et maintenus en vie, probablement avec de l'argent allemand", soutient le dirigeant de ThyssenKrupp.

Un député allemand demande à la chancelière Angela Merkel de convaincre Nicolas Sarkozy d'abandonner ce contrat avec la Grèce, lors du prochain sommet européen.

Selon un document interne de Thyssen, le contrat pourrait aussi violer les règles européennes sur les subventions et les achats publics. Thyssen a refusé de faire un commentaire sur le sujet.

Le Monde.fr


On connaît juste le montant de la "remise" (soldes exceptionnels ?) de 100 millions d'euros, mais quid du prix total ?
Wapi
 
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Message par yannalan » 19 Oct 2011, 11:00

On parle d'un coût de plus de 600 millions d'euros la pièce, peut-être plus. Après, les prix de vente, c'est à la tête du client. Le Maroc en a acheté une pour 500 millions d'euros.
yannalan
 
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Message par Sinoue » 01 Nov 2011, 00:09

Tenez!! regardez, c'est rigolo:

a écrit :Sarkozy consterné par l’annonce de référendum en Grèce
Nicolas Sarkozy est consterné par l’annonce de referendum faite, à la surprise générale, par le premier ministre grec George Papandréou. Le président français croyait avoir réglé le cas de la faillite dela Grèce et de la recapitalisation des banques lors du conseil européen de mercredi, tout en sachant qu’il fallait renforcer le fonds européen de stabilité financière et s’assurer que l’Italie n’allait pas être gagnée par la contagion de la crise. Soudain, tout est à recommencer. « Le geste des Grecs est irrationnel et de leur point de vue dangereux », estime un proche du président.

M. Papandréou semble avoir été victime d’une rébellion au sein du Pasok, le parti socialiste au pouvoir grec. Le référendum grec, qui reviendrait à approuver le plan de sauvetage grec, n’aurait lieu que cet hiver, sans doute en février. D’ici là, c’est tout le plan décidé à Bruxelles qui s’effondre : comment imaginer que les banques internationales vont accepter d’effacer 50% de leurs créances si les Grecs, par référendum, décident de faire défaut ? Comment imaginer que le Bundestag allemand va voter l’octroi d’aide supplémentaire à ce pays ? Jusqu’à présent, Berlin n’a fait valider que le projet de FESF. Côté français, on ne voit donc pas comment la Grèce va pouvoir vivre d’ici à ce référendum.

Un rejet par la population grecque du plan de sauvetage de Bruxelles signifierait qu’il faut aller plus loin dans l’effacement de la dette grecque et donc prononcer un défaut de ce pays, catastrophique pour toute la zone euro.  De source française, on indique que les Allemands sont stupéfaits, que le FMI découvre ce projet de référendum.


Dernier rebondissement du feuilleton!! C'est Mélenchon qui va etre content avec ses histoires de referundum "place au peuple!!".
Sinoue
 
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Message par Vania » 01 Nov 2011, 13:57

Oui. Les bourses en prennent un coup, aujourd'hui. Même quand les dirigeants grecs font semblant de demander son avis à la population, c'est la panique. (http://www.liberation.fr/economie/01012 ... es-bourses)
Les gouvernants européens n'ont pas l'air de se rendre compte qu'avec la colère qui monte en Grèce, le gouvernement grec doit finir par être coincé et essaye louvoyer. Il y a quelques jours, un défilé militaire a du être annulé en dernière minute, à Thessalonique, pour cause de manifestation (http://tempsreel.nouvelobs.com/social/2 ... taire.html)
Vania
 
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Message par Vania » 01 Nov 2011, 14:35

a écrit :Le maire UMP de Nice, Christian Estrosi, proche de Nicolas Sarkozy, a qualifié de "totalement irresponsable", sur France Info, la décision de George Papandreou, qui a, selon lui, cédé à la "panique" face aux manifestations populaires en Grèce.

"C'est un risque important. Je souhaite que le Premier ministre grec revienne sur cette décision", a ajouté cet ancien ministre, qui a dit craindre une victoire du "non".


Pour la réaction du Mélenchon :

a écrit :En France, le candidat du Front de gauche à l'élection présidentielle de 2012, Jean-Luc Mélenchon, a ainsi salué dans un communiqué une victoire des manifestants grecs.

"Je me réjouis que douze grèves générales aient contraint M. Papandréou à convoquer un référendum réclamé par le peuple", écrit-il dans un bref communiqué.

"Je forme le voeu que les Grecs disent non au plan européen de dix ans d'austérité qui plomberaient leur avenir", ajoute-t-il. "Ils imposeront ainsi aux dirigeants européens l'obligation de sauver le peuple autant que la monnaie."


La suite de l'article : http://fr.news.yahoo.com/le-projet-r%C3%A9...Y3Rpb25z;_ylv=3
Vania
 
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Message par redspirit » 01 Nov 2011, 14:37

(Sinoue @ mardi 1 novembre 2011 à 00:09 a écrit : Tenez!! regardez, c'est rigolo:

Dernier rebondissement du feuilleton!! C'est Mélenchon qui va etre content avec ses histoires de referundum "place au peuple!!".

Je ne comprends pas pourquoi tu sembles prendre cela à la rigolade, comme un énième rebondissement sans importance.

Je pense qu'il s'agit d'un moment important dans cette crise, et qu'un rejet par le peuple grec du dernier plan d'aide marquerait un véritable retournement du rapport de force à la défaveur des marchés financiers.
Sans aucune illusion sur le gouvernement grec, c'est la première fois depuis le début de la crise qu'il cède face à la pression populaire.

Par ailleurs, d'un point de vue purement démocratique, il y a également de quoi se réjouir je crois. On insiste pas beaucoup là-dessus, mais le caractère anti-démocratique des mesures imposées au peuple grec par des institutions sans aucune légitimité démocratique est particulièrement choquant. Pour le compte d'intérêts financiers d'agents privés responsables de la crise dans laquelle se trouve la Grèce qui plus est.
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Message par Vania » 01 Nov 2011, 15:10

Une question, comme ça, à la cantonnade : s'il existait en Grèce une organisation révolutionnaire d'envergure comparable à celle de LO ou du NPA, donc en mesure de mener une campagne à l'échelle du pays, quelles pourraient être alors sa politique, ses positions, par rapport à un tel referundum? Bien sûr, la formulation de la question n'est pas connue encore, mais elle a toute chance de tourner autour de l'acceptation ou non des dernières mesures d'austérité. Appeler à l'abstention ne me semble pas réaliste. Même si c'est certainement un piège, ce referundum est une marque de faiblesse de la part du gouvernement grec, et il est le fruit de vagues de grèves successives et montantes (grèves générales limitées dans le temps, séries de grèves locales ou sectorielles).
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Message par Sinoue » 01 Nov 2011, 15:10

Heu... Je rigole pcq il vaut mieux en rire qu'en pleurer :cry3: Je m'imaginais surtout Sarko au levée du lit: " Comment??? Il veut soumettre nos exigences au consentement du peuple?? Mais il est fou le Papandréou!! Il veut faire sauter l'Europe!! Ramenez-moi vite mes pantoufles que j'appelle Angela, m'wen ké fend'tchou aw Papandréou!!".

Si j'avais considéré ça comme sans importance, je l'aurais pas posté. Après de là à savoir s'il s'agit d'un retournement du rapport de force en défaveur des marchés financiers... je sais pas. Je crois surtout que les marchés se mettent une balle dans le pied tous seuls. Je ne sais pas non plus si le fait d'organiser un referundum c'est céder à la pression populaire, c'est vrai qu'elle y a un rôle, mais je crois surtout qu'il répond à la pression de ses propres parlementaires.

Après, de là à se réjouir d'un point de vue démocratique... je sais pas non plus, pour moi c'est comme si je te proposais:" Tu preferes que je te tienne un couteau sous la gorge pendant 10 ans ou que je t'achève tout de suite?". Cela fait au moins depuis 2005 que je ne crois pas aux vertues démocratiques d'un referundum dans le cadre d'une société divisée en classes.

Le plan prévoyait l'annulation de 50% de la dette de l'état grec, ça faisait donc plusieurs milliards sur lesquels les banques acceptaient de s'asseoir (sans non plus en avoir vraiment le choix). Je sais pas si l'annulation de ce plan est un grand coup porté aux financiers.

Le gouvernement Papandréou tente de sauver ce qui reste encore de meubles chez lui. Vu le rôle temporisateur que jouent les centrales syndicales dans l'émotion populaire, je crois que Papandréou a une carte à jouer dans le rôle du social-démocrate arbitre, soudoyé par la bourgeoisie, entre les classes.

Enfin je dis ça, j'en sais pas plus que toi, l'avenir nous éclairera. En attendant j'ironise simplement sur l'absurdité de ce système économique tellement fragile qu'il menace de s'effondrer à la moindre demande de participation de la population, de façon hypocrite, aux affaires politiques. Comme en témoigne la chute actuelle des bourses.
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