Pas de POI

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Message par Doctor No » 03 Oct 2011, 10:54

a écrit :Gérard Schivardi ne sera pas candidat à la présidentielle

LEMONDE.FR avec AFP | 03.10.11 | 10h45
 

Gérard Schivardi lors de la dernière élection présidentielle en 2007.

Gérard Schivardi lors de la dernière élection présidentielle en 2007.AP/REMY DE LA MAUVINIERE

Le Parti ouvrier indépendant (POI), anciennement Parti des travailleurs (PT), a choisi de ne pas présenter de candidat à l'élection présidentielle de 2012. Gérard Schivardi, qui avait obtenu 0,34 % des voix  en 2007 et qui avait fait part fin juillet de son "envie" d'être de nouveau candidat, devra donc remballer ses ambitions.

L'annonce a été faite, dimanche 2 octobre, par Daniel Gluckstein, secrétaire national, lors d'une conférence de presse au siège parisien du parti. "Tous les délégués sont d'accord pour condamner les institutions antidémocratiques de la Ve République et les institutions de l'Union européenne", a-t-il déclaré. Le POI étant favorable à la mise en place de "nouvelles institutions sur la base d'une assemblée constituante", il est "préférable d'exprimer ce rejet par la non présentation d'un candidat" à la présidentielle, a-t-il expliqué. Selon M. Gluckstein, cette décision a été prise à une "très large majorité" par les 200 délégués, réunis le jour même en congrès extraordinaire.

En revanche, le POI présentera"des candidats partout où [il pourra] aux législatives" de 2012, a indiqué Claude Jenet, également secrétaire national. S'il faudra bien en 2012 "chasser le gouvernement de Nicolas Sarkozy et sa politique" anti-service public et de "saignée" dans l'Education nationale, il est clair qu'un "gouvernement de gauche cherchera finalement à appliquer les mêmes politiques que Papandreou ou Zapatero" en France, a estimé M. Glucktein, prônant "la rupture avec l'UE".


Les raisins sont trop verts.
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Message par Doctor No » 03 Oct 2011, 10:57

Et le NPA risque aussi de ne pas avoir de candidat, sauf si l'UMP se "solidarise" et fait "un effort démocratique". Tout est permis en bataille électorale. Je ne crois pas trop, le NPA va appeler à voter PS après, mais cela se peut.

a écrit :Au NPA, recherche parrainages désespérément

LEMONDE.FR | 30.09.11 | 15h00  •  Mis à jour le 03.10.11 | 08h28

Les maires représentent la majorité des élus qui peuvent parrainer un candidat à la présidentielle.

Les maires représentent la majorité des élus qui peuvent parrainer un candidat à la présidentielle. AFP/PASCAL PAVANI

"Je vous préviens tout de suite, c'est long et fastidieux", avertit Thibault Blondin, 32 ans, chargé des élections au Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). Le jeune homme s'engouffre la Laguna noire, celle du parti, pour aller "chasser le parrainage". A ses côtés, Pierre, un retraité de 64 ans, qui ne souhaite pas donner son nom. Direction l'Aisne, qu'ils ont déjà arpentée la semaine précédente.

Quand on a peu ou pas d'élus locaux, trouver les 500 signatures relève parfois de la vraie galère. Car depuis 1976, pour pouvoir se présenter à la présidentielle, le candidat doit avoir obtenu le parrainage d'au moins 500 élus, émanant de 30 départements différents. Députés, sénateurs, maires, conseillers généraux, régionaux... Ils sont en théorie 40 000 élus à pouvoir donner leur sésame. Le NPA a décidé de miser sur les maires, qui représentent le gros des troupes, et notamment ceux des petites communes, souvent sans étiquette politique. "Notre angle d'attaque, c'est la question démocratique, explique Thibault Blondin. On leur dit qu'on représente un parti politique qui prend part à toutes les élections et qu'eux seuls peuvent nous permettre de participer à celle-ci."

"ON RAME DUR"

Sur la nationale 2, les deux hommes préparent leur plan d'attaque. "Voir un maire, c'est déjà compliqué, soupire Thibault Blondin. On déconseille aux militants de prendre rendez-vous par téléphone. Ca ferme les portes tout de suite." Avant de partir, le trajet a été repéré sur une Google map, les communes répertoriées, les maires listés et l'argumentaire préparé. Pour le moment, le NPA dit avoir engrangé une centaine de signatures. Mais le temps file : les partis doivent déposer leurs signatures avant le 16 mars. "On rame dur", dira Thibault Blondin devant un maire indécis.

Cette année, l'exercice est d'autant plus compliqué que les municipales sont passées par là et que les maires qui avaient parrainé Olivier Besancenot en 2007 ne sont plus forcément en place. Autre difficulté : le nouveau candidat du NPA, Philippe Poutou, un inconnu qui plafonne à 0,5 % dans les sondages, et qui ne fait même pas l'unanimité dans le parti.
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Message par quijote » 03 Oct 2011, 13:26

ça ne me réjouit pas . personnellement ,,je souhaite que Poutou puisse se présenter .. j 'apprécie peu le fait qu 'on puisse penser que c'est grâce à des directives de l UMP s'il obtient ses signatures..;
quijote
 
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Message par Doctor No » 03 Oct 2011, 13:42

Quijote insinue, vu que personne a dit cela. Après (ou avant) il écrit "le style c'est l'homme"....

Mais c'est une pratique connue d'apporter son "soutient" aux candidats que l'on juge peuvent apporter des difficultés aux adversaires principaux ou tenus pour tels. Déjà le PS avait aidé Besancennot pour contrer Laguiller.

C'est en pensant à cela que j'ai dit qu'il était probable que l'UMP "aide" le NPA.
Doctor No
 
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Message par quijote » 03 Oct 2011, 15:05

dont acte . merci de la précision.
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Message par luc marchauciel » 03 Oct 2011, 16:11

Je pense que l'idée que l'UMP ait pu pousser une candidature Besancenot pour "contrer Laguiller" est complètement absurde. L'UMP a pu en 2007 filer des signatures à la LCR (qui n'en avait pas besoin et qui l'a découvert après coup au moment de la publication des 500 signatures tirées au sort), mais c'était évidemment pour diviser le voix "de gauche" au premier tour, affaiblir ainsi le PS et essayer de refaire le coup du 21 avril 2002. Il faut vivre dans un monde de fantasmes pour penser que c'était pour enrayer l'impétueuse progression électorale de Laguiller, dont l'UMP n'avait en gros évidemment rien à foutre, de son point de vue.
Sauf que ce coup-ci, vu comme c'est barré, un petit coup de pouce de l'UMP ne suffira malheureusement de toutes façons pas.

Sinon, c'est marrant de voir le POI théoriser des trucs comme "on ne se présente pas aux élections présidentielles parce que la Ve République n'est pas démocratique" (ils avait déja fait le coup avec les européennes)
Parce que les dernières fois, quand ils s'étaient présentés, elle était plus démocratique, la Ve République ?
Parce que les législatives, auquelles ils se présentent, c'est pas la Ve République ?
Tout cela est évidemment n'importe quoi, et sert à couvrir d'autres raisons, que j'ignore (mais qui doivent tourner autour de la difficulté à se présenter, peut-être)
luc marchauciel
 
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Message par redsamourai » 03 Oct 2011, 17:32

C'est clair que si on réfléchit en termes électoraux, c'est plutôt le PS ou le PC qui auraient eu intérêt à limiter une progression des intentions de vote en faveur d'Arlette, et pas l'UMP!

Quant aux motifs avancés par le POI, ça porte vraiment à sourire... surtout quand on voit qu'ils vont se présenter aux législatives :huh1:
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Message par Jacquemart » 03 Oct 2011, 18:15

Doctor No a bel et bien parlé d'un possible coup de pouce de la part du PS, et pas de l'UMP. Or, de tels coups de mains ont déjà eu lieu (deux fois, dans mon souvenir), ce dont la LCR de l'époque ne s'était guère cachée (qu'on me démente si je me trompe).

Reste à savoir si cette fois-ci, le PS a intérêt à recommencer, et là, on peut en douter.
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Message par luc marchauciel » 03 Oct 2011, 18:21

(Jacquemart @ lundi 3 octobre 2011 à 19:15 a écrit : Doctor No a bel et bien parlé d'un possible coup de pouce de la part du PS, et pas de l'UMP. Or, de tels coups de mains ont déjà eu lieu (deux fois, dans mon souvenir), ce dont la LCR de l'époque ne s'était guère cachée (qu'on me démente si je me trompe).

Reste à savoir si cette fois-ci, le PS a intérêt à recommencer, et là, on peut en douter.
Non, je crois pas , je n'ai aps vu où Dotor No parlait du PS plutôt que de l'UMP.
Non seulement le PS ne s'amuse pas à donner des signatures à l'extrême gauche pour favoriser tel ou tel, mais l'expérience a montré (en 2007) qu'il peut faire pression sur ses propres élus pour qu'ils ne signent pas pour l'extrême gauche (cf toujours le spectre du 21 avril).
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Message par Aumance » 03 Oct 2011, 18:45

J-L Borloo renonce également



a écrit :LUNDI 3 OCTOBRE 2011 - 11:05
Jean-Louis Borloo renonce à se présenter à la présidentielle
centre partis présidentielle radical


(AFP - Thomas Samson)



Le président du parti radical, Jean-Louis Borloo, a créé la surprise dimanche soir annonçant qu'il renonçait à se présenter à la présidentielle jugeant "insuffisante" la dynamique d'union de la famille centriste qu'il avait initiée.

"Les temps sont suffisamment troublés pour ne pas ajouter de la confusion à la confusion", a expliqué M. Borloo au journal de 20H00 de TF1 estimant qu'en "son âme et conscience", sa candidature "apporterait probablement plus de la confusion que des solutions".

Le président du parti radical qui avait réussi à fédérer les partis de centre-droit au sein de "l'Alliance Républicaine écologiste et sociale (ARES)", a estimé que "cette dynamique des centres" à laquelle il aspirait n'était "pas suffisante pour porter une candidature, non pas de témoignage mais pour être présente au second tour de la présidentielle".

"La vérité", a-t-il dit, c'est que les centres n'ont jamais été aussi éclatés".

Le 8 septembre, la première université d'été de l'Alliance avait été marquée par la rivalité entre Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, tous deux souhaitant représenter le centre à la présidentielle.

L'un des fondateurs de la confédération, Hervé de Charette, avait été absent des débats, dénonçant les "chicayas" entre partenaires centristes.

Mais les sénatoriales avaient apporté un contre-exemple à ces désunions, les centristes réussissant à se réunir dans un même groupe au Sénat.

L'ex-ministre de l'Ecologie a également justifié son renoncement par le risque de favoriser le FN, qu'il n'a pas cité, dans une période de "crise économique et sociale d'une extrême gravité".

"Dans ces périodes-là, a-t-il dit, la perte de repères, la peur, le désarroi amènent vers les extrêmes, où que cela soit en France ou en Europe. Et puis, le climat délétère, le climat des affaires, très franchement me paraît accentuer ce risque".

Depuis des mois, l'UMP évoque le risque d'un 21 avril à l'envers avec une candidature centriste à la présidentielle.

Réfutant l'argument, les radicaux expliquaient être le meilleur rempart contre Marine Le Pen qui, selon eux, se nourrit de l'absence de diversité dans le débat politique.

Soupçonné par certains d'avoir pactisé avec Nicolas Sarkozy pour empêcher les velléités d'indépendance centriste, Jean-Louis Borloo a affirmé, dans une lettre aux Valenciennois, n'avoir "rien demandé, rien négocié et surtout rien abandonné de (ses) convictions".

"Je ne suis plus à l'UMP, je ne sais pas qui sera le candidat de l'UMP et on se prononcera en fonction de la vision, des projets, des programmes, en temps utile", a-t-il dit de façon floue sur TF1.

Le renoncement de M. Borloo apparaît toutefois comme une surprise car l'homme n'arrêtait pas, depuis son départ du gouvernement après son échec pour Matignon, puis de l'UMP en novembre 2010, d'affirmer sa volonté de se s'engager dans le combat présidentiel.

Le 28 janvier, dans son fief de Valenciennes, il avait notamment dit réfléchir à un projet pour la France pour les 20 ans à venir et annoncé qu'il donnerait la primeur de sa décision (sur sa candidature) aux Valenciennois.

Le 7 avril, sur France 2, il avait annoncé: "je suis prêt" (...) Oui, on va le faire". Plus récemment, le 7 septembre sur France 2 également, il avait réaffirmé: "je crois que je suis pratiquement prêt".

Durant l'été, il avait préparé sa candidature, les noms de membres de sa future équipe de campagne circulaient déjà et une association de soutien à sa candidature "Oxygène" était lancée en grande pompe. Pour couronner le tout, un livre programme était annoncé.

Ses rivaux, Hervé Morin (NC) ou François Bayrou (MoDem), qui avaient tout deux émis des doutes sur la volonté du leader radical d'aller au bout de sa démarche, voient la route se dégager.


source site journal La Montagne centre France
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