a écrit :Les hommes font bien l'histoire, même si ils la font dans des conditions qui leur sont données par l'histoire antérieure"
a écrit : Les circonstances font tout autant les hommes que les hommes font les circonstances
a écrit :Les hommes font leur histoire, quelque tournure qu’elle prenne, en poursuivant chacun leurs fins propres, consciemment voulues, et c’est précisément la résultante de ces nombreuses volontés agissant dans des directions différentes et de leurs répercussions variées sur le monde qui constitue l’histoire
a écrit :L’inconséquence ne consiste pas à reconnaître des forces motrices idéales, mais à ne pas remonter plus haut jusqu’à leurs causes déterminantes
a écrit :Elucider les causes motrices qui, d’une façon claire ou confuse, directement ou sous une forme idéologique et mêmes divinisée, se reflètent ici dans l’esprit des masses en action et de leurs chefs [...] en tant que motifs conscients, telle est la seule voie qui puisse nous mettre sur la trace des lois qui dominent l'histoire dans son ensemble comme aux diférentes époques et dans les différents pays".
a écrit : la connaissance est-elle même un facteur qui influence de façon déterminante la prise de décision
a écrit :La liberté n'est pas dans une indépendance rêvée à l'égard des lois de la nature, mais dans la connaissance de ces lois et dans la possibilité donnée par là même de les mettre en oeuvre méthodiquement pour des fins déterminées
a écrit :il dépend de nous que le socialisme soit instauré ou pas, des milliards de décisions que chacun fait chaque jour.
(redspirit @ samedi 11 novembre 2006 à 14:24 a écrit :Juste rapidement sur fatalisme et déterminisme, il y a une confusion à mon avis.
a écrit :Le fatalisme repose sur la chance, le hasard en introduisant des notions comme le destin, la destinée.
a écrit :Le fatalisme qu'il soit optimiste ou pessimiste empeche l'action car tout est prédéterminé, écrit à l'avance et fatal : les hommes sont soumis à des forces supérieures.
a écrit :Au contraire il n'y a aucune part de chance dans le déterminisme : à partir d'éléments connus, on peut predire avec précision un événement à venir.
a écrit :Le fatalisme n'est en rien la conséquence du déterminisme.
a écrit :le déterminisme lui permet l'action, avec lui rien n'est ecrit à l'avance, c'est à partir des connaissances de l'homme, il peut prevoir une gamme de phénomènes avec précision et agir en connaissance de causes.
a écrit :la liberté, c'est la comprehension du determinisme, de la necessité. C'est à dire c'est la compréhension des causes des actions de l'homme qui est la somme d'élements extérieurs. Au contraire le libre arbitre, synonyme de liberté dans une sens originel, pense que la volonté des hommes est la cause de leur action. Engels est clairement déterministe dans l'extrait. Les causes des actions de l'homme lui sont extérieures.
a écrit :La liberté n'est pas dans une indépendance rêvée à l'égard des lois de la nature, mais dans la connaissance de ces lois et dans la possibilité donnée par là même de les mettre en oeuvre méthodiquement pour des fins déterminées. (... zap le raisonnement...) La liberté consiste par conséquent dans l'empire sur nous-même et sur la nature extérieure, fondé sur la connaissance des nécessités naturelles
a écrit :Le determinisme, c'est la connaissance des lois de la nature.
(redspirit @ vendredi 30 septembre 2011 à 21:09 a écrit :Matrok, je retombe sur le sujet plus de 5 ans après via un autre fil où cela discutait de l'articulation dans le projet communiste entre liberté individuel et bien-être collectif.
(redspirit @ vendredi 30 septembre 2011 à 21:09 a écrit :la liberté du point de vue du déterminisme, c'est la compréhension des lois sociales qui déterminent les actions individuelles. La liberté, c'est la compréhension du déterminisme (...) la liberté est la nécessité comprise
(Engels @ Anti Dühring, c'est moi qui souligne et met des passages en gras a écrit :La liberté n'est pas dans une indépendance rêvée à l'égard des lois de la nature, mais dans la connaissance de ces lois et dans la possibilité donnée par là même de les mettre en oeuvre méthodiquement pour des fins déterminées. Cela est vrai aussi bien des lois de la nature extérieure que de celles qui régissent l'existence physique et psychique de l'homme lui-même, - deux classes de lois que nous pouvons séparer tout au plus dans la représentation, mais non dans la réalité. La liberté de la volonté ne signifie donc pas autre chose que la faculté de décider en connaissance de cause. Donc, plus le jugement d'un homme est libre sur une question déterminée, plus grande est la nécessité qui détermine la teneur de ce jugement; tandis que l'incertitude reposant sur l'ignorance, qui choisit en apparence arbitrairement entre de nombreuses possibilités de décision diverses et contradictoires, ne manifeste précisément par là que sa non-liberté, sa soumission à l'objet qu'elle devrait justement se soumettre. La liberté consiste par conséquent dans l'empire sur nous-même et sur la nature extérieure, fondé sur la connaissance des nécessités naturelles
a écrit :La liberté de la volonté ne signifie donc pas autre chose que la faculté de décider en connaissance de cause.
a écrit :La liberté consiste par conséquent dans l'empire sur nous-même et sur la nature extérieure
a écrit : Si l'homme est formé par les circonstances, il faut former les circonstances humainement.
a écrit :Vous concevez, lecteur, jusqu'où je pourrais pousser cette conversation sur un sujet dont on a tant parlé, tant écrit, sans en être d'un pas plus avancé. Si vous me savez peu de gré de ce que je vous dis, sachez-m'en beaucoup de ce que je ne vous dis pas.
a écrit :
"La liberté de la volonté ne signifie donc pas autre chose que la faculté de décider en connaissance de cause."
Ce que tu mets en gras dans cette phrase, c'est la liberté de décider. Mais pourquoi s'arrêter en milieu de phrase ? Ce que je soulignerais moi, c'est en connaissance de causes ici. C'est par la connaissance des causes de nos actions que l'individu possède une liberté de choix, la faculté de décider pour reprendre ses termes. Et la connaissance des causes de nos actions, c'est la compréhension du déterminisme.
(Doctor No @ dimanche 2 octobre 2011 à 20:20 a écrit : [
C
Bref, la liberté n'est pas seulement ni uniquement la conscience de la nécessité mais l'action qui va avec et qu'on ne peut pas dissocier d'une véritable connaissance...du réel, c'est à dire de la lutte de classes.
la "conscience de la nécessité " implique forcément action . La nécessité étant quelque chose d 'impérieux . Si on n'y obéit pas , on périt.En tant que matérialiste , je ne sépare pas l 'analyse d'une situation de l 'action. Théorie et pratique étant complètement liés pour les marxistes
Si la société n 'est pas consciente de la nécessité de détruire le capitalisme ,,elle périra . La classe porteuse de cette tâche est le prolétariat qui doit prendre conscience de cette nécessité . Et agir en conséquence.
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