je n'interviens plus ce forum, toutefois, je dois relever que Strauss-Kahn, des son arrivée au FMI avait été compromis dans une affaire de harcelement sexuel.
Une jeune economiste hongroise, en instance de licenciement, n'avait pas osé refuser ses faveurs, de peur de voir ses indemnités de licenciement compromises.
elle avait alors ecrit pour se plaindre, mais ce harcelement sexuel avait été ramené au rang de" sérieuse erreur de jugement de la part du directeur" par les instances du FMI.
je cite l'article de l'express du 19/02/2009
a écrit :
«M. Strauss-Kahn a abusé de sa position pour entrer en relation avec moi», écrit Piroska Nagy une économiste d’origine hongroise, qui travaillait sous les ordres de DSK. «Je n’étais pas préparée aux avances du directeur général du FMI. […] J’avais le sentiment que j’étais perdante si j’acceptais, et perdante si je refusais […]. Je crains que cet homme [DSK] n’ait un problème qui, peut-être, le rend peu apte à diriger une organisation où travailleraient des femmes.»
L’existence d’une enquête pour abus de pouvoir menée par le FMI contre son directeur avait été révélée le 18 octobre par le Wall Street Journal, alors que celle-ci était déjà en cours. Elle avait été demandée par Shakour Shaalan, un haut responsable égyptien qui dirige le Conseil exécutif du FMI. Elle avait précisément pour objectif de déterminer si une brève relation intime survenue entre Dominique Strauss-Kahn et Piroska Nagy, en janvier 2008, pouvait avoir conduit le directeur du FMI àaccorder certaines faveurs à cette dernière, qui a en effet quitté le Fonds monétaire l’été dernier avec une compensation dans le cadre d’un plan social de licenciement de 600 personnes. Ou bien si, à l’inverse, elle avait été mal traitée sur ordre de Dominique Strauss-Kahn. Le Conseil exécutif du FMI - qui représente les 185 pays-membres de l’organisation - a rendu ses conclusions le 25 octobre. Il a qualifié l’incident de «regrettable» car reflétant «une sérieuse erreur de jugement de la part du directeur».
quand une instance patronale qualifie ce genre d'acte d'"erreur de jugement" n'importe quel travailleur sait qu'il s'agit simplement de l'exercice d'un droit de cuissage patronal