Tremblement de terre et tsunami au Japon

Dans le monde...

Message par jedi69 » 18 Mars 2011, 00:34

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


Comme en Haïti ... les travailleurs japonais ne peuvent compter que sur eux même ... les organisations humanitaires internationales vont aller parader ... et encore ... vu les risques nucléaires ... ils paraderont de loin, sous l'oeil des caméras ...

Sinon depuis vendredi, cet événement est encore une raison de trainer la patte en Libye pour les généraux de la bourgeoisie ... mobiliser des portes avions, des avions, des satellites, la haute technologie de notre époque, des milliers de soldats modernes pour casser la gueule à Kadhafi ... et laisser crever le peuple Japonais ... remarque, dans les 2 cas, ils s'en prennent aux travailleurs ...

Et puis les travailleurs en Libye et les travailleurs au Japon, comme sur la planète ... on peut pas trop les bercer d'illusions indéfiniment ... les médias qui communiquent à la vitesse de la lumière sur toute la terre sur tous les évènements majeurs ... et ces 3 dernières années avec la crise financière des sub-primes, ça s'est intensifiés ...

Et puis Internet c'est un peu plus démocratisé dans les pays riches, on le trouve parmi les travailleurs. Dans les pays pauvres, c'est encore pas mal de petits bourgeois qui y ont accès ... mais les petits bourgeois des pays pauvres se prolétarisent depuis des décennies avec la crise économique ... le grand capital milliardaire puise sa richesse là dedans aussi. La bourgeoisie se retrouve devant des travailleurs, une jeunesse beaucoup plus cultivée, on l'a vu en Tunisie, c'est vraie dans tout le monde arabe, dans tous les pays pauvres de la planète.

Dans les années 80, 90 et début 2000, ... A l'époque de la famine en Éthiopie, de la guerre du Golf, du génocide au Rwanda, du nettoyage Ethnique en ex-Yougoslavie, Tchétchénie, ce lien de plus en plus populaire mondiale que devient internet, les téléphones portables avec leurs photos et vidéos, n'existait pas ... le niveau est monté d'un cran. Ce qu'un révolutionnaire pouvait voir, comprendre par sa culture, ses lectures des médias, aujourd'hui une parti des travailleurs, de sa jeunesse peut y accéder ...

Maintenant, c'est sûr, le pas pour devenir révolutionnaire n'est pas naturel, spontané, mais on dirait que la bourgeoisie l'y pousse, même si en court de route elle tente de semer la confusion(divertissement en tout genre, sport, sexe, individualisme, violence gratuite, machisme, racisme, xénophobie, antisémitisme ... etc, etc), ou au moins en y pousse quelques uns ... Il manque peut de choses en tout cas pour que ça soit le cas en Tunisie, Egypte, Libye, Japon ..., tout ces pays où les travailleurs font l'actualité mondiale même si c'est pas sous leurs propres drapeaux ...

La bourgeoisie est en train de donner la corde pour se faire pendre ... c'est pas pour rien que Marx et Engels disent que les travailleurs sont les fossoyeurs de la bourgeoisie !

Du coup au sein de la bourgeoisie, il y en a qui se dise qu'on ne peut pas faire de démonstration de force militaire, ou de sauvetage humanitaire, avec des technologies modernes, n'importe comment, même si ils y voient des bénéfices, des profits, du bling bling. Et puis, ils tirent leurs milliards non de la production, de la croissance de celle-ci, mais de sa réduction, de son pourrissement ... donc que l'armée de Kadhafi Bombarde, que des centrales nucléaires pètent, c'est tant mieux ... en fait, faire de l'Humanitaire au Japon, venir en sauveur en Libye, ce n'est que de la façade ...

En vérité c'est autant de raisons pour enlever des milliards de ces bleds, rapatrier des milliards vers des circuits financiers plus restreints, vers un nombre de banques plus restreints, agrandir certains monopoles et détruire des concurrents ... ça faut pas que les travailleurs le voient, surtout pas ... malheureusement ... enfin heureusement pour nous, les travailleurs ont une mémoire, leur mémoire collective, cellules grises, neurones, synapses ... et leur avant garde en construction aux 4 coins du monde a de la matière pour convaincre les futures militantes, révolutionnaires, communistes !


Autre chose ... le drame qui se déroule au Japon permet aussi de parler du nucléaire de manière positive, de montrer des perspectives. Ça existe les projets de centrales nucléaires à Fusion ... qui offrirait une énergie a toute l'Humanité quasiment abondante ... la fusion nucléaire c'est genre ce qui se passe dans le soleil à chaque seconde ... les physiciens du forum pourront en parler en des termes plus développés et précis que moi 8) le capitalisme deviendrait un triste chapitre de la préhistoire de l'Humanité !

A+ :wavey:
jedi69
 
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Message par Zelda » 18 Mars 2011, 18:40

Je me pose une autre question.
Un compteur Geiger, ça coûte 150 euros environ.
Pourquoi on parle radiations comme ça dans le vide, sans chiffrer avec un compteur Geiger, aux alentours de la centrale, à 1km, à Tokyo ?

Les faits, plutôt que ce déluge de commentaires de la part des journalistes occidentaux.

Même l'article suivant, qui se veut ultra-rassurant, ne claque pas un seul chiffre.

a écrit :Les radiations provenant du Japon sont faibles, disent les experts

De The Associated Press (CP) – il y a 1 heure

GENÈVE — L'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé vendredi que les niveaux de radiation détectés à Tokyo étaient en hausse, mais qu'ils ne représentaient pas encore un risque pour la santé et qu'elle ne voyait pas de raison d'interdire les voyages au Japon en raison de sa crise nucléaire.

Un porte-parole de l'OMS, Gregory Hartl, a déclaré que l'organisation «ne suggérait pas de restrictions des déplacements vers le Japon» à l'extérieur de la zone d'exclusion de 30 kilomètres autour du complexe nucléaire de Fukushima.

M. Hartl a indiqué que cela comprenait Tokyo, où «les niveaux de radiation ont très légèrement augmenté, mais se situent toujours bien en bas des niveaux absolus où cela représenterait un danger pour la santé publique».

Le porte-parole a poursuivi en précisant «qu'en ce moment, le risque pour la santé publique à l'extérieur de la zone d'exclusion est petit».

Il a ajouté «qu'en général, les voyageurs revenant du Japon ne représentent pas un risque médical».

Pendant ce temps, les émanations radioactives provenant des réacteurs nucléaires japonais endommagés ont atteint le sud de la Californie, mais les premiers relevés sont bien au-dessous des niveaux qui pourraient constituer un problème de santé, a indiqué un diplomate, vendredi.

Ce dernier, qui a accès aux relevés de radiation de l'organisation de l'ONU chargée de faire respecter l'interdit de tests nucléaires, a cité des données d'une station de détection située en Californie.

Les relevés initiaux se situent à «environ un milliard de fois sous des niveaux qui seraient dangereux pour la santé», a déclaré le diplomate à l'Associated Press. L'individu s'exprimait sous le couvert de l'anonymat, puisque cette organisme onusien ne divulgue pas ses résultats.

Plus tôt cette semaine, l'organisation avait prédit que des retombées radioactives atteindraient le sud de la Californie d'ici vendredi. Un graphique de l'organisme obtenu jeudi par l'Associated Press montre un nuage de particules radioactives atteignant le continent américain après avoir traversé le Pacifique et frôlé les îles Aléoutiennes.

Des experts gouvernementaux américains insistent également sur le fait qu'aucune menace ne plane sur la santé publique, mais continuent de surveiller étroitement la situation à l'aide de systèmes de détection installés sur la côte Ouest.

Des experts en énergie nucléaire estiment que les principaux éléments relâchés sont du césium et de l'iode radioactif. Ces éléments peuvent se combiner au sel de l'eau de mer pour former du chlorure de césium et de l'iodure de sodium, qui sont des éléments répandus, et se dissoudront rapidement dans l'immense étendue du Pacifique, selon Steven Reese, le directeur du Radiation Center à l'Université d'État de l'Oregon.

Vendredi, des responsables japonais ont reclassé à la hausse le niveau de l'incident nucléaire à la centrale de Fukushima, du niveau quatre au niveau cinq sur une échelle de sept, soit l'équivalent de l'accident de la centrale de Three Mile Island en 1979. Selon cette échelle, un accident de niveau quatre a des conséquences locales, tandis que le niveau cinq implique des conséquences plus importantes.

Des experts nucléaires affirment depuis des jours que les Japonais minimisent la sévérité de la crise nucléaire.

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Message par Zelda » 18 Mars 2011, 19:01

Voici des chiffres généraux, ce sont des questions que je me pose en ce moment, alors je me suis dit que je ne suis sûrement pas la seule.
a écrit :Les risques sanitaires liés à un important niveau de radiations
The Canadian Press
The Associated Press
16 mars 2011

Voici, en questions-réponses, le point sur les conséquences éventuelles pour la santé d'un important niveau de radiation:

Q: Comment les gens sont-ils exposés aux radiations?

R: Les particules radioactives peuvent être inhalées et passer dans les poumons, toucher la peau ou être ingérées avec l'alimentation ou la boisson. Le niveau de radiation peut varier énormement d'un endroit à l'autre, même sur une courte distance, explique le docteur Fred Mettler, radiologue de l'Université du Nouveau-Mexique. Il a conduit l'étude internationale sur les effets sur la santé de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl (Ukraine) en 1986.

«Vous pouvez vous trouver dans un endroit où la dose de radiation est très élevée, et avoir une dose beaucoup plus faible juste derrière une colonne», selon le type de particule contenues dans les retombées radioactives, l'endroit où vous vous trouvez, sous un toit ou elles s'accumulent, ou au contraire à un endroit où vous êtes protégé, etc...

Q: Quel est le danger des radiations?

R: À court terme, les rayons touchent très rapidement la division cellulaire, les cheveux, la moelle épinière, la paroi de l'estomac. Elles peuvent entraîner des nausées, des vomissements, de la fatigue, la destruction des cellules sanguines, et des problèmes de coagulation; les enfants sont plus à risque parce qu'ils ont tellement de cellules à division rapide.

Un type de radiation, l'iode radioactif, est fixé par la glande thyroïde et peut entraîner un cancer de la thyroïde si des comprimés ne sont pas pris tout de suite. À long terme, les radiations peuvent endommager l'ADN et, cinq ans après, augmenter le risque de nombreux cancers.

Q: Quelle est la quantité de radiation dangereuse?

R: La plupart des gens sont exposés chaque année à 3/10 de rem (1 rem 0,01 Sievert), via le rayonnement naturel, principalement à partir du radon contenu dans le sol. Selon la commission américaine de régulation nucléaire, les doses inférieures à 10 rems sur une longue période ne constituent pas un problème sanitaire.

Q: À quel niveau les radiations deviennent-elles une menace pour la santé?

R: Les symptômes de l'irradiation — nausées, vomissements, perte des cheveux — peuvent survenir à des expositions de 50 à 100 rems, selon l'Agence américaine de protection environnementale (U.S. Environmental Protection Agency). À 400 rems environ, la mort dans les deux mois devient un risque envisageable; à 1000 rems, la mort est possible dans les 15 jours, toujours selon l'EPA.

Q: Qu'en est-il des radiations médicales?

R: Une radio du poumon délivre environ 1/10 de rem; un scanner de l'abdomen et du pelvis, 1,4 rem. La dose individuelle cumulée se calcule au fil du temps, ce qui explique pourquoi selon les experts médicaux il faut éviter autant que faire se peut des examens non-indispensables exposant l'organisme à des radiations.

Q: Quelle est l'antidote après les retombées radioactives?

R: Des pilules d'iodure de potassium peuvent stoppe« la fixation d'iode radioactif et protéger la glande thyroïde, mais elles doivent être prises rapidement. "Idéalement, elles doivent être distribuées avant l'exposition, ou au même moment, explique le docteur Mettler. Après 12 heures, ça ne sert quasiment plus à rien», à moins que l'exposition ne se poursuive.

Q: En cas de retombées, les gens doivent-ils fuir ou rester?

R: Chaque situation est différente et peut évoluer rapidement. Au Japon, les autorités ont d'abord incité des dizaines de milliers de personnes à évacuer dans un périmètre de 20 kilomètres, mais maintenant ils demandent à un nombre bien plus important de personnes de se calfeutrer chez elles sur une zone de plus 30 kilomètres autour du site de Fukushima.

Q: Celà ressemble-t-il à Tchernobyl?

R: Non. La centrale de Tchernobyl, de construction soviétique, n'avait pas d'enceinte de confinement autour de son réacteur; en conséquence, quand l'explosion a eu lieu, de grandes quantités de radioactivité se sont échappées du coeur. Ce combustible contenait du césium, un élément radioactif de plus longue durée et plus dangereux que l'iode radioactif qui a été libéré au Japon. Toutefois, on a fait état de libération de césium au Japon aussi, et certains s'inquiètent d'une fonte en cours des barres de combustible nucléaire.
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Message par Sterd » 18 Mars 2011, 20:47

(Zelda @ vendredi 18 mars 2011 à 18:40 a écrit : Je me pose une autre question.
Un compteur Geiger, ça coûte 150 euros environ.
Pourquoi on parle radiations comme ça dans le vide, sans chiffrer avec un compteur Geiger, aux alentours de la centrale, à 1km, à Tokyo ?

Parce que ça n'a pas de sens.

Un compteur geiger ça mesure le nombre de désintégrations par seconde (1 Bequerel=1 désintégration/seconde).
Un être humain de 80kg a une activité de 8000 Bq (du principalement à la désintégration du potassium-40). Ceux qui dorment à côté de quelqu'un de 80kg régulièrement, voire qui prennent le métro aux heures de pointe ne doivent pas pour autant prendre des précautions particulières et porter des slips en plomb.
A l'époque de Tchernobyl, les écolos s'offusquaient d’avoir mesuré des taux de 5000Bq par m2 dans les zones les plus exposées en France, ce qui a définitivement prouvé a ceux qui s’intéressent au sujet que soit ils n'y connaissaient rien, soit c'était des menteurs.

La bonne unité pour mesurer l'effet de la radioactivité sur le vivant, c'est le sievert. le problème du sievert c'est que c'est bien plus compliqué à mesurer que un nombre de désintégrations (et moins spectaculaire). Un écolo habillé en blanc avec un masque à gaz et un compteur geiger qui est pris de danse de Saint Gui ça impressionne (vu à la télé lors du dernier convoi de déchets nucléaire de la Hague), alors que le danger est nul.

Les véritables mesures des effets des radiations sur le vivant sont bien plus compliquées à établir, le sievert mesure autant le taux de radiation, leur type (alpha, beta ou gamma) le débit et la sensibilité des tissus exposés.

Plus d'infos par là : http://fr.wikipedia.org/wiki/Sievert

Le plus grand danger c'est l'iode 131. Cette cochonnerie se fixe et surtout se concentre sur la thyroïde induisant des cancers principalement chez les jeunes. Il n'a semble il jamais été prouvé de problème dus a l'Iode 131 sur les sujets de plus de 30 ans.
L'avantage de l'iode 131 c'est que sa demi vie étant de 8j. Il n'y en a quasiment plus dans l'environnement après 3 semaines, du coup la parade est simple. On sature l'organisme en iode inerte comme ça la thyroïde ne fixe rien.
Pour les autres radio éléments le danger est moindre. Le Cesium 137 n'est pratiquement pas assimilé par les animaux, les seuls trucs qui ont une affinité avec ce sont les champignons, principalement sous terrains. A moins de ne se nourrir que de truffes, le danger est faible.
Pour le reste à moins d'etre en contact rapproché avec l'uranium du coeur, le danger est assez loin d'être évident.
Sterd
 
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Message par shadoko » 19 Mars 2011, 11:03

a écrit :
Pour les autres radio éléments le danger est moindre. Le Cesium 137 n'est pratiquement pas assimilé par les animaux, les seuls trucs qui ont une affinité avec ce sont les champignons, principalement sous terrains. A moins de ne se nourrir que de truffes, le danger est faible.

Es-tu bien sûr de ça? Je n'y connais pas grand-chose en contamination, mais le Cesium 137 a une demi-vie de 30 ans, donc je suppose que s'il est fixé dans le sol, c'est lui qui peut rendre les sites d'accidents nucléaires impraticables pendant longtemps. Par ailleurs, n'y a-t-il pas d'autres éléments à demi-vie beaucoup plus longue à l'intérieur du réacteur (le plutonium produit?), et qui pourraient potentiellement être beaucoup plus dangereux en cas de destruction totale (ce qui n'est jamais arrivé, mais tant qu'on en est à discuter les risques...)?
shadoko
 
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Message par Sterd » 20 Mars 2011, 12:44

(shadoko @ samedi 19 mars 2011 à 11:03 a écrit :
a écrit :
Pour les autres radio éléments le danger est moindre. Le Cesium 137 n'est pratiquement pas assimilé par les animaux, les seuls trucs qui ont une affinité avec ce sont les champignons, principalement sous terrains. A moins de ne se nourrir que de truffes, le danger est faible.

Es-tu bien sûr de ça? Je n'y connais pas grand-chose en contamination, mais le Cesium 137 a une demi-vie de 30 ans, donc je suppose que s'il est fixé dans le sol, c'est lui qui peut rendre les sites d'accidents nucléaires impraticables pendant longtemps. Par ailleurs, n'y a-t-il pas d'autres éléments à demi-vie beaucoup plus longue à l'intérieur du réacteur (le plutonium produit?), et qui pourraient potentiellement être beaucoup plus dangereux en cas de destruction totale (ce qui n'est jamais arrivé, mais tant qu'on en est à discuter les risques...)?
Si bien sur, le problème c'est au voisinage immédiat des sites d'accidents nucléaires. Là il était question de plusieurs dizaines ou centaines de kilomètres de l'accident.
A 5km autour de la centrale, on a pas les mêmes soucis, et c'est surement pas l'endroit ou installer des habitations. Mais qui s'installe à 5 km d'une décharge, d'une cimenterie ou d'un puits de pétrole ?
Sterd
 
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Message par Zelda » 22 Mars 2011, 07:59

Allons bon, voilà que le sujet n'est plus à la une médiatique...
Alors que rien n'est réglé, ni au plan sanitaire général, ni au plan nucléaire, c'est à peine si nos bonnes âmes de la télé se penchent encore sur le sort des japonais.

Dimanche soir, deux choses m'ont frappée :

1) France 2, c'est encore plus la voix de son maître (du gouvernement) que TF1. Je dis ça, c'est rapport à certains collègues de gauche qui ne jurent que télé "de service public". Dimanche soir, France 2 a mis en Une les bombardements en Libye en montrant des masses qui criaient "Merci Sarkozy".

2) Sur le Japon, je ne sais plus si c'est TF1 ou France2, j'ai vu un reportage qui m'a sciée :
Sur NOTRE équipe de secouristes spécialiste ès sauvetage de vies dans les catastrophes, qui est allée au Japon. Je vous raconte le reportage (en reprenant son point de vue sans le partager, bien sûr) : (d'une mauvaise foi puante). D'abord, ils n'ont pas pu garder leurs chiens soi-disant par mesure sanitaire. Ensuite, alors qu'ils étaient à Sendaï et qu'ils voulaient sauver des vies, pas moyen : le gouvernement voulait leur faire enlever des cadavres. Jugeant la tâche trop peu noble sans doute, (là c'est moi qui rajoute), le gouvernement français leur ordonne d'aller ailleurs, surtout à cause du risque de radiations. Là, le gouvernement japonais se fâche et les somme de revenir. Ils sont rentrés en France et n'ont servi à rien, qu'à faire chier en somme, en plein marasme.

Ils y allaient pour la gloriole, pour que les JT français puissent faire les malins, comme lors de la catastrophe en Haïti, et ils sont revenus la queue entre les jambes. Et les media critiquent vertement le gouvernement japonais, parce qu'un peu d'anti-niponnisme primaire, ça faisait longtemps... Les media sont définitivement des pignoufs indécents.
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Message par com_71 » 22 Mars 2011, 16:46

As-tu remarqué qu'on a sorti hier 2 survivants des décombres (du tremblement de terre, pas du tsunami). Le bât n'a donc pas tenu partout comme au centre de Tokyo ?
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Matrok » 22 Mars 2011, 17:08

(com_71 @ mardi 22 mars 2011 à 15:46 a écrit : As-tu remarqué qu'on a sorti hier 2 survivants des décombres (du tremblement de terre, pas du tsunami). Le bât n'a donc pas tenu partout comme au centre de Tokyo ?
Hum... au centre de Tôkyô, il n'y a pas eu le tsunami.
Matrok
 
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Message par pedro » 22 Mars 2011, 18:59

Sur le monde :

a écrit :Nucléaire : le Japon avait été alerté d'irrégularités à Fukushima

publié le 22 mars 2011 à 18:25

De nouvelles révélations accablent Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima, mais aussi les autorités...De nouvelles révélations accablent Tepco, l'opérateur de la centrale de Fukushima, mais aussi les autorités...
Le 7 février, un mois avant le séisme et le tsunami qui ont endommagé la centrale nucléaire de Fukushima, l'agence de régulation nucléaire japonaise a autorisé le maintien pendant 10 années supplémentaires du plus ancien des six réacteurs de la centrale, malgré des avertissements concernant sa sécurité, a révélé lundi 21 mars le New York Times.

L'agence en question avait signalé des craquelures sur le groupe électrogène de sûreté du réacteur n° 1 de Fukushima Dai-Ichi. Elle avait toutefois autorisé le maintien du réacteur sous réserve que les opérations de maintenance soient renforcées. Le résumé des délibérations est en ligne sur le site du ministère japonais de l'économie, du commerce et de l'industrie, dont dépend l'agence.

Les craquelures auraient rendu les moteurs du générateur électrique plus vulnérables à la corrosion causée par l'eau de mer. Le tsunami a fortement endommagé ces moteurs, ce qui a provoqué l'arrêt du système de refroidissement, vital pour le réacteur.

Une dizaine de jours avant la catastrophe, Tokyo Electric Power (Tepco) avait remis un document aux autorités dans lequel il reconnaissait avoir faussé les données des registres de contrôle. L'entreprise avait précédemment assuré avoir vérifié une trentaine de pièces, avant d'admettre qu'elle n'en avait rien fait.

Tepco a notamment avoué qu'une carte d'alimentation d'une valve de contrôle de température de réacteur n'avait pas été inspectée pendant onze ans, bien que les techniciens, qui s'étaient contentés d'un contrôle de routine, aient indiqué le contraire.
pedro
 
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