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Informations Ouvrières
par Ian » 17 Jan 2011, 07:43
par MC2 » 17 Jan 2011, 11:46
Effectivement les grande puissantes capitaliste comme le FMI, l'Union Européenne aimait Ben Ali, c'était un bon agent pour piller les richesse de la Tunisie.
Il suivait avec beaucoup d'attention les conseil du FMI et de l'Union Européenne
On voit ce que ça a donné en Grèce, en Espagne, en Angleterre et en Tunisie
La révolte de la classe ouvrière contre ces institutions anti-démocratique et anti-sociale
Il suivait avec beaucoup d'attention les conseil du FMI et de l'Union Européenne
On voit ce que ça a donné en Grèce, en Espagne, en Angleterre et en Tunisie
La révolte de la classe ouvrière contre ces institutions anti-démocratique et anti-sociale
- MC2
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- Inscription : 22 Sep 2010, 10:29
par Front Unique » 19 Jan 2011, 20:49
Informations Ouvrières N° 132, semaine du 20 au 26 janvier 2011
EDITORIAL
Vive la révolution tunisienne !
La décision de la centrale syndicale UGTT de retirer du gouvernement provisoire les trois ministres dont elle avait accepté la nomination vingt-quatre heures plus tôt reflète la profondeur de la révolution tunisienne.
C’est bien d’une révolution qu’il s’agit.
Elle ne fait que commencer.
Une révolution dont le caractère ouvrier et de souveraineté nationale s’affirme chaque jour un peu plus.
Ouvrière, cette révolution qui voit la population, les jeunes, les travailleurs s’organiser en comités de défense contre les tenants de l’ancien régime et prendre en main le ravitaillement.
Ouvrière, cette révolution, par le rôle qu’en dépit même de sa direction, l’UGTT est amenée à y jouer, saisie à tous les niveaux par les travailleurs pour porter les revendications et accueillir les comités de défense dans ses locaux.
C’est de la démocratie et de la souveraineté nationale qu’il s’agit.
Car le peuple tunisien, qui est parvenu à chasser Ben Ali — pourtant érigé en modèle par les « grands » de ce monde—, ne veut pas se laisser déposséder de son avenir.
Le peuple ne veut pas davantage de Ben Ali sans Ben Ali, d’un gouvernement qui maintienne ses institutions, ses ministres, ses lois, son parti et sa politique de pillage.
L’enrichissement personnel du clan Ben Ali est un fait indiscutable.
Mais la misère et la faim qui ont soulevé le peuple tunisien n’ont pas pour seule origine cet enrichissement.
Sur injonction du FMI et de l’Union européenne (qui a signé un accord d’association en 1995 avec la Tunisie), d’immenses avantages ont été accordés aux multinationales libres de privatiser en masse les entreprises nationales, de piller le pays et de surexploiter une classe ouvrière privée de droits et de garanties (1).
On a beaucoup glosé, en France, sur la maladresse de tel ministre de droite et de Sarkozy lui-même soutenant jusqu’au bout le régime de Ben Ali.
On a glosé aussi sur la phrase du « socialiste » Strauss-Kahn: « La politique économique adoptée ici est une politique saine et constitue le meilleur modèle à suivre pour de nombreux pays émergents » (2).
Maladresses ?
N’est-il pas logique que ceux qui lient leur sort, à droite comme à « gauche », à l’Union européenne et au FMI, armes de pillage et de destruction de tous les peuples, portent aux nues une dictature qui vend la nation aux multinationales étrangères et livre sa classe ouvrière à la sur-exploitation ?
La révolution ne fait que commencer en Tunisie.
Elle a déjà porté un coup majeur à toutes les institutions du capital financier international, à l’Union européenne, au Fonds monétaire international.
Elle met à l’ordre du jour du combat de souveraineté du peuple tunisien l’exigence de rupture avec ces institutions.
Mais pas seulement en Tunisie.
Il y a eu les manifestations de Grèce aux cris de « Dehors le FMI et l’Union européenne ! ».
Il y a eu cette déclaration d’un responsable syndical irlandais lorsqu’ arrivèrent les émissaires de l’Union européenne et du FMI: les « barbares sont à nos portes ».
Le peuple tunisien ouvre une voie qui met à l’ordre du jour du combat des travailleurs et des peuples du monder entier: dehors les pillards des multinationales, des institutions spéculatives du capital financier, du FMI et de l’Union européenne !
Vive la révolution tunisienne !
Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI
(1) Avantages vantés sur le site : www.investiren- tunisie.net
(2) Le 18 novembre 2008, en visite en Tunisie. Ajoutons que Strauss-Kahn n’est pas le seul « socialiste » défenseur de la dictature déchue. L’Internationale socialiste a attendu le 17 janvier pour chasser le RCD, parti de Ben Ali, de ses rangs !
EDITORIAL
Vive la révolution tunisienne !
La décision de la centrale syndicale UGTT de retirer du gouvernement provisoire les trois ministres dont elle avait accepté la nomination vingt-quatre heures plus tôt reflète la profondeur de la révolution tunisienne.
C’est bien d’une révolution qu’il s’agit.
Elle ne fait que commencer.
Une révolution dont le caractère ouvrier et de souveraineté nationale s’affirme chaque jour un peu plus.
Ouvrière, cette révolution qui voit la population, les jeunes, les travailleurs s’organiser en comités de défense contre les tenants de l’ancien régime et prendre en main le ravitaillement.
Ouvrière, cette révolution, par le rôle qu’en dépit même de sa direction, l’UGTT est amenée à y jouer, saisie à tous les niveaux par les travailleurs pour porter les revendications et accueillir les comités de défense dans ses locaux.
C’est de la démocratie et de la souveraineté nationale qu’il s’agit.
Car le peuple tunisien, qui est parvenu à chasser Ben Ali — pourtant érigé en modèle par les « grands » de ce monde—, ne veut pas se laisser déposséder de son avenir.
Le peuple ne veut pas davantage de Ben Ali sans Ben Ali, d’un gouvernement qui maintienne ses institutions, ses ministres, ses lois, son parti et sa politique de pillage.
L’enrichissement personnel du clan Ben Ali est un fait indiscutable.
Mais la misère et la faim qui ont soulevé le peuple tunisien n’ont pas pour seule origine cet enrichissement.
Sur injonction du FMI et de l’Union européenne (qui a signé un accord d’association en 1995 avec la Tunisie), d’immenses avantages ont été accordés aux multinationales libres de privatiser en masse les entreprises nationales, de piller le pays et de surexploiter une classe ouvrière privée de droits et de garanties (1).
On a beaucoup glosé, en France, sur la maladresse de tel ministre de droite et de Sarkozy lui-même soutenant jusqu’au bout le régime de Ben Ali.
On a glosé aussi sur la phrase du « socialiste » Strauss-Kahn: « La politique économique adoptée ici est une politique saine et constitue le meilleur modèle à suivre pour de nombreux pays émergents » (2).
Maladresses ?
N’est-il pas logique que ceux qui lient leur sort, à droite comme à « gauche », à l’Union européenne et au FMI, armes de pillage et de destruction de tous les peuples, portent aux nues une dictature qui vend la nation aux multinationales étrangères et livre sa classe ouvrière à la sur-exploitation ?
La révolution ne fait que commencer en Tunisie.
Elle a déjà porté un coup majeur à toutes les institutions du capital financier international, à l’Union européenne, au Fonds monétaire international.
Elle met à l’ordre du jour du combat de souveraineté du peuple tunisien l’exigence de rupture avec ces institutions.
Mais pas seulement en Tunisie.
Il y a eu les manifestations de Grèce aux cris de « Dehors le FMI et l’Union européenne ! ».
Il y a eu cette déclaration d’un responsable syndical irlandais lorsqu’ arrivèrent les émissaires de l’Union européenne et du FMI: les « barbares sont à nos portes ».
Le peuple tunisien ouvre une voie qui met à l’ordre du jour du combat des travailleurs et des peuples du monder entier: dehors les pillards des multinationales, des institutions spéculatives du capital financier, du FMI et de l’Union européenne !
Vive la révolution tunisienne !
Daniel Gluckstein
Secrétaire national du POI
(1) Avantages vantés sur le site : www.investiren- tunisie.net
(2) Le 18 novembre 2008, en visite en Tunisie. Ajoutons que Strauss-Kahn n’est pas le seul « socialiste » défenseur de la dictature déchue. L’Internationale socialiste a attendu le 17 janvier pour chasser le RCD, parti de Ben Ali, de ses rangs !
- Front Unique
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- Inscription : 03 Fév 2005, 02:21
par Zimer » 19 Jan 2011, 21:41
:headonwall: :headonwall: Personnellement cela ne me fait plus mais plus rire du tout ! Et franchement ces insanités ont de moins en moins leur place sur un forum Trotskyste !
Le POI est rassuré que ce genre de bureaucrates sentent le vent tourner et ne pas faiblir , rien que le fait qu'ils aient pu simplement envisager mais même franchir le pas en entrant dans un gouvernement d'Union Nationale , même pour deux heures devrait suffire à comprendre ce que sont ce genre de syndicalistes , des planches pourris ...Mais bon :emb: :emb: :emb: je m'énerve je m'énerve alors que Bon ...a écrit :La décision de la centrale syndicale UGTT de retirer du gouvernement provisoire les trois ministres dont elle avait accepté la nomination vingt-quatre heures plus tôt reflète la profondeur de la révolution tunisienne.
C’est bien d’une révolution qu’il s’agit.
- Zimer
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par shadoko » 19 Jan 2011, 21:59
Je ne souscris pas à ce texte, mais je crois que sur cette phrase précise, tu te goures, Zimer. A mon avis, le texte veut plutôt dire que malgré le fait que les syndicalistes en question sont tout ce que tu dis, ils ont dû se retirer du gouvernement sous la pression de la base.
- shadoko
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par Zimer » 19 Jan 2011, 22:11
Relis les autres publication du POI sur le sujet , shadoko , aucune n'oublie de souligner les mérites et le soutien que l'on devrait ( comprendre le POI) apporter à l'UGTT en taisant le fait que celle-ci en tant que centrale unique était très liée au pouvoir :
Bon après je m'arrête là dans l'exégèse passionnante des textes lambertistes !a écrit :La révolution a commencé en Tunisie
Gouvernement français, Etats-Unis, FMI, Union européenne :
Bas les pattes devant la Tunisie !
Au peuple tunisien, et à lui seul, de décider de son avenir !
Par millions, travailleurs, jeunes, paysans, intellectuels, avec la centrale syndicale historique UGTT, se sont levés, aux cris de « Du pain, de l’eau, pas de Ben Ali ! ». Ils ont chassé le dictateur corrompu. POI du 21 Janvier
- Zimer
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- Inscription : 10 Avr 2007, 09:38
par STREL » 27 Jan 2011, 19:55
(Zimer @ mercredi 19 janvier 2011 à 22:11 a écrit : Relis les autres publication du POI sur le sujet , shadoko , aucune n'oublie de souligner les mérites et le soutien que l'on devrait ( comprendre le POI) apporter à l'UGTT en taisant le fait que celle-ci en tant que centrale unique était très liée au pouvoir :Bon après je m'arrête là dans l'exégèse passionnante des textes lambertistes !a écrit :La révolution a commencé en Tunisie
Gouvernement français, Etats-Unis, FMI, Union européenne :
Bas les pattes devant la Tunisie !
Au peuple tunisien, et à lui seul, de décider de son avenir !
Par millions, travailleurs, jeunes, paysans, intellectuels, avec la centrale syndicale historique UGTT, se sont levés, aux cris de « Du pain, de l’eau, pas de Ben Ali ! ». Ils ont chassé le dictateur corrompu. POI du 21 Janvier
tu crois que les bolchéviks étaient prêts et irréprochables lors des premiers soubresauts revolutionnaires en février 1917 ? Ta quête de l' absolu, toujours, toujours .......fait que tu te tapes en vain la tête dans un mur pour essayer de le défoncer!
- STREL
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par MajnûnLayla » 27 Jan 2011, 20:44
C'est la direction de l'UGTT que tu compares aux bolchéviks? :headonwall:
- MajnûnLayla
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