livres pour enfants

Message par jamesbataille » 10 Déc 2007, 20:56

Voilà quelques titres sympas...

a écrit :Les petits bonshommes sur le carreau
Edition du Rouergue
A partir de 6 ans

Un enfant dessine dans la buée un petit bonhomme sur le carreau. Ce petit bonhomme regarde dehors et découvre de l'autre côté d'autres petits bonhommes vivant dans la rue, où il fait froid, couché sur la paille. Un petit album qui apporte au jeune lecteur un autre regard sur le monde qui l’entoure. Une réflexion sur l’exclusion sociale où la ligne de partage est parfois fluctuante.


a écrit :Les doigts niais
Editions du Rouergue
A partir de 5 ans

Ces deux doigts niais, douaniers répressifs et autoritaires, qui gardent la frontière, n'ont rien de foudre de guerre, toujours en bas de page, avec leur casquette bleu, et leur nez, selon la saison, rouge ou jaune. Mais les ordres sont les ordres. Rien ne passe. Et lorsqu'un petit ver de terre tente de franchir la frontière, pour accéder au pays de ses rêves, rien n'y fait. Il doit faire marche arrière. Ce petit ver, venue de l'autre côté de la terre, tente bien par tous les moyens, de chaque côté, par terre ou dans les airs, de franchir cette sacrée frontière, sans succès. L'épilogue de cette histoire ne peut être ici dévoilée et reste à l'égal de l'album, ironique et dérisoire.


a écrit :La cocotte qui tap-tip-tope
Didier jeunesse
A partir de 3 ans


Un nouvel album de la collection « A petits petons », qui a trouvé un vrai style dans le répertoire de la comptine. Cécile Hudrisier illustre ici le conte populaire du pot magique qui prend aux riches pour donner aux pauvres, pour le texte, Coline Promeyrat s’est inspirée de deux versions danoises de l’histoire. Afin de venir en aide à une petite mamie qui n’a plus un sou, la cocotte (entendre la marmite) redouble de malice pour aller sous-tirer des provisions au boulanger, à la fermière et même au roi, qui se laisse convaincre de remplir la cocotte de pièces d’or. Pour les illustrateurs, la collection est un vrai espace de création et de liberté, Cécile Hudrisier construit un petit monde joyeux et coloré, en papiers découpés qu’elle dispose sur différents plans pour mettre les objets en valeur et leur donner du relief, la dynamique du livre suit les déplacements de la cocotte, dont les bonds sont matérialisés par des pointillés et sur ses traces, le lecteur s’amuse beaucoup.


a écrit :La chute du roi
Gallimard Jeunesse
A partir de 5 ans


Avec une étonnante simplicité, Etienne Delessert sait traduire les sentiments les plus complexes et les restituer, sans fioriture, aux enfants lecteurs. Il présente ici une nouvelle version de la comptine classique, la chute de Humpty Dumpty. Au fil des siècles, de nombreuses versions sont apparues et chacun a spéculé sur ce qui pouvait faire chuter ce roi orgueilleux. Etienne Delessert, pour sa part, a imaginé un mur et fait de cette comptine traditionnelle, une réflexion philosophique sur la liberté, les différences sociales, le partage et la mort. Comment les murs, ces séparations incompréhensibles, peuvent-ils s’effondrer ? Voici ici la question. Etienne Delessert met en scène un roi, aussi naïf qu’orgueilleux, vivant dans un univers raffiné et opulent. Pour se préserver, et ne pas voir les paysans, il fait bâtir une haute palissade tout autour de ce monde merveilleux. Mais dans ce paradis, les choses peuvent aussi changer. Et, lorsqu’un jour, le roi Humpty Dumpty voit apparaître la tête d’un intrus en haut de la palissade, il décide de renvoyer tous ses gardes et serviteurs. Le roi décide aussi de construire une haute muraille de pierres… qui sera sa chute. Une fable rondement menée où l’on retrouve tout l’univers onirique d’Etienne Delessert. Les fleurs éclatantes, les lapins blancs, les cygnes lumineux, les oiseaux malicieux, tout porte à croire que nous sautons de plain-pied dans une fable aux multiples références (iconographiques et livresques). Par ces jeux multiples, par ces oppositions où se côtoient sans réel et imaginaire, Etienne Delessert nous émerveille une fois encore. La lecture, en définitive, est un étonnement perpétuel qui nous aide à mieux percevoir le monde
jamesbataille
 
Message(s) : 0
Inscription : 22 Mars 2007, 08:49

Message par Valiere » 07 Jan 2008, 19:02

a écrit :LA SOLIDARITE RACONTEE AUX ENFANTS
Pierre Gamarra, ancien enseignant est l’auteur de plusieurs albums pour enfants.

Il a écrit récemment une histoire de la laïcité, le chat moustache et ses amis de toutes les couleurs.

Aujourd’hui il nous offre un livre illustré au titre évocateur : « les vacances de tonton 36 ».

Trois enfants sur 10 ne vont pas en vacances, les acquis sociaux sont rognés et l’histoire niée ou réécrite...

Cette oeuvre tombe à pic, elle livre une page d’histoire qui ne doit pas être ignorée des enfants : le combat pour la dignité, pour les congés payés...

L’auteur est un pédagogue, il le montre avec cet album qui est tout sauf un document de propagande.

Dans un style simple, correct, accessible mais soigné, Pierre Gamarra donne la parole à un petit garçon qui se rappelle de l’histoire que « tonton Fernand » lui a racontée quand il était tout petit.

Voici là un album illustré avec goût par deux artistes atypiques qui, avec l’auteur nous plongent dans la solidarité réelle, concrète et simple entre des paysans et des grévistes avant de nous raconter les premiers congés payés de ces travailleurs et leur rencontre avec les pêcheurs.

Tonton 36 « disait : « En 36, les ouvriers ont fait ceci...En 36, les paysans on fait cela. »Il revenait toujours à cette année 36 ! Il y a soixante-dix ans qu’elle a disparu. Pour moi, elle n’a pas disparu. » Ce petit garçon la revoit bien cette année là avec « le visage, la grosse moustache et les yeux rieurs de Tonton Fernand » !
Comme l’explique Julien Lauprêtre, président du Secours Populaire français dans la préface qu’il a écrit : cette leçon d’histoire « n’a pas pris une ride »... à déguster donc sans modération.

Ce livre est une oeuvre de qualité, son auteur est un laïque authentique et en plus l’album est vendu au bénéfice du Secours Populaire, trois bonnes raisons pour se le procurer.

Jean-François CHALOT
Valiere
 
Message(s) : 0
Inscription : 07 Mars 2004, 22:35

Message par LeonT » 10 Jan 2008, 13:19

Les maos avaient publie des trucs sympas..,
l'un deux est en ligne sur un blog:
http://balp.over-blog.com/article-640989.html
LeonT
 
Message(s) : 4
Inscription : 26 Fév 2004, 23:24

Message par yannalan » 09 Mars 2008, 10:32

Voilà, c'est un texte sorti des journaux wooblies que j'ai traduit pour d'autres, si ça vous intéresse, tant mieux.... C'est uen parodie d'une histoire anglo-saxonne très connue là-bas....

Thomas la locomotive se met en grève.
(histoire enfantine pour les jeunes wooblies)

Il faisait sombre au pays de Sodor. La lune descendait dans le ciel de l'aube. Thomas la Locomotive crachait de la vapeur vers les ateliers de Tidmouth, ses pistons cognaient et cliquetaient,son tampon était encore tombé.
-- Par les cendres de Joe Hill ! » -- s'exclama Thomas devant ses amis -- »aujourd'hui c'est le pompon !
Il avait tant à dire à Percy, qui devait demeurer dans son atelier après que sa chaudière ait explosé. Pauvre Percy, il était encore secoué par le choc de l'explosion.
Ce matin, Gordon, la plus grosse et la plus forte des locomotives avait été le plus vite qu'elle pouvait pour rattraper son retard après que Sir Topham Hatt se soit trompé dans ses horaires. Sir Topham Hatt faisait souvent des erreurs et en rejetait invariablement la faute sur les pauvres locomotives qui travaillaient si dur et qui avaient fait gagner tant de profits à lui et à ses actionnaires. Ce matin, Gordon devait tirer une longue file de wagons de marchandises surchargés, branlants, qui étaient secoués sur la voie. Sir Topham Hatt avait ordonné à Gordon de ne pas respecter les signaux « vitesse lente » le long de sa route.
Les locomotives avaient prévenu mainte et maintes fois Sir Topham Hatt que le vieux pont de bois sur les gorges de la rivière était dans un état de délabrement extrême mais il ignorait leurs avertissements dans sa recherche avide de profits supplémentaires. Quand Gordon passa sur le pont,il le sentit trembler, et commencer à se déformer, mais il allait trop vite pour éviter le désastre. Il atteignit le centre de la travée juste quand le pont s'écroula et précipita Gordon et ses wagons de marchandises effrayés au fond des gorges. Les vieux wagons de marchandises en bois hors d'âge n'avaient aucune chance, et s'écrasèrent en morceaux sur les rochers en-dessous. Gordon eut plus de chance, il plongea dans la rivière et il resta en un seul morceau bien que sévèrement endommagé. La route principale directe autour de l'île de Sodor fut coupée à cause de l'écroulement du pont et Thomas et ses amis furent forcés d'emprunter les voies secondaires plus longues et plus abruptes pour assurer leurs parcours déjà normalement interminables et difficiles. En plus de ça, ils devaient prendre à leur charge le lourd fardeau de Gordon en ajoutant encore plus de wagons de marchandises, pour remplacer ceux qui étaient perdus, alors qu'elles étaient des locomotives plus petites et plus faibles.
C'est pourquoi toutes les locomotives se dirigeaient épuisées vers leurs abris après la fin de leur journée de travail. Lorsqu'elles se rencontrèrent pour échanger leur douloureuses expériences de la journée, James soupira et leur dit que Gordon avait été enlevé et envoyé à la casse pour être découpé et fondu.
Edward s'exclama : « Voilà la réponse de Sir Topham Hatt à nos revendications pour avoir droit à une retraite et une pension une fois que nous sommes épuisés et incapables d'assurer en tant que « locomotives réellement utiles ». Il se sert tout le temps du rythme rapide de Gordon comme d'une épée de Damoclès et nous dit : « Pourquoi ne pouvez-vous être tous des Locomotives Réellement Utiles comme Gordon ? »
-- »Des locomotives stakhanovistes réellement utiles, oui , c'est ça qu'il veut dire ! » répondirent Annie et Clarabelle les wagons de Thomas, d'une même voix. (Sous Staline, un stakhanoviste était un ouvrier soviétique qui jouissait d'une reconnaissance spéciale et de privilèges parce qu'il accélérait la production et forçait les autres ouvriers à suivre son rythme.)
-- « Seul, chacun d'entre nous finira sur le tas de ferraille, quand nous ne serons plus capables d'augmenter les profits de Sir Topham Hatt et de ses petits copains d'associés ! » déclara Thomas. « L'action directe est notre seule possibilité. Trop longtemps on a refusé de répondre à nos demandes et à nos exigences de changement. Nous devons cesser le travail jusqu'à ce que nos exigences soient satisfaites. Unis étroitement, arbre contre arbre, feux de chaudière éteints, nous serons invincibles ! »
-- « Plus de conflits entre nous « -- ajouta Rosie, « nous devons former un comité de grève pour présenter nos exigences. Sous la bannière des IWW, nous aurons l'expérience et le soutien des autres travailleurs pour appuyer nos revendications! » Et ils commencèrent à en établir la liste
-- « Avant tout nous exigeons que Gordon soir réparé et ramené entier chez nous. La blessure d'un seul est la blessure de tous ! »--cria Percy.-- »des réparations complètes pour tous doivent être achevées avant le retour au travail.
-- Un arrêt des conditions de travail dangereuses et l'élimination des sites à risques »-- intervint Edwards.
-- « Une limite à la longueur de nos journées de travail avec des pauses plus longues pour remplir nos chaudières et reprendre notre vapeur »-- ajoutèrent Donald et Douglas.
-- « Des salaires plus élevés ! »--cria Toby le tramway. Oserons-nous exiger l'abolition du salariat ? »
-- « Ça, on l'a déjà »--dit Rosie –On ne touche aucun salaire. »
-- « Sir Topham Hatt pense qu'il peut me bousculer parce que je n'ai pas eu la permission d'être aussi bruyante que toi, Thomas—dit Emily-- J'exige d'être entendue et traitée de la même façon que les autres locomotives ! »
-- « Si nous ne soutenons pas tous les revendications de chacun, aucun de nous ne sera capable de changer la façon dont nous sommes traités » déclara Thomas.
Enfin,ils se mirent tous d'accord.
-- »Nous devons nous efforcer d'être capables de prendre les décisions qui nous concernent sur le lieu de travail. Nous sommes les chemins de fer, nous savons comment les gérer et ils ne peuvent tourner sans nous. Pour le moment, nous exigeons une participation égale, mais plus tard... »
-- « On ne nous donnera pas ces droits. Ce que l'on donne peut toujours être repris. Notre droit de décider de nos vies sur notre propre lieu de travail n'est pas négociable. Seule la force de notre syndicat nous assure qu'on ne nous les reprendra pas ! »
Le lendemain matin, Sir Topham Hatt arriva en courant aux ateliers de Tidmouth, criant et en colère :
-- « Vous êtes toutes de mauvaise locomotives ! Les Locomotives Réellement Utiles ne désobéissent pas aux ordres ! Si vous ne retournez pas au travail immédiatement, je vous retire vos privilèges ! »
-- »Quels privilèges ?-- dit Emily-- même le Père Noël amène plus de charbon aux mauvaises locomotives que vous ne nous en fournissez à nous ! »
Marmonnant des menaces, Sir Topham Hatt revint à son bureau et convoqua ses actionnaires.
-- « Ils ne peuvent pas tenir longtemps ! --leur dit-il,-- une fois qu'ils auront découvert qu'on peut les remplacer, ils imploreront humblement de revenir travailler quelque soient les conditions que nous leur imposerons. Nous avons simplement à trouver des moyens temporaires d'assurer leurs tâches jusque là. »
Pendant ce temps Thomas et ses amis parlaient de leur grève aux autres. Bertie le bus, et même Harold l'hélicoptère acceptèrent de respecter leur grève et d'organiser les autres véhicules routiers et aériens pour qu'ils refusent de passer les rails ou de transporter marchandises et passagers.
-- « Si on leur permet de continuer à vous exploiter – s'exclama Bertie le bus, alors ils se sentiront libres de continuer à nous exploiter aussi. »
-- « Si vous gagnez grâce à notre soutien – dit Harold l'Hélicoptère, nous présenterons les mêmes revendications et nous rechercherons votre soutien pour notre lutte. C'est ça, le syndicalisme solidaire ! »
Sir Topham Hatt s'aperçut rapidement que ce n'était pas si simple de trouver des moyens de remplacer les locomotives en grève. Il chercha même des locomotives étrangères sur le continent pour les amener à Sodor. Mais Bulstrode la barge et le remorqueur de Sodor Bay avaient tous deux passé la consigne au sujet de la grève, et tout ce qui était en jeu, à tous les cargos qui traversaient le détroit depuis le continent. Les locomotives étrangères acceptèrent de ne pas briser la grève et, au lieu de cela, de se joindre aux grévistes une fois atteint Sodor. Le fait que Bulstrode la Barge les ait menacées de les jeter par dessus bord s'ils n'étaient pas d'accord a peut être aussi joué pour les plus rétifs.
Sur les quais, Cranky la grue et Salty prirent conscience de leurs intérêts de classe ouvrière et se joignirent aussi à la grève. Les chargements commencèrent à s'entasser sur les quais. Le peu de chargements qui quittèrent les quais malgré tout se retrouvèrent endommagés à destination bien après qu'ils aient du arriver, ou se trouvèrent livrés à l'autre bout de l''île, bien loin de leur destination première.
Les bateaux chargés de containers emplissaient la baie, du moins ceux dont les containers étaient restés à bord durant la traversée du détroit. Finalement, comme le mot d'ordre de grève s'étendait, les ports étrangers refusaient même de charger les containers sur les bateaux destinés à Sodor.
En fin de compte, comme tout finit pour le mieux à Sodor, même dans le spires circonstances, les actionnaires s'inclinèrent devant la force supérieure des locomotives et de leur syndicat et capitulèrent devant leurs revendications.
Sir Topham Hatt fut renvoyé et la dernière fois qu'on le vit, il portait un bleu de travail et portait un bidon d'huile au chantier de transfert.
Quant aux locomotives, elles élurent des représentants pour assurer son rôle, et, avec la participation de tous, elles se mirent à participer aux décisions qui concernaient leurs vies sur le lieu de travail.
Même si les actionnaires du chemin de fer acceptèrent de limiter leurs voix prépondérantes sur le chemin de fer et de partager leurs dividendes, ils conservaient finalement la propriété et le contrôle du chemin de fer – du moins après la victoire de cette grève.
PS : après la victoire d e la grève, tous les mécaniciens, chauffeurs, pompiers, serre-freins et les mécaniciens et les techniciens du chantier s'accordèrent à dire que ce que les locomotives avaient gagné avait été aussi gagné pour eux.
yannalan
 
Message(s) : 303
Inscription : 15 Déc 2005, 17:37

Message par com_71 » 09 Mars 2008, 10:49

(Valiere @ lundi 7 janvier 2008 à 19:02 a écrit :
a écrit :LA SOLIDARITE RACONTEE AUX ENFANTS
Pierre Gamarra, ancien enseignant est l’auteur de plusieurs albums pour enfants.

Il a écrit récemment une histoire de la laïcité...

Ce livre est une oeuvre de qualité, son auteur est un laïque authentique et en plus l’album est vendu au bénéfice du Secours Populaire, trois bonnes raisons pour se le procurer.

Jean-François CHALOT

Pendant les années cinquante il fût directeur de la revue littéraire du PCF. Il paraît qu'il aime toujours les moustachus... :roll: :roll:
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6380
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Message par philomene » 09 Août 2009, 17:12

Je remonte ce sujet car je viens de lire un livre sympa pour la jeunesse qui raconte l'histoire d'une jeune fille travaillant dans une banque en mai 68. Mais ce livre s'adresse plutôt à des jeunes au collège... :D


http://pagesperso-orange.fr/editions-du-ja...428_173x253.jpg


"Mon mai 68" d'Aline Méchin.

"Pauline habite le Val d’Oise. À la mort de son père, elle a arrêté ses études et a commencé à travailler. Elle partage sa vie entre son emploi dans une grande banque parisienne et ses virées entre amis. Son journal témoigne de ce quotidien routinier entre Paris et sa banlieue.
Jusqu’au jour où surviennent les évènements de mai 68. Elle se lance alors avec passion dans le mouvement qui agite la capitale."
philomene
 
Message(s) : 0
Inscription : 10 Juin 2006, 11:35

Message par com_71 » 31 Déc 2010, 23:43

[quote=" (philomene @ dimanche 9 août 2009 à 17:12"]
Je remonte ce sujet car je viens de lire un livre sympa pour la jeunesse qui raconte l'histoire d'une jeune fille travaillant dans une banque en mai 68. Mais ce livre s'adresse plutôt à des jeunes au collège... :D


http://pagesperso-orange.fr/editions-du-ja...428_173x253.jpg


"Mon mai 68" d'Aline Méchin.

"Pauline habite le Val d’Oise. À la mort de son père, elle a arrêté ses études et a commencé à travailler. Elle partage sa vie entre son emploi dans une grande banque parisienne et ses virées entre amis. Son journal témoigne de ce quotidien routinier entre Paris et sa banlieue.
Jusqu’au jour où surviennent les évènements de mai 68. Elle se lance alors avec passion dans le mouvement qui agite la capitale."
Oui, un bouquin sympa. Est raconté (entre autres) la grève de 1968 au Crédit Lyonnais boulevard des Italiens à Paris. Est-ce que l'héroïne y a déjà rencontré Arlette Laguiller ? En tout cas en se reportant à "Moi, une militante" de celle-ci, on constate que les deux récits, d'un ton différent, coïncident bien...
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6380
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Message par philomene » 08 Jan 2011, 11:51

L'auteur connaît Arlette, j'en suis sûre ! :D Dommage que ce livre ne soit pas plus lu (ni distribué dans les librairies). ;)
philomene
 
Message(s) : 0
Inscription : 10 Juin 2006, 11:35

Précédent

Retour vers Livres, films, musique, télévision, peinture, théâtre...

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 0 invité(s)