Des livres de SF en rapport avec nos idées

[Ottokar]

Tu as oublié le smiley dans ta citation :bleh:
Oui désolé, j'ai cité le second message où le smiley avait disparu !
Par ailleurs cela ne m'étonne pas qu'ils aient réédité le K Dick sous le nom de Blade runner, titre plus connu que celui du roman, 30 ans après le film et son succès !

[luc marchauciel]

Sans hésiter : "Parleur, Chroniques d'une utopie enclavée" de Ayerdhal. C'est le récit d'une révolution dans un cadre féodal.
Du mêe auteur, il y a aussi "Demain une oasis", ou "Ballade choréale" (sur les rapports néo-coloniaux, très intéressant)

[el miliciano]

Salut.
Je lis depuis hier,"Le Concile de fer » de China Miéville.
C'est un roman inspiré de la Commune de Paris. China est membre du S.W.P.
Je ne polémiquerai pas sur le S.W.P. mais son roman à l'air intéressant.


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[eno 2]

- Jack London : Le talon de fer (à l'époque, ça passait sans doute pour de la SF, aujourd'hui, ça ressemble presque à la réalité...)
- Joe Haldeman : La paix éternelle (où une guerre fait rage entre un sud saigné à blanc et un nord surarmé. Inoubliable)
- La nébuleuse d'Andromède, roman soviétique un peu ennuyeux, mais tout à fait dans l'esprit recherché...
- William Gibson : Neuromancien (L'inventeur de la Matrice)
- Quasiment toute les histoires de Phillip K.Dick ont un contenu social, de Blade Runner à Total Recall, et j'en passe...
- N'oublions pas bien sûr Asimov, avec les Robots et Fondation, ni F. Herbert avec la saga de Dune, qui raconte rien moins qu'une révolution, malgré la fâcheuse présence d'un messie...
- Stephen King : Running man (1978 - Son roman le plus engagé, qui finit par un attentat sur le World Trade Center)

J'en oublie sans doute, mais je reviendrai (Dixit Arnold)

[shadoko]

Le cycle des Fondations d'Issac Assimov, est bien aussi. La psychohistoire ça permet d'introduire le matérialisme historique 

Oui à condition d'expliquer que c'est aux antipodes, avec ce futur presque déjà écrit en fonction des tendances du présent... il manque juste l'action consciente des hommes qui peut faire basculer une société dans un sens ou l'opposé !

Je ne me souviens pas de ça comme ça. La psychohistoire est plutôt présentée comme une sorte de science qui permet de prédire des scénarios possibles du futur, et non pas le futur précisément. Ça permet des prédictions du cadre général, mais pas du détail, etc. Même si la psychohistoire n'existe pas, bien sûr, j'avais trouvé ça assez dans l'idée du matérialiste historique, au contraire.

Sinon, pour Fondation, autant j'ai bien aimé le premier tome, autant les autres, j'ai vraiment eu de plus en plus l'impression qu'il ne savait plus quoi inventer.

[titi]

moi qui suis un fan de Fondation (et des 5 tomes), je ne trouve pas cela si matérialiste, je veux dire que la place de l'action des hommes est amoindrie à un point tel qu'il faut généralement "ne rien faire" pour que les problèmes se résolvent tous seuls

alors oui il défend l'idée que les sociétés évoluent / révoluent, pour des raisons "objectives", mais hélas nous sommes bien placés depuis des dizaines d'années pour savoir que, sans force consciente qu'il faut agir pour révolutionner, la société stagne voire régresse

pour le paraphraser, la violence n'est pas le dernier refuge de l'incompétence (une des phrases fétiches de la saga), la violence est, historiquement, toujours nécessaire pour que l'humanité progresse dans les sociétés de classe

on aspire tous ici à une société sans classe, où la violence disparaitra, mais en attendant...

[shadoko]

moi qui suis un fan de Fondation (et des 5 tomes), je ne trouve pas cela si matérialiste, je veux dire que la place de l'action des hommes est amoindrie à un point tel qu'il faut généralement "ne rien faire" pour que les problèmes se résolvent tous seuls

En fait, dans mon souvenir, c'est plutôt l'action des masses, qui est amoindrie. Et il fait agir quelques "héros" qui font pencher la balance dans un sens ou dans l'autre, et pas forcément celui qu'ils croient, par une intervention à un moment crucial.

Je ne défends pas que Fondation est totalement matérialiste, mais je trouvais juste que la remarque d'Ottokar était un peu inexacte: dedans, les hommes ont bien une action qui peut faire dévier l'histoire par rapport à certains schémas préétablis, mais ce sont des individus, et ça ne donne pas la même importance aux mêmes choses que le marxisme.