La révolution contre les banques est en marche pour le 7 déc

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Crockette » 05 Déc 2010, 12:37

le problème des banques à l'échelle européenne c'est que ce sont déjà d'énormes intérets privés qui les controlent...

dans une vraie démocratie, les banques devraient être toutes nationalisées et des admnistrateurs indépendants de toute pression privée devraient les gérer...

un ETAT ouvrier ne pourrait pas se passer de banque...ils devrait alors fermer celles qui sont privés, laisser vivre celles qui reposent sur le principe des mutuelles..et il devrait protéger et développer sa banque, une banque qui s'appelerait par exemple " banque centrale du crédit ouvrier international"; par exemple. reste le problème alors de survivre par rapport aux autres pays qui auraient encore des banques privées, et qui s'emploieraient à la détruire...en faisant pression sur des fonds internationaux pour qu'ils ne pretent pas d'argent à cetet banque. compliqué totu cela; NAthalie sest elle penchée sur ce problème ?


LINCOLN savait déjà à son époque qu'une banque centrale devait être indépendante des milieux d'affaires privés.
Crockette
 

Message par com_71 » 05 Déc 2010, 17:20

(Crockette @ dimanche 5 décembre 2010 à 12:37 a écrit : Nathalie sest elle penchée sur ce problème ?
et avant elle Lénine et Trotsky :

a écrit :Programme de Transition
Léon Trotsky

L'expropriation des banques privés et
l'étatisation du système de crédit


L'impérialisme signifie la domination du capital financier. A côté des consortiums et des trusts, et souvent au-dessus d'eux, les banques concentrent dans leurs mains le commandement réel de l'économie. Dans leur structure, les banques reflètent, sous une forme concentrée, toute la structure du capitalisme contemporain : elles combinent les tendances du monopole aux tendances de l'anarchie. Elles organisent des miracles de technique, des entreprises gigantesques, des trusts puissants; et elles organisent aussi la vie chère, les crises et le chômage. Impossible de faire un seul pas sérieux dans la lutte contre le despotisme des monopoles et l'anarchie capitaliste, qui se complètent l'un l'autre dans leur œuvre de destruction, si on laisse les leviers de commande des banques dans les mains des rapaces capitalistes.

Afin de réaliser un système unique d'investissement et de crédit, selon un plan rationnel qui corresponde aux intérêts du peuple tout entier, il faut fusionner toutes les banques dans une institution nationale unique. Seules, l'expropriation des banques privées et la concentration de tout le système de crédit entre les mains de l'État mettront à la disposition de celui-ci les moyens nécessaires réels, c'est-à-dire matériels et non pas seulement fictifs et bureaucratiques, pour la planification économique.

L'expropriation des banques ne signifie en aucun cas l'expropriation des petits dépôts bancaires. Au contraire : pour les petits déposants, la BANQUE D'ÉTAT UNIQUE pourra créer des conditions plus favorables que dans les banques privées. De la même façon, seule, la banque d'État pourra établir pour les fermiers, les artisans et les petits commerçants des conditions de crédit privilégiées, c'est-à-dire à bon marché. Néanmoins, plus important encore est le fait que toute l'économie, avant tout l'industrie lourde et les transports, dirigée par un état-major financier unique, servira les intérêts vitaux des ouvriers et de tous les autres travailleurs.

Cependant, l'ÉTATISATION DES BANQUES ne donnera ces résultats favorables que si le pouvoir d'État lui-même passe entièrement des mains des exploiteurs aux mains des travailleurs.


a écrit : La catastrophe imminente et les moyens de la conjurer
V. Lénine

Nationalisation des banques

Les banques, on le sait, constituent les foyers de la vie économique moderne, les principaux centres nerveux de tout le système capitaliste d'économie. Parler de la « réglementation de la vie économique » et passer sous silence la nationalisation des banques, c'est ou bien faire preuve de l'ignorance la plus crasse ou bien tromper le « bon peuple » avec des paroles pompeuses et des promesses grandiloquentes, que l'on est décidé par avance à ne point tenir.

Contrôler et réglementer les livraisons de blé ou, en général la production et la répartition des produits, sans contrôler, sans réglementer les opérations de banque, est un non-sens. C'est faire la chasse à des « copecks » problématiques et fermer les yeux sur des millions de roubles. Les banques modernes ont si intimement, si indissolublement fusionné avec le commerce (du blé comme de tout autre produit) et l'industrie que, sans « mettre la main » sur les banques, il est absolument impossible de rien faire de sérieux, qui soit vraiment « démocratique et révolutionnaire ».

Mais peut-être cette « mainmise » de l'État sur les banques est-elle une opération très difficile et très compliquée ? C'est précisément par des arguments de ce genre que l'on cherche d'ordinaire à faire peur aux philistins. Ce sont, bien entendu, les capitalistes et leurs défenseurs qui s'y emploient, car ils y trouvent leur avantage.

En réalité, la nationalisation des banques, qui n'enlève pas un seul copeck à aucun « possesseur », ne présente absolument aucune difficulté au point de vue de la technique ou de la culture; elle est entravée uniquement par la cupidité sordide d'une infinie poignée de richards. Si l'on confond aussi souvent la nationalisation des banques avec la confiscation des biens privés, la faute en est à la presse bourgeoise qui répand cette confusion, son intérêt étant de tromper le public.

La propriété des capitaux concentrés dans les banques et avec lesquels celles-ci opèrent, est certifiée par des attestations imprimées ou manuscrites, appelées actions, obligations, lettres de change, reçus, etc. Aucune de ces attestations n'est annulée ni modifiée par la nationalisation des banques, c'est-à-dire par leur fusion en une seule banque d'État. L'individu qui avait 15 roubles sur son livret de caisse d'épargne reste possesseur de ces 15 roubles après. la nationalisation des banques, et celui qui possédait 15 millions garde également, après la nationalisation des banques, ces 15 millions sous forme d'actions, d'obligations, de lettres de change, de warrants, etc.

Quelle est donc la portée de la nationalisation des banques ?

C'est qu'aucun contrôle effectif des différentes banques et de leurs opérations n'est possible (même si le secret commercial est supprimé, etc.); car on ne peut suivre les procédés extrêmement complexes, embrouillés et subtils employés pour établir les bilans, fonder des entreprises et des filiales fictives, faire intervenir des hommes de paille, etc., etc. Seule la réunion de toutes les banques en une banque unique, sans signifier par elle-même le moindre changement dans les rapports de propriété, sans enlever - répétons-le - un seul copeck à aucun possesseur, rend possible le contrôle effectif à la condition bien entendu que soient appliquées toutes les autres mesures indiquées plus haut. Seule la nationalisation des banques permet d'obtenir que l'État sache où et comment, de quel côté et à quel moment passent les millions et les milliards. Seul le contrôle exercé sur les banques - ce centre, ce principal pivot et ce mécanisme essentiel du trafic capitaliste permettrait d'organiser, en fait et non en paroles, le contrôle de toute la vie économique, de la production et de la répartition des principaux produits; il permettrait d'organiser la « réglementation de la vie économique », qui, sans cela, est infailliblement vouée à n'être qu'une phrase ministérielle destinée à duper le bon peuple. Seul le contrôle des opérations de banque, à la condition qu'elles soient effectuées dans une seule banque d'État, permet d'organiser, grâce à des mesures ultérieures facilement applicables, la perception effective de l'impôt sur le revenu, sans qu'il soit possible de dissimuler les biens et revenus; car aujourd'hui, cet impôt n'est la plupart du temps qu'une fiction.

Il suffirait de décréter purement et simplement la nationalisation des banques; les directeurs et les employés la réaliseraient eux-mêmes. Ici, point n'est besoin pour l'État d'aucun appareil spécial, d'aucune préparation spéciale, cette mesure pouvant précisément être réalisée par un seul décret, « d'un seul coup ». Car la possibilité économique d'une telle mesure a été créée justement par le capitalisme qui, dans son développement, en est arrivé aux lettres de change, aux actions, aux obligations, etc. Il ne reste ici qu'à unifier la comptabilité; et si l'État démocratique révolutionnaire décidait la convocation immédiate - par télégraphe - d'assemblées des directeurs et des employés dans chaque ville et de congrès dans chaque région et dans tout le pays, pour la fusion immédiate de toutes les banques en une seule banque d'État, cette réforme serait accomplie en quelques semaines. Il va de soi que ce sont précisément les directeurs et les cadres supérieurs qui résisteraient, qui s'efforceraient, de tromper l'État, de faire traîner les choses en longueur, etc. Car ces messieurs-là perdraient leurs sinécures si lucratives, ils perdraient la possibilité de se livrer à des opérations malhonnêtes particulièrement avantageuses. Tout est là. Mais la fusion des banques ne présente pas la moindre difficulté technique, et si le pouvoir d'État était révolutionnaire autrement qu'en paroles (c'est-à-dire s'il n'avait pas peur de rompre avec l'inertie et la routine), s'il était démocratique autrement qu'en paroles (c'est-à-dire s'il agissait dans l'intérêt de la majorité du peuple, et non d'une poignée de richards), il suffirait de décréter, comme châtiment, la confiscation des biens et la prison pour les directeurs, administrateurs et gros actionnaires qui se seraient rendus coupables de la moindre manœuvre dilatoire et de tentatives de dissimuler des documents et relevés de comptes; il suffirait, par exemple, de grouper à part les employés pauvres et d'accorder des primes à ceux d'entre eux qui découvriraient des fraudes et manœuvres dilatoires de la part des cadres riches, et la nationalisation des banques se ferait sans heurt ni secousse, en moins de rien.

Les avantages de la nationalisation des banques seraient immenses pour le peuple entier, non pas tant pour les ouvriers (ceux-ci ont rarement affaire aux banques) que pour la masse des paysans et des petits industriels. Il en résulterait une économie colossale de travail et, à supposer que l'État garde l'ancien effectif des employés de banque, cela marquerait un pas considérable vers l'universalisation (la généralisation) de l'usage des banques, vers la multiplication de leurs succursales; la population serait plus à même de profiter des services des banques, etc., etc. Il deviendrait beaucoup plus facile justement pour les petits patrons, pour les paysans, d'obtenir du crédit. Quant à l'État il aurait, pour la première fois, la possibilité d'abord de connaître toutes les principales opérations financières, sans dissimulation possible, puis de les contrôler, ensuite de réglementer la vie économique, enfin d'obtenir des millions et des milliards pour les grandes opérations d'État, sans avoir à payer, « pour le service rendu », des « commissions » exorbitantes à messieurs les capitalistes. C'est pour cette raison - et seulement pour cette raison - que tous les capitalistes, tous les professeurs bourgeois, toute la bourgeoisie et tous les Plékhanov, les Potressov et Cie qui s'en font les valets sont prêts, l'écume aux lèvres, à partir en guerre contre la nationalisation des banques, à inventer des milliers de prétextes contre cette mesure éminemment facile et urgente alors que, même du point de vue de la « défense » nationale, c'est-à-dire du point de vue militaire, elle comporte d'immenses avantages et soit de nature à accroître énormément la « puissance militaire » du pays.

Mais ici l'on nous opposera peut-être l'objection suivante : comment se fait-il que des États aussi avancés que l'Allemagne et les États-Unis d’Amérique procèdent à une admirable « réglementation de la vie économique » sans même songer à nationaliser les banques ?

Parce que, répondrons-nous, ces États, dont l'un est une monarchie et l'autre une république, sont tous deux non seulement capitalistes, mais encore impérialistes. Comme tels, ils réalisent les réformes qui leur sont nécessaires par la voie bureaucratique réactionnaire. Or, ici, nous parlons de la voie démocratique révolutionnaire.

Cette « petite différence » a une importance capitale. Le plus souvent, on « n'a pas coutume » d'y penser. Les mots « démocratie révolutionnaire » sont devenus chez nous (notamment chez les socialistes-révolutionnaires et les mencheviks) presque une phrase conventionnelle comme l'expression « Dieu merci », employée par des gens qui ne sont pas ignorants au point de croire en Dieu, ou comme l'expression « honorable citoyen », que l'on emploie parfois même quand on s'adresse aux collaborateurs du Dien [1] ou de l'Edinstvo [2], bien que tout le monde, ou presque, se doute que ces journaux ont été fondés et sont entretenus par des capitalistes, dans l'intérêt des capitalistes, et que, par conséquent, la collaboration de pseudo-socialistes à ces organes soit fort peu « honorable ».

Si l'on n'emploie le terme de « démocratie révolutionnaire » ni comme un cliché pompeux, ni comme une appellation conventionnelle, mais en réfléchissant à son sens, on verra qu'être démocrate, c'est compter effectivement avec les intérêts de la majorité du peuple, et non de la minorité; qu'être révolutionnaire, c'est briser de la façon la plus résolue, la plus impitoyable tout ce qui est nuisible et suranné.

En Amérique, non plus qu'en Allemagne, ni les gouvernements ni les classes dirigeantes ne prétendent, que l'on sache, au titre de « démocratie révolutionnaire » : nos socialistes-révolutionnaires et nos mencheviks y prétendont (et le prostituent).

Il n'existe, en Allemagne, que quatre grandes banques privées, qui ont une importance nationale; les États-Unis n'en comptent que deux. Il est plus aisé, plus commode, plus avantageux, pour les rois de la finance qui sont à la tête de ces banques, de s'associer sans publicité, en secret, à la manière réactionnaire et non révolutionnaire, bureaucratiquement et non démocratiquement, en corrompant les fonctionnaires de l'État (c'est la règle générale et pour les États-Unis et pour l'Allemagne), en maintenant le caractère privé des banques justement pour garder le secret des opérations, pour percevoir de ce même État des millions et des millions de « surprofit », pour assurer le succès de frauduleuses combinaisons financières.

L'Amérique comme l'Allemagne « réglementent la vie économique » de façon à créer un bagne militaire pour les ouvriers (et en partie pour les paysans), et un paradis pour les banquiers et les capitalistes. Leur réglementation consiste à « serrer la vis » aux ouvriers jusqu'à la famine et à assurer aux capitalistes (en secret, à la manière bureaucratique réactionnaire) des profits supérieurs à ceux d'avant-guerre.

Cette voie est tout à fait possible également pour la Russie impérialiste républicaine. C'est ce que font, d'ailleurs, non seulement les Milioukov et les Chingarev, mais aussi Kérensky marchant de compagnie avec Térechtchenko, Nékrassov, Bernatski, Prokopovitch et consorts, qui couvrent eux aussi, par des procédés bureaucratiques réactionnaires l'« inviolabilité » des banques et leurs droits sacrés à des profits exorbitants. Ayons donc le courage de dire la vérité : on veut, en Russie républicaine, réglementer la vie économique par des méthodes bureaucratiques réactionnaires, mais on a « souvent » du mal à réaliser la chose du fait de l'existence des « Soviets », que le Kornilov numéro un n'a pas réussi à disperser, ce que tâchera de faire un Kornilov numéro deux...

Voilà la vérité. Et cette vérité simple, bien qu'amère, est plus utile pour éclairer le peuple que les mensonges mielleux sur « notre » « grande » démocratie « révolutionnaire »...

La nationalisation des banques rendrait infiniment plus facile la nationalisation simultanée des assurances, c'est-à-dire la fusion de toutes les compagnies d'assurances en une seule, la centralisation de leur activité et le contrôle de celle-ci par l'État. Les congrès des employés des compagnies d'assurances accompliraient, cette fois encore, la fusion sans délai et sans aucun effort, si l'État démocratique révolutionnaire la décrétait et prescrivait aux directeurs et aux gros actionnaires d'y procéder sans le moindre retard, sous leur entière responsabilité personnelle.

Les capitalistes ont engagé des centaines de millions dans les assurances; tout le travail y est effectué par les employés. La fusion aurait pour résultat d'abaisser la prime d'assurance, de procurer une foule d'avantages et de commodités à tous les assurés, dont elle permettrait d'augmenter, le nombre avec la même dépense d'énergie et de ressources. Aucune, absolument aucune autre raison que l'inertie, la routine et la cupidité d'une poignée de titulaires de sinécures lucratives ne s'oppose à cette réforme qui augmenterait aussi, d'autre part, la « capacité de défense » du pays, économiserait le travail du peuple et ouvrirait de sérieuses possibilités de « réglementation de la vie économique », en fait et non en paroles. 
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Ottokar » 06 Déc 2010, 07:28

Nathalie a accordé une interview au Parisien dimanche. la question lui a été posée. Habilement, sans dire de mal de l'initiative de Cantonna, elle a expliqué que c'est les banquiers qu'il faut contrôler, mettre sous le contrôle de la population, comme les industriels d'ailleurs.

Cantonna exprime un sentiment des gens, une méfiance vis-à-vis des banques, la conscience que des spéculateurs irresponsables mènent le monde à la catastrophe et que c'est pour renflouer ces gens-là qu'on applique des plans d'austérité en France, en Irlande, en Grèce, au Portugal ou en Espagne. Ce sentiment est positif. Autant l'encourager et aider les gens à formuler correctement les objectifs à atteindre : le contrôle ouvrier sur la production plutôt que de vider ses comptes en banque et d'être embarrassé par tout le liquide qu'on aura retiré !
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Message par cleo » 07 Déc 2010, 18:12

(artza @ jeudi 2 décembre 2010 à 08:30 a écrit :Enfin derrière tout ça c'est l'idée que grève et manifestation ne servent à rien, ne donneront jamais rien.

En confortant ce point de vue mine de rien avec sans doute les meilleures intentions du monde Cantona fait une mauvaise action.

Il y aurait à réagir là-dessus en l'interpellant d'une façon fraternelle et pédagogique.

Très bon argument qui m'a été utile pour discuter autour de moi sur ce sujet. Et bonne introduction pour montrer la différence entre "faire exploser les banques", perspective annoncée de ce type de mouvement, et les mettre sous contrôle ouvrier, perspective défendue par les révolutionnaires.

Pour m'expliquer sur le côté individualiste que je trouve à "ce mouvement". Oui le but de celui-ci est d'être suivi par de nombreuse personne. Mais chacune de ces personnes choisit individuellement mais surtout dans son coin si elle veut ou non suivre ce mouvement. Ce choix n'est pas collectif (contrairement à un Ag pour les grèves par exemple). Et plus grave encore selon moi, à aucun moment il n'est prévu que les participants ou des representants de ceux-ci discutent et choisissent ensemble de la suite à donner à "ce mouvement" . Donc individualiste n'est peut-être pas le mot juste mais "ce mouvement" même si il est suivi par de nombreuse personne ne me paraît pas être collectif.


Sinon Yannalan,
a écrit :En plus, je vous dis pas, si tout le monde sor tdes banques avec du pognon plein les poches, il va y avoir 3 fois plus d'agressions que d'hab !
c'était une blague :33: ?
cleo
 
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Message par zejarda » 07 Déc 2010, 21:56

Pour ma part, j'insisterai plus sur le coté sympathique de l'action. Cantona appèle l'ensemble de la population à peser sur les banques, même si c'est de façon personnelle et surtout peu efficace. Cela reste malgré tout une action collective, qui s'adresse à l'ensemble à tous les moins que rien.

Je trouve cela intéressant, bien plus que ceux qui nous disent: attendons 2012, votez bien et on s'occupera de tout.
zejarda
 
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