(titi @ dimanche 20 juin 2010 à 19:21 a écrit : il faudrait proposer aux joueurs de venir manifester le 24 juin !
(abounouwas @ dimanche 20 juin 2010 à 19:10 a écrit : les joueurs en grève par solidarité avec leur camarade lourdé,
ah bah ça c'est bien.
ils se rebiffent face à leurs chefs des instances fédérales, petits capos au service des intérêts financiers des clubs (de plus en plus privés),
bravo les gars !
Ouh la, je sais pas si on peut comparer ça à une usine non plus.
Parce que si on va par là, on peut aussi comparer ça à une classe de potaches qui se solidarise avec leur poteau qui a gravement insulté le prof.
C'est ni l'un ni l'autre et on n'est pas obligé d'avoir un avis sur toutes ces conneries.
Moi j'en n'ai pas en tout cas.
a écrit :
Mondial: la FFF dénonce le "comportement inadmissible" des Bleus
La classe politique appelle les Bleus à se ressaisir
Dimanche 20 juin, 18h57
Reuters
Des membres de l'exécutif, consternés, ont appelé dimanche les joueurs de l'équipe de France à la Coupe du monde à se reprendre après le nouveau psychodrame qui a suivi l'exclusion de Nicolas Anelka. Lire la suite l'article
Le gouvernement avait promis samedi que le fiasco probable des Bleus au Mondial et les insultes proférées par l'attaquant français envers le sélectionneur Raymond Domenech ne resteraient pas sans conséquences.
Mais cet incident a été suivi dimanche du refus des joueurs de s'entraîner et d'une altercation entre le capitaine des Bleus Patrice Evra et le préparateur physique Robert Duverne.
Le ministre du Travail, Eric Woerth, a dit qu'il n'imaginait "pas un instant" que le match de mardi contre l'Afrique du Sud "soit menacé".
Invité sur France 5, il a appelé les joueurs qui "ont peut-être perdu le ballon ou la boule" à "retrouver leur calme".
"Il faut que les joueurs comprennent pourquoi ils sont sur le terrain, ce que veut dire le maillot de l'équipe de France. Les joueurs ne sont pas là pour décider", a-t-il insisté.
La ministre de l'Economie, Christine Lagarde, s'est déclarée "consternée par ce comportement" des Bleus. J'appelle à "resserrer les rangs (pour mardi) et à faire ce qu'il faut faire quand on est sportif de haut niveau", a-t-elle dit au Grand Jury RTL-Le Figaro-LCI.
L'affaire était montée la veille jusqu'au sommet de l'Etat, Nicolas Sarkozy estimant depuis Saint-Pétersbourg, en Russie, que si Nicolas Anelka a vraiment insulté son sélectionneur, ces événements "sont inacceptables".
Son conseiller spécial, Henri Guaino, a cependant douté dimanche qu'une intervention éventuelle du chef de l'Etat puisse apaiser la crise au sein de l'équipe de France de football.
"Ce n'est plus du football, ce n'est plus du sport, ce n'est plus une équipe", a-t-il poursuivi sur i>Télé, ajoutant: "Je ne suis pas convaincu qu'une intervention politique soit de nature à régler un problème de ce type".
IMPLACABLE DÉLIQUESCENCE
La veille, la ministre des Sports, Roselyne Bachelot, avait soutenu l'éviction d'Anelka par la Fédération française de football (FFF) lui reprochant d'avoir insulté le sélectionneur.
"Il est encore trop tôt pour dire quels seront les responsables et les nommer. Dès le retour de l'équipe de France dans notre pays, je réunirai les responsables du foot français, la Fédération, l'équipe d'encadrement et puis bien sûr les joueurs pour qu'on tire toutes les leçons", avait-elle dit sur TF1.
Eric Woerth a souhaité un "bilan sans indulgence" tout en exhortant les Bleus à tenter de gagner leur match contre l'Afrique du Sud.
Dans Le Parisien, le président du MoDem, François Bayrou, estime qu'on "en fait trop" avec le football en France et qu'il y a "trop de communication et trop d'argent" autour de la sélection française.
"Le match (la défaite contre le Mexique jeudi), les insultes, cette ambiance de décomposition, tout cela est révoltant", dit-il.
Des voix se sont fait entendre cependant pour soutenir Nicolas Anelka et ramener les polémiques vers le rôle du sélectionneur, Raymond Domenech.
Ainsi, le comédien Omar Sy estime que, même si un joueur n'est pas censé insulter son entraîneur, de tels propos peuvent être prononcés "à chaud" dans un vestiaire.
"Il ne faut pas être dupe: cette affaire permet au sélectionneur de détourner le débat sur le fiasco des Bleus", dit-il au Journal du dimanche.
Pour le philosophe Alain Finkielkraut, l'atmosphère "empoisonnée" au sein de l'équipe, avec ses "clans" et "ses divisions ethniques" laissait présager un tel épilogue.
"Cette équipe renvoie à la France le spectacle de sa désunion et de son implacable déliquescence", écrit-il.
"Pourquoi tant de haine?" titre le Journal du dimanche, soulignant que "tout avait commencé par des prostituées fournies sur un plateau à des joueurs gavés" et se termine par un sélectionneur insulté.
"L'injure de trop à l'image des Bleus", écrit pour sa part Le Parisien dimanche, pour qui l'aventure des Bleus au Mondial "tourne au pathétique".
a écrit :Pour le philosophe Alain Finkielkraut, l'atmosphère "empoisonnée" au sein de l'équipe, avec ses "clans" et "ses divisions ethniques" laissait présager un tel épilogue.
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