A bas la réforme des retraites...

Message par com_71 » 08 Avr 2010, 04:22

lutte ouvrière avait fait, il y a bien longtemps, l'effort d'écrire un long article sur la crise de l'agriculture

sans l'avoir relu, je colle le lien

http://www.lutte-ouvriere.org/documents/ar...sous-le-joug-du

L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Jacquemart » 08 Avr 2010, 04:54

Déjà posté sur un autre fil sur lequel intervenait Yvonne... 8)
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Message par Valiere » 08 Avr 2010, 07:30

Yvonne! Je n'ai pas dit et je ne pense pas que tous les petits patrons sont des salauds mais je dis que dans le monde agricole la gestion du personnel laisse plus qu'à désirer!
Valiere
 
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Message par yvonne » 08 Avr 2010, 09:53

Valiere Ecrit le jeudi 8 avril 2010 à 09:30
Yvonne! Je n'ai pas dit et je ne pense pas que tous les petits patrons sont des salauds mais je dis que dans le monde agricole la gestion du personnel laisse plus qu'à désirer!


Tu tiens tes sources "si formelles" d'où ???

Arrêtes de prendre des cas particuliers pour des généralités !

Le droit du travail s'apllique à tous les chefs d'exploitation qui emploient du personnel.
Des brebis galeuses il y en a surement, mais pas plus que dans le textile, le bâtiment, l'industrie...

C'est ce genre d'arguments qui stigmatisent toute une population contre ses paysans : idem pour l'environnement (tous des pollueurs), les aides publiques COMPENSATOIRES (tous des rentiers), ...
Je déteste ces arguments stériles. De toutes façons, ce n'est pas avec les revenus qu'on dégage qu'on réussira à faire du social !

yvonne
 
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Message par Remi » 08 Avr 2010, 10:31

Tout ca est dans la logique du capital : concentration, bénéfice donné aux mastodontes qui contrôlent l'ensemble de la chaine (et pas aux producteur de matière première, quelle qu'elle soit) Les premiers adversaires des agriculteurs sont ceux qui "modèlent" le marché, par exemple les grosses centrales d'achat des grands du commerce (Carrefour, Auchan, E Leclerc) que les paysan espagnols ou pire encore ceux du tiers monde (eux même massacré sur l'autel du profit)
Remi
 
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Message par jedi69 » 08 Avr 2010, 16:00

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


(com_71 @ jeudi 8 avril 2010 à 04:22 a écrit :lutte ouvrière avait fait, il y a bien longtemps, l'effort d'écrire un long article sur la crise de l'agriculture

sans l'avoir relu, je colle le lien

La paysannerie sous le joug du capital


Excellent !

On devrait réunir les discussions sur l'agriculture ...

Ce qui arrive là :

("La paysannerie sous le joug du capital" a écrit :

Des structures archaïque maintenues par les capitalistes de l’industrie et de l’agriculture

[...]

Les capitaux qui s’investissent directement dans l’agriculture, se limitent pour l’essentiel à certains types de culture, tels que le blé, la betterave en Beauce, en Brie, dans le Nord, tel que le riz en Camargue, cultures où la mécanisation et la production « industrielle » est poussée très loin ; ainsi que, avec le développement de la consommation de fruits et de légumes, dans la production à grande échelle de ces produits. Ils s’investissent encore, mais pour des raisons différentes, dans les vignobles de crus célèbres. Ils font quelques incursions dans certains types d’élevage.

Par contre, d’une manière générale, l’élevage en particulier la production laitière et de la viande bovine, est laissée pour l’essentiel aux petits exploitants. Comme leur est laissée une partie importante de la production maraîchère. La mainmise du capital sur ces productions, comme on verra, aura trouvé d’autres chemins que celui de la production directe.

Bien entendu, la spécialisation n’est pas absolue. Nombre de petits exploitants continuent à produire des céréales, surtout dans les régions pauvres où le rendement par hectare est faible. Néanmoins, pour un nombre croissant de petits exploitants, la production laitière est la principale source de revenus.

Le maintien de la petite exploitation réserve par ailleurs des avantages aux grandes. C’est au nom de la défense de la petite agriculture que les plus gros se font les chauds partisans de la fixation des prix à un niveau tel qu’ils permettent aux petits de survivre. Seulement, étant donné les écarts de productivité, de tels prix assurent aux plus gros des surprofits substantiels.

Enfin, le maintien d’un grand nombre de petites exploitations a été pendant longtemps dû à une volonté politique. La petite exploitation paysanne a bénéficié pendant près de trois quarts de siècle, d’une relative protection de la part des gouvernements successifs. Voyant dans une paysannerie stable un contrepoids à la classe ouvrière, les hommes politiques de la bourgeoisie avaient mené depuis Jules Méline, ministre de l’agriculture de Jules Ferry, une politique protectionniste, destinée à mettre la production agricole hors de l’atteinte de la concurrence internationale.

En résumé donc, pour des raisons diverses, l’ensemble de la bourgeoisie avait trouvé son compte dans le maintien d’une agriculture aux structures archaïques et aux conditions de production arriérées. Le tournant engagé au lendemain de la guerre a trouvé l’agriculture dans cet état-là. En fait, ce tournant vers l’industrialisation s’adaptera lui-même aux structures antérieures et en portera la marque. L’intégration accélérée du monde paysan dans le monde capitaliste se fera en France, dans le moule des structures existantes. Si elle coûtera cher à la paysannerie, elle ne se traduira pas par une véritable modernisation de l’agriculture.


("La paysannerie sous le joug du capital" a écrit :

La paysannerie sous le joug du capital

Cela fait maintenant plus de vingt ans que, pendant l’été 1953 et pour la première fois depuis la fameuse révolte des vignerons du Midi en 1907, la paysannerie a fait, directement et avec violence, irruption sur la scène politique.

Les barrages qui avaient alors couvert les routes du Gard ou de l’Hérault, devaient créer une tradition. A l’effarement du politicien bourgeois moyen, élu grâce aux votes des campagnes, les paysans, dont il vantait la pondération et l’amour de l’ordre lors des discours de comice agricole, ne cessaient plus de démentir leur réputation, en enrichissant au fil des ans leur arsenal d’actions de formes nouvelles et généralement peu respectueuses de l’ordre.

Des actions limitées contre un accapareur de terres, contre un industriel de l’alimentation ou contre un propriétaire foncier, aux brusques flambées de colère dont se souviennent plus d’un préfet, voire plus d’un ministre, en passant par des manifestations massives et spectaculaires, les paysans ne laissent plus guère passer une année sans attirer l’attention sur leurs problèmes et sur leurs revendications.

Revendications fort diverses, souvent variables d’une région à l’autre, d’une catégorie à l’autre, d’un genre de production à l’autre. Revendications parfois contradictoires, parfois inspirées aux petits paysans par ceux dont les intérêts ne sont pas en réalité les leurs, parfois enrobées dans des formulations réactionnaires. Mais au-delà de la diversité des revendications ou de leur formulation, se manifeste une classe sociale, encore nombreuse en France, qui vit de son travail et que le capitalisme accule à une situation de plus en plus difficile.

Toutes ces luttes se déroulent sur une même toile de fond. Depuis la guerre et après un demi-siècle d’immobilisme protégé, l’agriculture est engagée dans un mouvement d’intégration accélérée dans le système de production capitaliste. Mouvement qui renforce les diverses formes de mainmise du capital sur les exploitations paysannes et qui écrase impitoyablement les paysans.

L’accélération de l’exode rural en est la conséquence la plus tangible : l’effectif des agriculteurs baisse au rythme annuel de 120 000 personnes, de sorte qu’entre 1968 et 1975, près du quart de ceux qui vivaient du travail de la terre auront quitté cette activité. Mais ce n’est pas la seule manifestation de l’évolution amorcée après la guerre et qui s’est accélérée depuis. La productivité accrue dont témoigne à sa manière l’exode rural ne s’est pas traduite par une amélioration des conditions d’existence de la grande majorité de ceux qui restent à la terre. La « course à la modernisation » imposée à ceux qui tentent de s’accrocher à leur terre, si elle demande beaucoup de sacrifices aux paysans qui y sont engagés, n’améliore, ni ne stabilise leurs ressources. Elle ne rend même pas les travaux agricoles moins pénibles : débarrassés de certaines tâches pénibles, les paysans découvrent les cadences et la sujétion à la machine.

[...]


("La paysannerie sous le joug du capital" a écrit :

Conclusion

[...]

Et encore, l’affirmation générale - quoique déjà passablement cynique en effet - du dit économiste dissimule un fait important. C’est que les bas prix de l’agriculture sont profitables à la classe capitaliste industrielle pour deux raisons :

- les bas prix des produits alimentaires abaissent le prix de la force de travail industrielle ;

- ils permettent un important transfert de la valeur du travail paysan au profit des industriels et des commerçants capitalistes qui s’intercalent entre les paysans et les consommateurs.

En fin de compte, la haute rentabilité des capitaux à la fois dans les grandes sociétés des industries agricoles et alimentaires, et dans les grandes sociétés commerciales intégrées ou spécialisées dans le gros, ne s’explique pas seulement par l’exploitation des travailleurs de ces secteurs, mais également par l’exploitation des paysans.

Le maintien du caractère hétéroclite de cet ensemble « agro-alimentaire » qui produit, transforme et achemine les produits agricoles jusqu’au consommateur final, est tout à fait de l’intérêt des capitalistes. En se déchargeant sur les petits paysans du paiement de la rente foncière, comme des investissements en équipements agricoles en général moins rentables que dans l’industrie ; en parvenant à faire en sorte que, malgré ses dépenses considérables en terre et en équipements, les paysans produisent quand même à bas prix, les capitalistes « agro-alimentaires » parviennent à s’assurer un taux de profit confortable.

[...]

Les petits paysans, tant qu’ils veulent le rester, ont droit à des conditions d’existence correctes. Et s’ils n’ont pas ces conditions d’existence, cela ne tient pas pour l’essentiel à eux-mêmes, au caractère dépassé de leur mode de production, mais à l’exploitation du capital.

Sans le contrôle des travailleurs sur l’industrie capitaliste, les paysans pauvres ne peuvent pas espérer obtenir le blocage des prix des produits industriels dont ils ont besoin.

Les paysans ne peuvent pas obtenir non plus que leurs prix de production soient augmentés et garantis par une échelle mobile, ni que l’écoulement de leur production leur soit assuré en toute circonstance, sans que l’intervention des travailleurs oblige les capitalistes de l’industrie et de la distribution à prélever sur leurs marges bénéficiaires pour assurer l’un comme l’autre.

Enfin, la collaboration des deux classes productrices est indispensable pour élaborer un plan de production rationnel, de l’industrie comme de l’agriculture, pour éviter par le temps de crise qui s’annonce, les énormes gaspillages propres au système de production capitaliste basé sur la recherche du profit au détriment du bien-être de tous.

Il y a, dans l’ensemble du programme des travailleurs, la base d’une entente solide entre la paysannerie travailleuse et la classe ouvrière.

Quant à l’agriculture, elle ne pourra devenir vraiment rationnelle que bien après la destruction de l’État bourgeois et la liquidation du système économique qu’il protège. Effectivement, le progrès de l’industrie, même sous l’égide du capitalisme, et le progrès technologique et scientifique lié au progrès industriel, ont créé les prémisses techniques d’un bouleversement total des méthodes de production agricoles. Les progrès de l’étude et de la maîtrise des processus biologiques, les recherches en génétique, la maîtrise du milieu naturel, comme d’ailleurs la possibilité de s’émanciper de plus en plus du milieu naturel pour la production de biens alimentaires, ne sont pourtant encore qu’à leurs débuts.

Avec le pouvoir des travailleurs, et avec lui seulement, rien ne s’opposera plus à ce que la société utilise pleinement les possibilités offertes par le progrès. Alors, mais alors seulement, il n’y aura progressivement plus de problème paysan, comme problème spécifique, comme d’ailleurs de problème écologique ou de pollution chimique, mais uniquement une société humaine, dont tous les membres seront égaux, disposeront de ses ressources et de ses forces au mieux des intérêts de la collectivité...


C'est ce qui arrive des années plus tard dans les pays pauvres à un autre niveau, à plus grande échelle, avec 5 - 6 - milliards d'êtres humains ... d'où une exode rurale mondiale non seulement vers les villes des pays pauvres, vers les bidonvilles, mais vers les pays riches, les anciens pays colonisateurs. Sauf que dans les les ex-colonies la sur-exploitation des ouvriers, des paysans, des employés est beaucoup plus grande. Et dans le cadre du capitalisme en crise à la recherche de milliards à spéculer, il y pas de modernisation, ou seulement à reculons, exceptionnelle, sous forme de sous-traitance, des technologies bon marchés, dépassées, usagées pour la plus part, qui sert surtout à agrandir l'endettement.

Aujourd'hui dans ce bled tout ça c'est devenu : "gros patrons des terres agricoles contre travailleurs agricoles", et comme le fait remarquer Yvonne pour les PME, PMI, TPE(qui seraient les plus gros employeurs de main d'oeuvre de ce bled), où on retrouve les mêmes relations, les mêmes rapports que dans le textile, le bâtiment, l'industrie entre multinationales et sous-traitants ... entre petits patrons et leurs travailleurs.

Dans l'agriculture comme dans l'industrie ou dans les services les PME, PMI, TPE, les sous-traitants des multinationales en fait, ont une multitude de tailles. J'ai pas de statistiques actuelles, Mais pour celles où j'ai travaillé, elles dépassaient facilement les dizaines de salariés, elles tournaient en 3*8 avec des équipes de week end, on est moins bien payés généralement que dans une grosse, la dernière grève qu'ils ont connus, quand ils en ont connus c'est Mai 68 en générale.

Alors que dans les grosses il y a certaines conventions collectives qui ont été gagnées par les luttes, les grèves, il y a des salaires plus élevés grâce à ces mêmes luttes, pareil pour les conditions de travail, l'innovation technologique ... alors parfois les travailleurs des sous-traitants en profitent aussi, mais généralement, la sous traitance c'est fait contre ça, sous l'ordre des multinationales, des gros capitalistes, c'est "diviser pour régner", mettre en concurrence les travailleurs pour le règne du profit, on assiste à un sous-développement dans tous les domaines.

Les petits patrons des sous-traitants sont généralement des travailleurs promus, ou des cadres que la direction a "délocalisé". Le but des capitalistes est de faire accepter la baisse du niveau de vie aux travailleurs, un progrès au ralentis, la stagnation, voir le sous développement. Les petits patrons des entreprises sous-traitantes, des PME, PMI, TPE sont là pour ça, c'est leurs misérables responsabilités avec moins d'une 10aine de salariés ou avec quelques centaines. Par exemple alors que les grosses entreprises s'informatisaient depuis les années 80, les PME-PMI-TPE commençaient à peine au milieux des années 90, et aujourd'hui encore certaine sont à la ramasse.

En intérim j'ai pu travailler pour des très petites entreprises submergées par les commandes, le fameux surcroit d'activité, oui j'ai vu des petits patrons passer leur vie au travail, essayé de me faire compatir pour me faire travailler plus pour "la gloire", en me payant à coup de sandwiches ou m'invitant à sa table, un petit arnaqueur ... moi c'était :"je fais mes horaires, quelques heures sups à la limite et je me barre, je suis pas chez moi ici" ... " à l'époque il y avait pas le "travailler plus pour gagner plus", mais c'était facile de voir l'arnaque ...

Et j'ai quelques copains qui travaillent dans l'hôtellerie, la restauration, c'est pire ... un autre dernièrement c'est fait embarquer dans les taxis ... son petit patron jonglait avec les précaires, il récupérait les RMISTES, les faisait travailler 1 an ou 2 non stop, 12h/j payé au smic, même la nuit et le week end, jusqu'à ce qu'ils pètent les plombs et en prennent un autre, et hop ... ce que font les grosses boîtes à plus grande échelle malgré les conventions collectives. Ces grosses boites, Renault, Rhône Poulainc, Sanofi-Avantis etc, etc qui l'employaient régulièrement comme Taxi n'importe quand et à moindre couts.

Maintenant que la combativité n'est pas au top parmi les travailleurs des grosses boîtes contre les grands capitalistes, je pense que c'est encore plus la jungle chez ces sous-traitants industriels, agricoles, des services, et que les petits patrons ne se sont pas transformés en philanthropes, altruistes, encore moins révolutionnaires. Surement qu'ils se mettent à casser du sucre contre les gros fournisseurs, les gros clients, les grosses boites capitalistes, l'état bourgeois, mais ils se mettent pas du point de vue des travailleurs en générale spontanément, ça reste corporatiste, individualiste, ou exceptionnel. Il faut que les travailleurs se mettent en lutte comme aux Antilles l'an dernier pour qu'ils trouvent leurs intérêts communs contre la grande bourgeoisie des multinationales, des banques.

Faut pas se faire d'illusion, comme dans les grosses boites les travailleurs ne sont pas encore combattif, au contraire certains se tirent dans les pattes entre eux, je connais ce genre d'ambiance ... il y pas de raison que dans les PME, PMI, TPE ça se passe mieux, que la plus part des petits patrons soient angéliques, joviales, courtois, sympathiques, amicales avec leurs salariés ...

Tant que la combativité ne reprendra pas, tant que les travailleurs ne prendront pas le contrôle, la possession des grosses boites, des banques, des millions, des milliards et des PME-PMI-TPE, bah, malheureusement, on s'enfoncera, on s'effondrera. Quand on voit la combativité des émeutes de la faim, ou la grève générale aux Antilles, ou en Grèce, ou les journées de grève ici dans ce bled, c'est signe que les travailleurs ne se laisseront pas faire, qu'ils peuvent retrouver rapidement le chemin des luttes.

Moi, c'est sur ça que je compte pas sur une bonne taxe dans le cadre de l'état bourgeois, pas sur les petits patrons gentils, je compte sur mes frères, mes soeurs, les travailleuses, travailleurs qu'ils soient au champs, à l'usine, dans des bureaux, des banques, des transports, des télécoms, qu'ils soient dans ce bled ou en Afrique, je compte sur les travailleurs de la planète, sur leurs luttes, leur intelligence.

A+
jedi69
 
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Message par yvonne » 08 Avr 2010, 16:54

A jedi69
Ton discours, tes constats, je les connais... je fais les mêmes (à part certains clichés que je trouve erronés et qui désservent l'ensemble : le tableau est suffisamment noir sans avoir besoin de rajouter certaines fausses vérités).

Mais à part cela, bien sur que cette politique utra capitaliste est destructrice pour tous les peuples.

Tu écris : "Moi, c'est sur ça que je compte pas sur une bonne taxe dans le cadre de l'état bourgeois, pas sur les petits patrons gentils, je compte sur mes frères, mes soeurs, les travailleuses, travailleurs qu'ils soient au champs, à l'usine, dans des bureaux, des banques, des transports, des télécoms, qu'ils soient dans ce bled ou en Afrique, je compte sur les travailleurs de la planète, sur leurs luttes, leur intelligence" =D> =D> =D>

Moi aussi je compte là dessus ( et depuis fort longtemps).

La différence essentielle entre nous : Notre situation...
- Je suis dans cette réalité dévastatrice, injuste et désespérée. :roll:

yvonne
 
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Message par Zelda » 08 Avr 2010, 17:02

(yvonne à Jedi @ jeudi 8 avril 2010 à 17:54 a écrit :
- Pour toi, tu peux encore t'offrir le luxe d'attendre en rêvant. :roll:

Et qu'en sais-tu Yvonne ? :ermm:
Zelda
 
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Message par jedi69 » 09 Avr 2010, 03:03

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


(yvonne @ jeudi 8 avril 2010 à 16:54 a écrit :(à part certains clichés que je trouve erronés et qui desservent l'ensemble : le tableau est suffisamment noir sans avoir besoin de rajouter certaines fausses vérités).


c'est vague ...

Comme toi, je cherche la vérité. Je veux pas avancer avec des mensonges ou des erreurs.

Si tu peux m'éclaircir avec des faits à l'appuie, du vécu, des statistiques, je suis preneurs.

(yvonne @ jeudi 8 avril 2010 à 16:54 a écrit :
La différence essentielle entre nous  : Notre situation...

- Je suis dans cette réalité dévastatrice, injuste et désespérée.  (:|
jedi69
 
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Message par yvonne » 14 Avr 2010, 14:16

Mea culpa !!!!!!

Vous avez complètement raison et j'ai tort.

Oui, Jedi69, tu as raison :" Moi, je compte sur mes frères, mes soeurs, les travailleuses, travailleurs qu'ils soient au champs, à l'usine, dans des bureaux, des banques, des transports, des télécoms, qu'ils soient dans ce bled ou en Afrique, je compte sur les travailleurs de la planète, sur leurs luttes, leur intelligence"

--------------------------------------------------------

La Direction des Services Fiscaux le confirmait en 2008 !

SARKOZY ne payait aucun impôt depuis plus de 12 ans. …. Alors que depuis son élection ses revenus 2007 se décomposaient ainsi :

Indemnité mensuelle du Président de la République : 24 874, 55 €
Retraite de député (à vie)……………………………….. 9 298,21 €
Retraite de ministre (à vie et convertible après son décès en rente viagère pour ses héritiers, Les petits SARKO sont tranquilles …) ….. 8 776, 34 €
Retraite de maire de Neuilly (à vie) : …………….. 6 241, 92 €
Soit un total mensuel plutôt gentil de : …………. 49 191,02 € !!! La misère en somme !

Et quelle somme !

Même si, tout à fait légalement, 30 % de ces revenus ne sont pas imposables, Il reste tout de même à notre agité de l’Elysée un revenu imposable mensuel de : 34.435 ,71 € !!!

SARKO avait déclaré pour l’ISF un patrimoine de 1.576.394 €, juste avant l’élection présidentielle.

Or il était propriétaire, outre de trois assurances-vie totalisant 897.654 €, De : 1 appartement de 340 m2 à Neuilly, 3 studios de rapport dans le 6ème, 1 résidence d’été de 11 pièces et 13.000 m2 de terrain à côté d’Ajaccio ( son intérêt pour La Corse n’est pas …. désintéressé… ), 1 appartement pour les sports d’hiver au dessus de Chamonix ( 120 m2 ) Sans compter quelques jolies collections de tableaux non assujetties à l’I.S.F….Inutile de valoriser ces babioles !

Je suppose que sa situation financière s’est encore améliorée l’an dernier, malgré la crise !


C'est DEGUEULASSE : et il voudrait nous apprendre à nous serrer la ceinture ????
C'est tellement énorme et je suis tellement naïve !!!

Mille excuses
yvonne
 
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