Wesh les amis !!!
bien ou bien ?Rien de nouveau, sur les forces productives ... problèmes de vocabulaires ? :altharion:
(Vérié @ mardi 8 décembre 2009 à 17:54 a écrit : a écrit : Jedi
Si elle peut bloquer, elle peut aussi la détruire, c'est d'ailleurs les premières révoltes ouvrières en Angleterre, elle peut aussi la développer, c'est tout ce que j'ai expliqué plus haut. C'est bel et bien son pouvoir économique.
Non, le pouvoir de la bourgeoisie se développe dans le cadre du système féodal, car la bourgeoisie, avant même de s'emparer du pouvoir politique, détient le pouvoir économique, ou une partie du pouvoir économique, puisqu'elle possède les moyens de production. Elle est déjà une classe économiquement dominante avant d'avoir le pouvoir politique.
Le prolétariat, lui, ne possède pas les moyens de production. Sans le pouvoir politique, il n'a aucun pouvoir. (Sauf évidemment celui de lutter, faire grève etc, mais ce n'est pas un "pouvoir économique".)
Interroge sur le sujet des copains en qui tu as confiance.
:rofl:
Une vraie anguille ...
Tu joues sur les mots, pour toi c'est des problèmes de vocabulaires.
Tu hôtes la classe ouvrière de toutes les expressions : forces productives, production, productivité, capacité de production ... et maintenant moyens de production ...
C'est quoi la prochaine expression ?
Tu penses qu'au bout d'un moment je vais me lasser de parler de la classe ouvrière, du mouvement ouvrier ?
Est ce que j'ai dis que la classe ouvrière possédées les moyens de production, et avait le pouvoir à part en URSS ?
Maintenant sans les posséder, c'est elle qui les produit les moyens de production, non ?
Qu'elle en soit dépossédée par la propriété privée, par la bourgeoisie, par l'état bourgeois, par le système d'exploitation capitaliste, par les capitalistes, est ce que je l'ai nié ? :halalala:
N'empêche que Sans classe ouvrière pas de moyens de production industrielle mondiale. C'est ça le pouvoir de la classe ouvrière de tout faire, d'être la base, le fondement de l'économie mondiale. Ses bras, ses compétences, ses luttes en devenir, dynamique au travail, au quotidien ce sont elles qui ont fait bondir l'économie mondiale depuis la révolution industrielle à aujourd'hui, aux 4 coins du monde ... malgré le capitalisme pourrissant, enfonçant la majorité de l'humanité dans le sous développement, la corruption, le gaspillage, la misère, la famine, les dictatures, les guerres.
Si c'est pas un pouvoir, ou une puissance comme en parle Quijotte ... t'en fais une affaire de vocabulaire ... alors que toi tu confonds gaiement : production, forces productives, capacités de production, productivités, etc, etc, en évacuant la classe ouvrière de tout ces termes.
Avoir un pouvoir, ça veut pas dire avoir le pouvoir ... et avoir le pouvoir, ça veut pas dire non plus pouvoir totalitaire. C'est la lutte des classes tout ça, des rapports de forces. On est certes loin du double pouvoir, dans une période révolutionnaire, voir mieux, du pouvoir complet de la classe ouvrière partout sur terre. Mais on peut pas nier la lutte des classes, les rapports de forces entre la bourgeoisie et la classe ouvrière mondiale, entre la bourgeoisie et le prolétariat en générale.
On peut pas nier le prolétariat présent dans toutes les branches de l'économie, même dans les finances, dans les banques, le commerce, les communications, la culture, les loisirs, les vacances, dans l'armée, dans les organisations caritatives, humanitaires mondiales, dans les institutions de la bourgeoisie, dans la fonction publiques, certes subordonnées à la bourgeoisie, aux capitalistes. Elles sont là les positions économiques et même politique du prolétariat mondiale.
Le problème, c'est qu'il n'a pas conscience de tout ça, qu'il n'a pas d'avant garde, de militants, de dirigeants pour renverser la bourgeoisie, et détruire le capitalisme mondiale.
Mais le prolétariat a bel et bien un pouvoir économique, une puissance économique, peut importe le vocabulaire que tu utilises, encore subordonné aux capitalistes, ça je le nie pas.
A+