(quijote @ mardi 8 septembre 2009 à 22:29 a écrit : (Vérié @ mardi 8 septembre 2009 à 18:46 a écrit : [Q
mais dans le fait qu'il les développe en grande partie au détriment de la majorité de la population, au point même de mettre en danger l'existence de l'humanité.
le développement des forces productives serait un danger pour l 'humanité .. non pas les contradictions entre les rapports de production et le développement de la production ..non le problème serait" lqu'il se développe au détriment ".
Dit ainsi , c'est pas très clair.
il vaudrait mieux dire que la société en majorité n 'en profite pas et que c 'est un énorme gâchis où le négatif l 'emporte largement sur le positif .
Contrairement aux débuts du capitalisme qui avait une tâche historique à accomplir . Et où le positif l 'emportait sur le négatif . Jusqu'à 'impérialisme ou la première guerre mondiale. Rappelons nous l'optimisme de cette époque
C est une autre manière d 'aborder le marxisme ...
Je ne vois pas l'intérêt de jouer ainsi sur les mots : pour le seul plaisir de polémiquer ? :33: Ce n'est évidemment pas le développement des forces productives en général qui menace l'humanité, mais la façon dont elles sont développées par le capitalisme.
La discussion lancée par Erou, et que nous avons déjà menée sur d'autres fils, porte sur le fait de savoir si les forces productives se sont développées ou non, depuis que Trotsky a écrit en 1938 qu'elles ont cessé de croître.
De fait, elles se sont développées à un rythme sans précédent. Ceux qui le nient, comme les Lambertistes, sont obligés d'avoir recours à des théories fumeuses sur les "forces destrictives" pour essayer de justifier des positions contraires à des faits confirmés par toutes les statistiques : nombre de travailleurs, volume et qualité de la production, technologies, sciences etc.
Le positif ne l'emportait sur le négatif au début du capitalisme, comme tu le dis, que parce que le capitalisme a été une étape incontournable pour atteindre un niveau permettant l'instauration d'une société socialiste. Mais pas du tout parce que le capitalisme aurait été plus positif pour les travailleurs et l'ensemble de la population avant la guerre de 14-18 : le travail des enfants de 10 ans dans les mines, ce n'était pas particulièrement positif.
Et le capitalisme ne consacrait pas une part moins importante de la production aux armements et aux produits de luxe, ne gaspillait pas moins de richesses naturelles etc avant la guerre de 14-18. Bref, les "forces destructives" (concept tout à fait fumeux des Lambertistes) n'étaient pas proportionnellement moins importantes.
Les seules différences, ce sont que :
-Le capitalisme n'est plus indispensable,
-Le capitalisme est arrivé à un stade où en effet il menace la survie de l'humanité en raison, d'une part de la destruction des richesses naturelles, d'autre part de l'apparition d'armes de destruction d'une puissance qui représente un saut qualitatif par rapport à celle des armements utilisés pendant deux grandes guerres mondiales.