Des cadres du NPA démissionnent

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Message par Isa » 10 Juil 2009, 20:54

(El convidado de piedra @ vendredi 10 juillet 2009 à 11:07 a écrit :
(Isa @ vendredi 10 juillet 2009 à 10:41 a écrit :
(Valiere @ mercredi  8 juillet 2009 à 17:31 a écrit : Je pense que le NPA a perdu et va perdre des nouveaux adhérents venus du mouvement social . Ces derniers ont cru à l'image "d'ouverture" du NPA mais il ne s'agit pas d'une hémorragie...La direction natioane du NPA a su faire un virage de 180° rassurant ces nouveaux militants( cadres du mouvement social).

il n'y a pas eu de virage du NPA, mais la poursuite de la recherche de l'unité des forces de la gauche anticapitaliste.
Ce que le front de gauche avait refusé au NPA lors des européennes, unité durable et indépendance vis à vis du PS, est aujourd'hui accepté par le Parti de Gauche, les alternatifs et la fédération.
Le front de gauche a éclaté car une de ses composantes, le PG, a laché la main du PC pour la tendre au NPA.
Sur les bases mêmes pour lesquelles l'unité n'a pas abouti aux européennes.
Le NPA maintient sa ligne. Et de plus en plus de gens la soutiennent, dans et hors le NPA.

Ah!, on voit bien que la foi fait bouger les montagnes...

Tout va bien, madame la marquise alors.

Mél il est tout content de "lâcher" le PC pour le NPA... dis Isa tu peux pas raconter une de Coluche, elle sont plus marrantes. Dis plutôt que le PCF à lâché Mél pour le PS.

Et vous pouvez continuer à rechercher votre Yeti dit "l'unité des forces de la gauche anticapitaliste."...

Vous ne la ferez pas autour de vous, mais je parie un contre dix que cette "unité" se fera bien mais au bénéfice du parti socialiste et cela déjà pour le régionales...au deuxième tour. Vous l'avez écrit noir sur blanc.
En effet, tout va très bien pour le NPA et pour sa ligne. Dommage que LO ne nous rejoigne pas, le nouveau front de la vraie gauche aurait eu de la gueule!
J'espère que ce n'est que partie remise. Il ne faut pas rester isolé dans son coin alors que les révolutionnaires ont une responsabilité historique dans la recomposition du paysage politique français. Les camarades de LO seront toujours les bienvenus, leur renfort peut nous être d'un sérieux concours!
Isa
 
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Message par satanas » 10 Juil 2009, 21:45

a écrit :En effet, tout va très bien pour le NPA et pour sa ligne. Dommage que LO ne nous rejoigne pas, le nouveau front de la vraie gauche aurait eu de la gueule!
J'espère que ce n'est que partie remise. Il ne faut pas rester isolé dans son coin alors que les révolutionnaires ont une responsabilité historique dans la recomposition du paysage politique français. Les camarades de LO seront toujours les bienvenus, leur renfort peut nous être d'un sérieux concours!


"Le nouveau front de la vraie gauche".....
"la recomposition du paysage politique français"....

Peut-être que ,comme tu le dis " tout va très bien pour le NPA et pour sa ligne" ,mais tout ça ne ressemble pas à une perpective très excitante pour des militants préoccupés des intérêts des travailleurs .
Franchement ,et sans vouloir être méchant ,tu n'as pas l'impression qu'on est complètement dans un langage et des préoccupations politiciennes ,dans ce que tu écris ?
satanas
 
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Message par pelon » 10 Juil 2009, 22:30

(Isa @ vendredi 10 juillet 2009 à 10:41 a écrit :
Le front de gauche a éclaté car une de ses composantes, le PG, a laché la main du PC pour la tendre au NPA.
Sur les bases mêmes pour lesquelles l'unité n'a pas abouti aux européennes.

Tu peux m'expliquer ce que le PG a changé, même en paroles. J'ai lu le communiqué PG-NPA et ce n'est pas ce que j'ai compris.

(déclaration commune PG NPA a écrit :
La rencontre des délégations du NPA et du Parti de Gauche respectivement conduites par Olivier Besancenot et Jean-Luc Mélenchon qui a eu lieu le 30 juin au siège de ce dernier a donné lieu à la déclaration commune suivante :

Le NPA et le Parti de Gauche constatent les ravages provoqués par la crise globale du système capitaliste, à la fois économique, sociale et écologique, dans laquelle la politique des classes dirigeantes a plongé le monde. Ils dénoncent la vague de licenciements qui frappe de plein fouet le monde du travail et l'offensive de Nicolas Sarkozy, de la droite et du Medef contre les salariés annoncée lors du Congrès de Versailles et dont la volonté de retarder l'âge du départ à la retraite est un élément phare.

Face à cette offensive pour faire payer les frais de la crise aux classes populaires, devant l'urgence de la situation, quelles que soient par ailleurs les divergences entre les deux formations, le NPA et le Parti de Gauche souhaitent œuvrer à la préparation d'une contre-offensive du monde du travail pour faire valoir ses exigences au premier rang desquels la garantie d'un emploi, l'augmentation des salaires mais aussi tout refus de recul de l'âge de la retraite.

Sarkozy et la droite se prévalent des résultats des élections européennes pour donner une légitimité leur politique réactionnaire. Pourtant seul un électeur sur dix a donné son suffrage à l'UMP. Il s'agit en réalité moins d'une victoire de la droite que de l'incapacité de la gauche à lui opposer une véritable alternative. En proposant d'accompagner ce système et en se contentant de remèdes homéopathiques qui ne le remettent pas en cause, cette gauche devient du coup inutile aux yeux du plus grand nombre. C'est ce qui explique la crise profonde des partis de la social-démocratie en Europe. L'abstention massive des classes populaires et des jeunes - phénomène le plus important de ces élections - illustre cruellement cette tendance de fond. Cette abstention est certes au rejet de l'actuelle construction libérale et antidémocratique de l'Europe. Mais aussi au fossé de plus en plus grand entre les aspirations populaires et l'offre de la gauche institutionnelle. Dans une situation où la crise va s'aggraver, il y a là un risque majeur. On ne peut que s'inquiéter de la progression de l'extrême droite. Elle prouve qu'elle peut profiter du désespoir des milieux populaires.

Les deux partis soulignent également l'ambiguïté du vote Europe Ecologie. Il reflète une prise de conscience salutaire de la crise écologique. C'est décisif ! Mais ses porte-parole en font aussi une stratégie politique pour dépasser le clivage gauche/droite. Pour nous, on ne peut ignorer le lien étroit entre la logique prédatrice du capitalisme et le désastre environnemental.

Ils s'accordent pour favoriser l'unité la plus grande contre les projets de la droite et du patronat que ce soit dans le domaine social, écologique, et des droits et des libertés. Le NPA et le Parti de Gauche sont ainsi unis actuellement dans la mobilisation contre l'EPR ou dans le comité national contre la privatisation de La Poste. Mais ils avancent aussi des propositions d'initiatives sur le terrain de la lutte contre les licenciements.

Les deux formations estiment aussi indispensable d'unir les forces de gauche et des écologistes qui rejettent la logique du système capitaliste aux élections régionales. Il est urgent de rendre plus crédible une véritable alternative au système.

Les deux partis constatent que les propositions issues de leurs instances nationales respectives sont suffisamment proches pour leur permettre d'avancer dans cette voie unitaire pour les élections régionales. En conséquence, ils se prononcent au premier tour des régionales pour un accord national pour les 21 régions hexagonales sur des listes autonomes indépendantes associant les forces qui composent aujourd'hui le Front de Gauche comme le PCF et le Parti de Gauche et le NPA, LO, Alternatifs, Alterekolo et les autres courants qui sont dans la Fédération, militant-e-s de quartiers ou du mouvement social. Le NPA les nomme « forces anticapitalistes », et le PG « l'autre gauche ». Ces listes seraient porteuses des exigences des classes populaires, d'un programme d'urgence en rupture avec la logique capitaliste et le productivisme pour les régions. Elles seront autonomes et indépendantes du PS et des listes de type Europe Ecologie.

Au second tour, les listes soutenues par le Parti de Gauche et le NPA se battront pour faire gagner la gauche et empêcher que des régions basculent à droite. Pour cela, les deux organisations se prononcent d'ores et déjà pour des fusions « techniques » ou « démocratiques » des listes de gauche à l'exception de tout accord incluant le Modem.

Pour le NPA, au sein de l'institution, les élus de ces listes conserveront leur liberté totale de vote et refuseront d'accepter des mesures et des budgets défavorables aux travailleurs et à la population.

Il subsiste évidemment au stade de cette première rencontre des questions à régler.

Pour le Parti de Gauche, l'ambition est d'être en situation d'appliquer le programme de ces listes dans le nombre le plus important possible de régions. Le plus sûr moyen d'imposer ce rapport de force consiste à placer ces listes en tête des listes de gauche au soir du premier tour.

Pour le NPA, les élus refuseront de contracter des accords de gestion avec les dirigeants du PS et d'Europe Ecologie. En effet, le NPA constate que les majorités de gauche ayant géré les régions depuis 6 ans n'ont pas mené de politique visant à satisfaire les besoins de la population et à répondre aux exigences écologiques. Elles ont pris des mesures qui leur étaient défavorables, par exemple des subventions accordées à des entreprises qui licencient.


A ce stade, les deux partis estiment que ces différences n'empêchent pas de poursuivre le processus entamé aujourd'hui. Au contraire, les deux partis estiment que leur rencontre aujourd'hui contribue à renforcer une dynamique positive et s'en félicitent. Un rassemblement aussi ambitieux est possible, il peut changer bien des choses. Pour le rendre toujours plus crédible, le Parti de Gauche et le NPA vont poursuivre leurs contacts, et s'invitent d'ores et déjà à leurs rendez-vous de l'été. Ils proposent également à tous les partenaires pressentis un groupe de travail commun pour commencer à avancer sur le contenu de ce que pourrait être le programme d'un tel rassemblement pour les régionales.

Paris, le 30 juin.


Le PG n'a rien changé de qu'il disait avant. Avec un tour de passe-passe expliquant que le meilleur moyen d'appliquer sa politique c'est d'arriver en tête.
Non, ce n'est pas parce que le PG aurait changé qu'une alliance ne pouvait avoir lieu aux européennes mais sont devenues évidentes aux régionales. Il ne faut pas décevoir une fois de plus les nouveaux adhérents.
pelon
 
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Message par Valiere » 11 Juil 2009, 05:53

Ce n'est pas le PG qui a changé mais le NPA qui adapte sa ligne après son échec aux européennes...Les militants ne savent plus où leur parti va....au gré du vent...
C'est un tournant unitaire que je salue mais jusqu'uù ira le NPA?
Valiere
 
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Message par lavana » 11 Juil 2009, 09:53

(El convidado de piedra @ samedi 11 juillet 2009 à 06:52 a écrit :


Le NPA fera encore des zig zags c'est obligatoire; on ne change pas à 60 ans, l'age de la Ligue, même si on a le ridicule de s'habiller en tout petit gamin.
De toutes les vacheries (plus ou moins bien senties...mais ça...) écrites sur ce forum par Le Convive, celle-là me fait hurler de rire.

Faudra que je la replace.

(le problème est que je ne discute jamais de la statégie du NPA parce que je m'en fous royalement...mais bon je vais me forcer).
lavana
 
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Message par Valiere » 11 Juil 2009, 16:02

Ce qui me gêne surtout c'est que l'unité proposée se situe quasi exclusivement sur le terrain électoral or aujourd'hui si on ouvre pas quelques perspectives sur le terrain social, on fera de toutes façons le lit de Sarko ou celui du social-libéralisme!
Valiere
 
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Message par Indesit » 15 Juil 2009, 15:10

(Vérié @ dimanche 28 juin 2009 à 16:35 a écrit : Bon, je lis pour la première fois le nom de ce responsable CGT, Labranche, mais il est probable que diverses petites "personnalités locales" ont été attirées par le NPA avec l'espoir qu'il leur permettrait de jouer un rôle, à la manière de Clementine Autain, qui hésitait à le rejoindre. Le relatif succès du Pari de Gauche peut les inciter à se rallier à Méluche.

Un peu comme les Benhamias et cie se mordent  aujourd'hui les doigts d'avoir choisi Bayrou au moment où les Verts allaient faire le score de leur vie.  (Labranche n'est peut-être pas à ce niveau-là, je n'en sais rien...)

Ca n'est jamais facile en tout cas de miser sur le bon cheval...



... surtout dans une période où les grandes Eglises politiques (gaulliste, communiste, démocrate-chrétienne, etc...) n'existent plus vraiment ce qui provoque une forte volatilité de l'électorat, en particulier dans des élections dépourvues d'enjeu comme les Européennes, où le poids des appareils est moins fort... et donc, les résultats plus imprévisibles.

Pour le sérieux de la journaliste, je rejoins Ottokar, mais ce genre d'article est à prendre comme il n'y a pas de fumée sans feu : comme le symptôme d'un problème, plus que comme la description du problème lui-même.

Sur le fond, il est vrai que les stratèges du NPA ont misé sur l'existence d'un espace politique entre la gauche plurielle et l'extrême-gauche. Pas évident en l'absence de mobilisation d'ampleur, dans un contexte de baisse historique des idées de gauche et de forte abstention populaire.

Quant à ceux qui basent leur appartenance politique sur des résultats à des élections européennes, traditionnellement peu significatifs d'un point de vue politique (souvenez-vous des cartons de Tapie et de Villiers en 94...) c'est surtout un signe d'opportunisme et de manque d'intelligence politique... Dieu, préservez-moi de mes amis, comme disait Voltaire.

à +
Indesit
 
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Message par Vérié » 15 Juil 2009, 18:31

a écrit : Indesit
1) Sur le fond, il est vrai que les stratèges du NPA ont misé sur l'existence d'un espace politique entre la gauche plurielle et l'extrême-gauche. Pas évident en l'absence de mobilisation d'ampleur, dans un contexte de baisse historique des idées de gauche et de forte abstention populaire.

2) Quant à ceux qui basent leur appartenance politique sur des résultats à des élections européennes, traditionnellement peu significatifs d'un point de vue politique (souvenez-vous des cartons de Tapie et de Villiers en 94...) c'est surtout un signe d'opportunisme et de manque d'intelligence politique... Dieu, préservez-moi de mes amis, comme disait Voltaire.


1) Je ne crois pas que le NPA se considère "entre" la gauche et l'extrême-gauche.... qui serait réduite... à LO ? Il me semble plutôt qu'ils ont fait le pari d'occuper la majeure partie de l'espace politique à la "gauche de la gauche"... c'est à dire à l'extrême-gauche, en marginalisant plus ou moins les autres organisations, essentiellement LO. En ratissant large. Sur le plan électoral, ça semblait d'ailleurs bien parti, mais voilà que Mélenchon vient leur bouffer des électeurs sur le dos avec son opération Front de Gauche, ou tout du moins de les empêcher d'en gagner et d'apparaître comme le seul pôle à la gauche du PS...

2) Je crois que les nouveaux élus Verts, genre Bové, Eva Joly etc sont surtout très satisfaits d'avoir enfin des postes. Même si ça ne dure pas, c'est toujours ça de pris. Il suffisait de voir la mine réjouie de Bové à son arrivée au parlement européen à la TV... Quant à être assez nuls pour s'imaginer qu'un électorat Vert va se stabiliser à un tel niveau, j'en doute un peu, même si ce ne sont pas des lumières.
Vérié
 
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