Ce qui se passe en Iran

Dans le monde...

Message par Puig Antich » 28 Juin 2009, 13:58

C'est vrai, à ce détail prêt que si les révolutionnaires ne sont pas préparés avant, ne connaissent pas les mécanismes d'intervention dans la société, les mécanismes du pouvoir dans la société, qu'ils ne sont pas entrainés à poser la question de qui dirige, dans les entreprises, les quartiers, au niveau local comme national, la révolution est perdue.
Puig Antich
 
Message(s) : 0
Inscription : 25 Nov 2004, 02:02

Message par artza » 28 Juin 2009, 15:48

(Puig Antich @ dimanche 28 juin 2009 à 13:58 a écrit : C'est vrai, à ce détail prêt que si les révolutionnaires ne sont pas préparés avant, ne connaissent pas les mécanismes d'intervention dans la société, les mécanismes du pouvoir dans la société, qu'ils ne sont pas entrainés à poser la question de qui dirige, dans les entreprises, les quartiers, au niveau local comme national, la révolution est perdue.
Et cet apprentissage passerait par la fréquentation des salons de Chavez? :33:
artza
 
Message(s) : 2525
Inscription : 22 Sep 2003, 08:22

Message par Puig Antich » 28 Juin 2009, 16:12

Je crois pas non plus, mais je suis pas à la TMI écris à Wood :smile:
Par contre je crois bien qu'ils ne font pas que ça, malgré leur centrisme opportunisme comme on dit :smile:
Puig Antich
 
Message(s) : 0
Inscription : 25 Nov 2004, 02:02

Message par badou » 30 Juin 2009, 16:12

a écrit :Pour rappel, ce courant, souvent critiqué sur ce point par les autres courants trotskistes et de la gauche communiste pour son opportunisme

Libre à vous de critiquer mais si militer dans les organisations de masse de la classe ouvrière c'est de l'opportunisme, il faut expliquer en quoi . Voyons si ça va un peu plus loin que :
a écrit :Parce que contrairement à la gymnastique la politique permet toutes les contorsions.

Visiblement Artza ne comprend pas ce qu'est un soutien critique, ni les degrés de cette dernière. Peut-être que pour lui la "révolution bolivarienne" (entre guillemets) n'est pas assez révolutionnaire et communiste de gauche, qu'il attende la prochaine.

Concernant ce qui se passe en Iran, nous avons un mouvement spontané des masses d'une ampleur inédite depuis 79. Il est clair que Musavi et consors font partie du problème. Mais l'irruption des masse sur la scène politique alors que les manifestations sont interdites, dans un pays où toute opposition sérieuse a été muselée depuis longtemps mérite d'être saluée.
Les puristes sceptiques ne relèveront qu'une manifestation avec des épîthètes (bourgeois etc..) et ne feront pas le lien entre les événement précédent et actuels sans parler de se risquer à élaborer des perspectives.
Voici un autre article antérieur
http://www.lariposte.com/La-revolution-ira...mence-1233.html
La constitution d'un mouvement ouvrier autonome est embryonnaire et c'est effectivement la tâche la plus importante en Iran conjointement avec la constitution d'une direction révolutionnaire sans laquelle un mouvement des masses serait voué à l'échec.
badou
 
Message(s) : 0
Inscription : 27 Mars 2009, 16:05

Message par Valiere » 02 Juil 2009, 07:31

Info venant d'Emancipation

Bon, c'est confirmé officiellement par le Conseil des Gardiens de la
Révolution. Ahmidenijad a gagné avec 11 millions de voix de plus que ses
adversaires dans un pays de 70 millions d'habitants (la taille de la
France).

En Iran, la fraude électorale devient, enfin, high-tech.

Il faut savoir que plusieurs méthodes statistiques assez simples
permettent, en analysant les résultats d'un scrutin, de détecter la
plupart des méthodes de fraude, en particulier "le bourrage d'urnes".

Lorsque les résultats publiés ne le sont pas bureau de vote par bureau
de vote, mais district par district, il suffit de regarder le deuxième
(ou troisième) chiffre après la virgule (32.57 > 7 ou 29.42 > 2) pour
voir apparaître une distortion par rapport à une répartion aléatoire. Si
la distortion est importante, c'est que le deuxième chiffre après la
virgule, en principe à ce niveau complètement aléatoire, n'est pas
vraiment distribué de façon complètement aléatoire.
Il y'a eu intervention humaine à un moment du processus, soit pour
retrancher (ce qui est rare) ou pour ajouter (ce qui est très courant)
des voix.

L'Etat iranien a utilisé des ordinateurs et des algorithmes sophistiqués
pour camoufler la fraude électorale. Car très peu d'éléments, dans les
résultats district par district ne permettent de détecter une déviation
statistique, ni dans le deuxième chiffre après la virgule, ni dans
l'analyse des extrèmes (les concentrations locales qui sont contraires à
une tendance générale et qui existent dans tous les districts). Le seul
élément bizzare est la très, très grande divergeance dans le nombre de
bulletins "nuls ou blancs" entre les différents districts. Surtout que
le nombre de bulletins comptabilisé comme "nuls" est beaucoup plus
important dans les districts ou le nombre de voix pour la "3ème force"
(anti-Ahmidenijad ET anti-Musaveni) est le plus élevé. Dans les
districts pro-Musaveni ou pro-Ahmidenijad, le nombre de bulletins nuls
est conforme à la moyenne statistique.

L'Iran est divisé en trente provinces. Chaque provine compte entre 8 et
14 districts (moyenne de 12).

En Iran, pour les élections présidentielles, les résultats par province
et par district ont été publiés sur le site officiel du ministère
iranien de l'intérieur. Pas les résultats bureau de vote par bureau de vote.

Première constatation : tout s'ajoute, tout est dans l'ordre. Les
résultats par province correspondent à la somme des résultats par district.

Deuxième constation : 2 provinces ont eu plus de votes que d'électeurs
inscrits (plus de 100%). 31 provinces ont connu une participation
supérieure à 95% (ce qui est suspect, même si on déclare que les
iraniens ont été passioné par ces élections).
55 villes de plus de 150 000 habitants (sur 328) ont également connu une
participation supérieure au nombre d'inscrits sur les listes électorales
(plus de 100% de votants).
En termes de population, ça fait 3 millions de voteurs en plus par
rapport aux registres locaux.

MAIS, comme le Conseil des Gardiens de la Revolution l'a rappelé, selon
la loi électorale iranienne, un individu peut voter dans une
circonscription autre que la sienne. Il suffit qu'il justifie "être en
déplacements fréquents qui l'empêchent de voter dans sa circonscription".

Voilà l'explication des trois millions de votes en surnombre par rapport
aux registres dans 55 villes sur 328. C'est suspect... 3 millions de
voteurs "en déplacemnt fréquent" sur 11 millions de voteurs en plus...

Ce phénomène n'a jamais été constaté dans aucune élection iranienne
précédante. D'habitude le taux de participation est inférieur à 60%.
Pour les élections de 2009, le taux de participation dépasse les 95%
dans 31 provinces.

Khamenei a déclaré qu'il s'agit d'une "victoire pour la démocratie", car
les iraniens ont participé "massivement" au vote...

Il est vrai qu'entre 2005 (les dernières élections) et 2009, la
population en âge de voter a beaucoup augmenté (les 14 ans sont passés à
19 ans dans un pays ou un tiers de la population à moins de 25 ans). On
s'attendait à des voteurs en plus. Et puis l'élection a passionée...
Mais 11 millions de voteurs en plus ?

Alors que s'est-il passé vraiment ?
Le bourrage d'urnes, fait de façon scientifique, est une science complexe.
Les gens naïfs pourraient croire que s'est très difficile de frauder. Et
que ça n'en vaut pas le coup, vu que le code électoral, en Iran comme
ailleurs, prévoit dix ans de prison pour "fraude électorale". Mais ce
que les gens naïfs oublient, c'est que le jeu en vaut la chandelle. Dans
n'importe quelle démocratie, malgré les peines de prison, pouvoir
choisir le chef vaut largement les risques encourus. Le Président est
celui qui signe les contrats de l'Etat, qui choisit les banques et les
entreprises qui auront les milliards d'euros de l'Etat pour réaliser des
travaux ...

Alors voici l'explication du vote iranien de 2009.
L'explication logique est qu'Ahmenidejad a rajouté environ 5-6 millions
(ou 7) de voix sur les 11 millions de "nouveaux électeurs". Cela lui a
permit d'avoir 62% des voix, contre 31% pour son adversaire. Alors que
"normalement" , il aurait dû avoir 47-49% contre 53-51% pour Musaveni (
à la louche).

Ses partisans ont comptabilisé TOUTES les voix pour Musaveni. Le nombre
de voix pour Musaveni est entièrement exact, rien n'a été enlevé. Ils
n'ont pas osé RETIRER des voix. Cela aurait été beaucoup trop risqué car
cela laisse des traces sur le papier. Et puis, c'est compliqué. Ouvrir
une urne, séparer les bulletins pro-Musaveni des autres, les compter, en
enlever 30%, les remplacer par des bulletins pro-Ahmindenijad... Un
cauchemar organisationel et qui laisse, comme je l'ai dit, des traces
sur la papier car il y'a le registre des électeurs, la liste des voteurs
et le procès-verbal du dépouillement... C'est trop risqué !

L'Etat iranien a tout simplement "bourré" les urnes en rajoutant 5-6
millions de voteurs pro-Ahmidenijad qui en fait n'ont jamais voté...

Ce qui exlique les 95% de votants dans un tiers des provinces.

La fraude n'a pas eu lieue dans les bureaux de vote lors des
dépouillements. Elle a eu lieu au niveau du recoupage au ministère de
l'intérieur. Les fausses voix en plus ont été réparties sur chaque
province, pour changer le résultat dans tel district, ou au contraire
pour le laisser tel quel dans tel autre district. Puis un algorithme,
très sophistiqué, a été utilsé pour produire automatiquement des
résultats district par district conformes à la démographie et aux
résultats de l'élection 2005.

Selon les spécialistes, la méthode est celle d'un algorithme qui calcule
la "plus petite distance pour chaque écart, renouvellant l'opération de
manière récursive, jusqu'à ce qu'il trouve l'optimum" entre un district
et un autre. Je ne comprends absolument rien à cette phrase, n'ayant
aucunes connaissances en mathématiques.

La même méthode a été utilisée, à une plus petite échelle, dans les
années 2000 dans plusieurs états des USA (on accuse l'Ohio et d'autres)
et pour les élections londoniennes. A chaque fois, le parti au
pouvoir, conscient que l'election se joue à "quelques dizaines de
milliers de votes" aurait employé le même algorithme que l'Iran. Un
algorithme sensé rendre la fraude indétectable par les méthodes
statistiques traditionelles.
A Londres, on a beaucoup parlé du "Retirement home farming" qui
consiste à "faire voter" les vieux de plus de 70 ans, dans les
nombreuses maisons de retraite de la capitale. Cela représente un nombre
incroyable de voix, car il y a beaucoup plus de vieux en maison de
retraite que l'on croit. Beaucoup d'entre-eux souffrent de démence
sénile, mais cela ne les a pas empêché de voter à 91%. Et puis, à
Londres, la mairie a, trois ans avant les élections municipales,
autorisée toutes les personnes "travaillant à Londres mais vivant dans
une commune de banlieue limitrophe" à s'inscrire sur les registres
électoraux de la capitale.

Dans le cas de l'Iran, il s'agit donc d'une fraude high-tech, employant
des mathématiciens, des démographes et des géographes. Une firme
américaine a démontré que l'on pouvait faire passer une majorité de 66%
pour A et 33% pour B, en un résultat de 80% pour A et 20% pour B ou au
contraire de 40% pour A et 60% pour B en employant leur programme.

Ce recours à la "technologie" va de pair avec les nombreux signes que
l'Iran a développé le système de surveillance des conversations par
téléphone mobile le plus sophistiqué du monde. Siemens a avoué avoir
fourni à l'Iran, pour la somme de 500 millions d'euros tout de même, en
2007, un logiciel de "surveillance intégral du réseau" qui "repère dans
toute converstion par portable l'emploi d'un des 'mots clefs' (tel que
'révolution', 'peuple' (khalq en persan), 'changement' ('safed kerna' en
persan),...)"

Lors des dernières manifestations de juin 2009, des centaines de
manifestants ont signalé que leur téléphone mobile est "devenu mort"
pendant six heures, sans aucune raison, quelques minutes après qu'ils
aient téléphoné à un ami. A tel point que les manifestants n'ont plus
utilisé leur téléphone portable à partir du troisème jour de
manifestation à Téhéran. Il semble que la police iranienne ait utilisé
leur "super-système de surveillance" et l'ai concentré sur le
centre-ville de Téhéran pour interdire les conversations "anti-régime".

Rigolez pas ! C'est ce qui nous attend en Europe ...
Valiere
 
Message(s) : 0
Inscription : 07 Mars 2004, 22:35

Message par interluttant » 06 Juil 2009, 15:15

Matrok, toi qu'est un type intelligent, que penses-tu de ce témoignage paru dans Convergences Révolutionnaires
a écrit :Iran : Distinguer le mécontentement populaire et les ambitions politiques
Mis en ligne le 3 juillet 2009

Une amie iranienne, communiste révolutionnaire, ayant fui le régime à l’époque de Khomeini et exilée en France, nous écrit à propos des événements d’Iran et leurs répercussions dans la communauté iranienne ici.

En Iran…

(…) Le régime islamique en Iran est composé de factions différentes. Et, depuis trente ans, la lutte pour le pouvoir n’a pas cessé. À l’étranger, on les décrit comme modérés, radicaux, etc. Mais ils sont tous d’accord pour préserver le système capitaliste et piller le peuple. Le premier coup d’État au sein du régime a eu lieu en 1981 pour évincer le gouvernement de Bani Sadr. Celui-ci, ainsi que les Moujahedins (islamistes opposés au régime), durent s’exiler.

(…) Et depuis la première élection de Ahmadinejad il y a quatre ans, des rumeurs couraient, de plus en plus fortes ces derniers mois et semaines, évoquant l’intention de la faction Khamenei/Ahmadinejad d’organiser un coup d’État pour mettre fin à la République et instaurer un régime islamique « non démocratique ». Dans le sens où les mascarades électorales et autres qui justifiaient un soi-disant régime républicain n’auraient plus lieu d’être.

La faction « opposante » dirigée par Rafsanjani (ancien Président de la République islamique) avec Moussavi comme poulain et candidat n’est pas plus démocrate, ni moins capitaliste…

(…) Moussavi et sa clique espèrent prendre le pouvoir en surfant sur cette vague de protestations. La « révolution de velours » qu’ils espèrent ressemble curieusement aux « révolutions de velours » qu’on a constatées dans les anciens pays socialistes ces dernières années comme la révolution orange en Ukraine. Les méthodes sont les mêmes : on fait courir des bruits de coup d’État avant les élections, on fait courir le bruit que les élections seront truquées, on choisit une couleur représentative de l’opposition, on écrit aux autorités pour dénoncer la fraude et demander de nouvelles élections... Il faut donc être très prudent et bien faire la différence entre le mécontentement populaire, réel, et ceux qui tentent et qui ont prévu d’en profiter pour prendre le pouvoir. Et il y a donc deux niveaux dans les événements de ces jours-ci : la guerre déclarée entre les factions du régime d’un côté et le mécontentement populaire après trente années de dictature islamique noire….

… et même à Paris

Les organisateurs, qui avaient des drapeaux et rubans verts comme les partisans de Moussavi en Iran, scandaient « À bas le dictateur » sans le nommer. C’est la reprise du slogan des manifestants en Iran avant le prêche du « guide suprême » qui a ordonné le massacre des opposants. Depuis, là-bas, les opposants scandent clairement « À bas Khamenei » . Ici, ils étaient dans la ligne de Moussavi qui espère encore obtenir le soutien du « guide ».

Vers la fin de la manif, des opposants de gauche dont je ne connais pas l’appartenance ont scandé « À bas la République Islamique » et « Liberté pour les prisonniers politiques » . Les supporters de la « révolution de velours verte » les ont copieusement sifflés et hués. J’ai discuté avec certains et leur ai dit qu’ils disaient « mort au dictateur » (Ahmadinejad) mais qu’ils avaient une attitude de dictateurs envers les gens qui scandaient « À bas la République Islamique » . On m’a répondu qu’il fallait dire la même chose qu’en Iran. J’ai répondu qu’en Iran, cela fait trente ans que les gens crient « À bas la République Islamique » , que Moussavi a assassiné des milliers de prisonniers politiques. Ils m’ont ordonné de quitter la manif, même si je ne scandais rien et que j’ai uniquement discuté pour montrer mon désaccord avec leur attitude anti-démocratique.

Il y avait beaucoup de discussions et de désaccords tout au long de la manif. Les « verts » n’arrêtaient pas de dire qu’il fallait taire les divisions. Tout comme en 1979, les partisans de Khomeini, avant la prise du pouvoir par ce dernier, empêchaient les gens de discuter.

Voilà, sachez qu’en dehors de l’Iran une partie des porteurs de rubans verts et drapeaux tricolores haïssent les ouvriers et travailleurs iraniens et que même ici, dans les rues de Paris, ils ne supportent pas qu’on ne soit pas d’accord avec eux. Sachez aussi que ces petits-bourgeois ne représentent pas tout le peuple iranien, mais représentent effectivement une partie des classes moyennes et aisées qui ont participé aux manifs de ces derniers jours.

Le 22 juin 2009

F.L.
interluttant
 
Message(s) : 0
Inscription : 01 Oct 2003, 21:32

Message par Matrok » 06 Juil 2009, 23:22

[quote=" (interluttant @ lundi 6 juillet 2009 à 14:15"]
Matrok, toi qu'est un type intelligent, que penses-tu de ce témoignage paru dans Convergences Révolutionnaires
Rho... "un type intelligent", tu me flattes :emb: Pas si intelligent puisque je n'ai pas tenu ma décision de ne plus venir sur ce forum; vu ma lassitude d'il y a deux semaines suite à quelques MP désagréables je me suis dit que je le lirais sans plus rien écrire, et puis voila, tu me pousses...

Mais bon, je n'ai pas grand chose à en dire. Apparemment la nana a qui témoigne a bien la tête sur les épaules. Son analyse de la direction "à la manière Ukrainienne" qu'a pris Moussavi et que suivent ses supporters, son rappel de ce qu'est ce personnage, de qui sont ses supporters et de leur état d'esprit "pas touche à la République Islamiste", tout ça me parait sérieux. Je constate aussi qu'elle insiste plus sur la mise en scène des rumeurs de fraude (justifiées ou non) par les pro-Moussavi, que sur la fraude elle-même, sur laquelle elle a la prudence de ne pas se prononcer. Après sur ce qui c'est vraiment passé vraiment en Iran, je n'ai pas d'infos fiables.
Matrok
 
Message(s) : 177
Inscription : 12 Mars 2003, 21:43

PrécédentSuivant

Retour vers Actualités internationales

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 2 invité(s)