DDT - WikipediaMorceaux choisis :
a écrit :Selon l'auteur Michael Crichton dans son roman État d'urgence[20] :
« Depuis l’interdiction, deux millions de personnes par an, principalement des enfants, meurent du paludisme. Cette interdiction a causé plus de cinquante millions de morts inutiles. Interdire le DDT a tué plus de personnes qu’Hitler. »
a écrit :L’argumentation principale des partisans du DDT est que les alternatives sont généralement plus chères, plus toxiques pour l’homme, et pas toujours aussi efficaces pour contrôler le paludisme ou d’autres maladies transmises par les insectes, et que les compagnies pétrochimiques qui brevètent ces alternatives ont supporté l’interdiction du DDT pour leurs propre profit : le DDT est entré dans le domaine public, mais pas leurs insecticides brevetés.
a écrit :De façon générale, le DDT se concentre dans les systèmes biologiques, principalement les corps gras. C'est un produit nocif pour diverses espèces qui se bioamplifie le long de la chaîne alimentaire, atteignant sa plus haute concentration pour les superprédateurs, comme les humains ou les rapaces. Le DDT a notamment été montré du doigt pour expliquer le déclin des pygargues à tête blanche ou des faucons pélerins lors des années 1950 et 1960[31] : le DDT et ses produits de décomposition sont toxiques pour les embryons aviaires et peuvent perturber l'absorption de calcium, et donc sur la qualité de la coquille des œufs[32]. Pourtant, le DDT en faibles doses a très peu d'effet sur les oiseaux, contrairement à son métabolite, le DDE, qui est beaucoup plus toxique. Le DDT et le DDE ont également très peu d'effet sur certains oiseaux, comme les poules. Une étude récente a montré que des dommages cérébraux significatifs chez les merles sauvages dûs à une exposition au DDT aux États-Unis affecte leur chant, leur capacité à défendre leur territoire et à construire des nids[réf. nécessaire]. Le DDT est hautement toxique pour les organismes aquatiques, y compris les écrevisses, les daphnies, les crevettes et de nombreuses espèces de poisson. Le DDT peut être modérément toxique pour certaines espèces d'amphibiens, notamment à l'état larvaire. En outre, le DDT s'accumule de façon importante dans les poissons et d'autres espèces aquatiques, menant à de concentrations importantes pour de longues expositions.
Il est clair que si les retombées environnementales ne sont pas négligeables, notamment sur les prédateurs en fin de chaine alimentaire, les retombées de son interdiction sont, elles, catastrophiques du point de vue de la santé publique...
J'ai de plus en plus l'impression que les écolos forcenés se foutent complètement des pertes humaines, tant que la "mère nature" est protégée, comme s'il n'y avait plus que cela qui comptait : la sauvegarde de l'environnement.
Loin de moi l'idée de minimiser l'impact néfaste des activités humaines sur l'environnement, mais le catastrophisme affiché de la plupart des groupes écolos, avec leurs reportages prédisant les pires cataclysmes, reflète une espèce de nihilisme de la souffrance humaine, selon lequel on devrait accepter toutes les maladies, les épreuves de la nature sans broncher, du genre c'est normal, "nos ancêtres les affrontaient sans se plaindre", "nous sommes devenus des chochottes obsédées par l'aseptie", "quelques millions de morts ne sont rien en comparaison de la disparition des espèces", etc...
Encore une fois, je ne cherche pas à nier les dégradations provoquées par l'homme sur son environnement, mais je crois que la radicalisation de certains écolos manque singulièrement d'humanité et de compassion, et a un arrière goût de millénarisme quasi religieux.
Il y a certainement un juste milieu entre protection de l'environnement et progrès humain, même s'il n'est pas toujours facile à trouver, mais le retour en arrière prôné par les tenants de la décroissance et autres illuminés me semble une régression certaine dans les moeurs, dans les ambitions de l'espèce humaine...
Renoncer à la science n'apportera que régression et davantage de souffrance pour les plus démunis...
Voilà, c'était un coup de gueule offert par les laboratoires Bayer....