La Confédération Paysanne et l'homéopathie

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par ianovka » 24 Juin 2009, 13:09

(Crockette @ mercredi 24 juin 2009 à 13:32 a écrit : sur l'homeopathie on devrait être plus prudent sur le falo, il ya des charlatans etc, mais attention de nepas jeter le bébé avec l'eau du bain.


les laboratoires boiron ont détecté presque tous les jours des molécules actives présentes dans les plantes tropicales  pour lutter contre certaines maladies...chroniques.

Mais que les molécules soient présentes dans les plantes on est d'accord.
Par contre l'homéopathie dilue tellement ces molécules qu'il n'en reste plus une trace dans les tubes de granules qui sont vendus.
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
Avatar de l’utilisateur
ianovka
 
Message(s) : 174
Inscription : 30 Août 2002, 11:30

Message par luc marchauciel » 24 Juin 2009, 14:14

Crockette, c'est très difficile de te répondre, parce que manifestement tu confonds "homéopathie" et "médecine par les plantes".
La première ne repose sur strictement rien : elle ne bénéficie d'aucune preuve validant une efficacité suérieure à celle de l'effet placebo, et elle heurte frontalement des notions fondamentales de physique mille fois validées par ailleurs.
Par contre, qu'il y ait des molécules actives dans les plantes on le sait depuis que que Kergan le barbare s'est essayé à l'omelette aux amanites phalloïdes (et qu'il a dû céder le trône à sa descendance dans l'heure suivante). Là, le problème, c'est l'utilisation idéologique qui en est faite par le tenants du "le naturel c'est mieux que la chimie" (comme si la chimie c'était surnaturel) et ceux qui pensent que parce qu'une chose est faite depuis longtemps elle est bonne alors quun truc neuf c'est dangereux.
En résumé : un vendeur de produits "phytothérapeuthiques" (médecine par les plantes) a des chances d'être un charlatan, mais pas forcément (il peut juste faire moins bien ce que les produits de synthèse font plus efficacment en ayant isolé la molécule dont les propriétés sont intéressantes -mais c'est la même molécule) ; un vendeur de produits homéopathiques, comme Boiron, est à coup sûrs un escroc (il n'y a plus de molécules actives dans sa poudre de perlinpinpin)
Mais, vraiment, Crockette, renseigne toi, si tu veux on peut te fournir ici des liens sur tout ça si tiu veux en savoir plus.
luc marchauciel
 
Message(s) : 73
Inscription : 12 Avr 2008, 18:37

Message par Crockette » 25 Juin 2009, 08:34

le ddt était une énorme annerie car les retombées sur les cultures, l'eau et la chaine alimentaire ont été incalculables...

ça correspondait aux annnées 60 ou le mythe était d'éradiquer tous les moustiques dans le moindre marécage existant sur la planète....
ça na pas marché...vu la vitesse de reproduction de slarves de moustique...combinée à une baisse des prédateurs naturels de ces moustiques (chauve souris, grenouille etc).

la piste de nouveaux scientifiques avec un "esprit moins destructeur" mais plus réfléchi, de vacciner les moustiques, semble être la bonne solution...ou dumoins la bonne stratégie...

la pose de moustiquaires de protections pour la nuit est aussi une piste dans la prévention notamment pour le senfants.






Crockette
 

Message par Sterd » 25 Juin 2009, 08:54

(Crockette @ jeudi 25 juin 2009 à 09:34 a écrit : le ddt était une énorme annerie car les retombées sur les cultures, l'eau et la chaine alimentaire ont été incalculables...

Fait au moins l'effort d'aller lire les documents qui te sont proposés sur le sujet.
Sterd
 
Message(s) : 0
Inscription : 27 Nov 2005, 20:51

Message par eno 2 » 25 Juin 2009, 13:41

DDT - Wikipedia

Morceaux choisis :

a écrit :Selon l'auteur Michael Crichton dans son roman État d'urgence[20] :

    « Depuis l’interdiction, deux millions de personnes par an, principalement des enfants, meurent du paludisme. Cette interdiction a causé plus de cinquante millions de morts inutiles. Interdire le DDT a tué plus de personnes qu’Hitler. »


a écrit :L’argumentation principale des partisans du DDT est que les alternatives sont généralement plus chères, plus toxiques pour l’homme, et pas toujours aussi efficaces pour contrôler le paludisme ou d’autres maladies transmises par les insectes, et que les compagnies pétrochimiques qui brevètent ces alternatives ont supporté l’interdiction du DDT pour leurs propre profit : le DDT est entré dans le domaine public, mais pas leurs insecticides brevetés.


a écrit :De façon générale, le DDT se concentre dans les systèmes biologiques, principalement les corps gras. C'est un produit nocif pour diverses espèces qui se bioamplifie le long de la chaîne alimentaire, atteignant sa plus haute concentration pour les superprédateurs, comme les humains ou les rapaces. Le DDT a notamment été montré du doigt pour expliquer le déclin des pygargues à tête blanche ou des faucons pélerins lors des années 1950 et 1960[31] : le DDT et ses produits de décomposition sont toxiques pour les embryons aviaires et peuvent perturber l'absorption de calcium, et donc sur la qualité de la coquille des œufs[32]. Pourtant, le DDT en faibles doses a très peu d'effet sur les oiseaux, contrairement à son métabolite, le DDE, qui est beaucoup plus toxique. Le DDT et le DDE ont également très peu d'effet sur certains oiseaux, comme les poules. Une étude récente a montré que des dommages cérébraux significatifs chez les merles sauvages dûs à une exposition au DDT aux États-Unis affecte leur chant, leur capacité à défendre leur territoire et à construire des nids[réf. nécessaire]. Le DDT est hautement toxique pour les organismes aquatiques, y compris les écrevisses, les daphnies, les crevettes et de nombreuses espèces de poisson. Le DDT peut être modérément toxique pour certaines espèces d'amphibiens, notamment à l'état larvaire. En outre, le DDT s'accumule de façon importante dans les poissons et d'autres espèces aquatiques, menant à de concentrations importantes pour de longues expositions.


Il est clair que si les retombées environnementales ne sont pas négligeables, notamment sur les prédateurs en fin de chaine alimentaire, les retombées de son interdiction sont, elles, catastrophiques du point de vue de la santé publique...

J'ai de plus en plus l'impression que les écolos forcenés se foutent complètement des pertes humaines, tant que la "mère nature" est protégée, comme s'il n'y avait plus que cela qui comptait : la sauvegarde de l'environnement.

Loin de moi l'idée de minimiser l'impact néfaste des activités humaines sur l'environnement, mais le catastrophisme affiché de la plupart des groupes écolos, avec leurs reportages prédisant les pires cataclysmes, reflète une espèce de nihilisme de la souffrance humaine, selon lequel on devrait accepter toutes les maladies, les épreuves de la nature sans broncher, du genre c'est normal, "nos ancêtres les affrontaient sans se plaindre", "nous sommes devenus des chochottes obsédées par l'aseptie", "quelques millions de morts ne sont rien en comparaison de la disparition des espèces", etc...

Encore une fois, je ne cherche pas à nier les dégradations provoquées par l'homme sur son environnement, mais je crois que la radicalisation de certains écolos manque singulièrement d'humanité et de compassion, et a un arrière goût de millénarisme quasi religieux.

Il y a certainement un juste milieu entre protection de l'environnement et progrès humain, même s'il n'est pas toujours facile à trouver, mais le retour en arrière prôné par les tenants de la décroissance et autres illuminés me semble une régression certaine dans les moeurs, dans les ambitions de l'espèce humaine...

Renoncer à la science n'apportera que régression et davantage de souffrance pour les plus démunis...

Voilà, c'était un coup de gueule offert par les laboratoires Bayer....
eno 2
 
Message(s) : 0
Inscription : 22 Oct 2004, 19:22

Message par Sterd » 28 Juin 2009, 16:43

(luc marchauciel @ mercredi 24 juin 2009 à 15:14 a écrit : Par contre, qu'il y ait des molécules actives dans les plantes on le sait depuis que que Kergan le barbare s'est essayé à l'omelette aux amanites phalloïdes (et qu'il a dû céder le trône à sa descendance dans l'heure suivante).

:nourin:

Les amanites phalloïdes ne sont pas des plantes, Kergan le Barbare s'est plutôt soigné avec de la mycothérapie. C'est Socrate qui a tenté la phytothérapie quand il s'est trompé de pot de tisane et s'est fait une infusion de cigüe.
Sterd
 
Message(s) : 0
Inscription : 27 Nov 2005, 20:51

Message par luc marchauciel » 28 Juin 2009, 18:43

Cher maître Capello,

Il se trouve que très récemment, après ce post qui était mien, j'ai lu un livre qui expliquait qu'à l'intérieur du vivant, les champignons étaient d'un autre groupe que les végétaux. Et je me suis dit : "Oh ben oui, merde, tiens donc !".

Mais "plantes" et "végétaux" sont-il synonymes ?

Je prends mon dico, et je vérifie "plante" :
"Face inférieure du pied de l'homme"
Oups, non, l'autre :
"Nom général donné aux végétaux, aux êtres vivants fixés au sol par des racines"

D'où la question que je pose aux forumeurs en général et à Maître Capello en particulier : les champignons sont-ils fixés au sol par des racines, et tombent-ils donc dans la catégorie "plantes" chère à la phytothérapie ?

luc marchauciel
 
Message(s) : 73
Inscription : 12 Avr 2008, 18:37

Message par Ganymède » 28 Juin 2009, 19:09

En fait les champignons sont des excroissances d'un réseau souterrain divisé en plusieurs branche. Ce réseau est appelé mycelium et peut s'étendre sur plusieurs mètres carrés.
Ganymède
 
Message(s) : 0
Inscription : 10 Fév 2009, 18:10

PrécédentSuivant

Retour vers Sciences

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 2 invité(s)