Guadeloupe-Martinique

Message par Puig Antich » 08 Mars 2009, 14:56

Trop drole le parquet croit pouvoir arreter la lutte de classe à coup de procès dilatoires, ca va encore se retourner contre la bourgeoisie et son état.
Puig Antich
 
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Message par com_71 » 08 Mars 2009, 15:08

(Zelda @ dimanche 8 mars 2009 à 07:15 a écrit : J'ai bondi en lisant ça ce matin !

http://www.france-info.com/spip.php?articl...9&sous_theme=11

Qu'on le formule comme Elie Domota, ou bien qu'on le formule comme l'Internationale, "L'oisif ira loger ailleurs"...

=D> =D> =D>

A suggérer aux avocats, s'il doit y avoir procès, ce qui est loin d'être évident... :roll: :roll:
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 08 Mars 2009, 20:29

Manifestation du 7/3/2009 à Pointe-à-Pitre :

http://www.dailymotion.com/search/lkp/vide...an-mouvman_news


Image
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Message par com_71 » 09 Mars 2009, 13:07

(Reuters a écrit :Yves Jégo critique le préambule de l'accord en Guadeloupe

Le secrétaire d'Etat à l'Outre-Mer Yves Jégo a critiqué lundi le préambule de l'accord passé en Guadeloupe entre le collectif LKP et des organisations patronales minoritaires.

"Ce préambule a des propos qui sont tout à fait surprenants. A quoi ça sert d'avoir, dans un protocole salarial, un préambule qui met en cause l'histoire et les uns et les autres ?", a-t-il dit sur RTL.

Le préambule de l'accord portant sur une augmentation de 200 euros pour les bas salaires fait référence au passé esclavagiste de l'économie locale et la présidente du Medef Laurence Parisot l'a critiquée. Son organisation refuse de signer l'accord, alors que l'Etat a participé au financement des mesures.

"Le tort du Medef local a été de ne pas participer aux discussions, parce que quand vous n'êtes pas autour de la table, le protocole qui est signé sans vous, dans votre dos, est un protocole qui n'est pas acceptable", a dit Yves Jégo.

Il assure cependant que l'accord n'est "en rien ni signé ni soutenu par l'Etat" car, selon lui, il n'a été passé qu'entre représentants des salariés et des entreprises, tandis que l'Etat contribuait seulement à les rapprocher.

Thierry Lévêque


a écrit :Il assure cependant que l'accord n'est "en rien ni signé ni soutenu par l'Etat" car, selon lui, il n'a été passé qu'entre représentants des salariés et des entreprises, tandis que l'Etat contribuait seulement à les rapprocher.

Le préfet a quand même été vu par des centaines de milliers de téléspectateurs, stylo à la main, signant "le protocole de fin de conflit" auquel, au dire de son texte même, le "protocole J.Bino" est annexé.
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Message par com_71 » 09 Mars 2009, 20:11

(Combat Ouvrier samedi 7 mars 2009 a écrit :

Leur coup de force raté, les gros patrons Békés s’enfuient, dans la panique
ils oublient leurs chauffeurs Noirs et des engins agricoles !


Le quotidien paru ce matin samedi 7 mars a du mal à estomper la responsabilité de ceux, un groupe de patrons békés, qui a lancé hier une opération de force pour remettre de l’ordre à Fort de France ! France–Antilles parle de «tentative .. confuse, malheureuse .. d’un groupe de socio-professionnels » , « d’incursion incongrue.. avec déploiement d’engins de, labour.. .».

Selon les propos du chef Béké de Martinique, l’homme le plus riche du pays, « Si le préfet n’est pas capable de remettre l’ordre, nous les gros patrons nous allons nous en charger nous-mêmes» ! Cela n’a rien de surprenant, c’est toujours cela que les gros patrons békés ont fait en Martinique, qui en 1900, 1926,1910 qui dans les années 60 à 70 et plus récemment lors des grèves de la banane, des grèves du port etc.. Ils sont intervenus avec leurs engins occupant le fort militaire St Louis, occupant les aéroports de Raizet et Lamentin en 91.

Aujourd’hui, ils trouvent que le préfet ne réprime pas assez sévèrement ! Alors pourquoi pas une fusillade comme au François en 1900 ! Aujourd’hui, malheureusement pour les patrons Békés, le pouvoir et les Békés n’ont pas affaire à quelques centaines de travailleurs agricoles, isolés dans une commune, qui furent massacrés dans le dos par des troupes répressives mises à la disposition des patrons békés ! Aujourd’hui nous sommes des dizaines de milliers de salariés et des dizaines de milliers de gens de la population pauvre, des jeunes, des chômeurs, des rmistes tous debout pour, ensemble, pour changer leur sort ! Et contre cela la répression est beaucoup plus difficile !

Alors les gros patrons békés se croient autorisés à prendre le relais ! Et hier, ils ont mordu la poussière ! Ils ont connu la peur d’être pris à partie par une foule en colère, rendue furieuse par leur provocation et leur mépris ! Ces gens là allaient vouloir nous faire arrêter la grève de force ! Et puis à quoi serions nous ensuite obligés ? Mais ils en ont été pour leurs frais ? Bienheureux de voir les forces de gendarmerie les sauver du désastre !

Et dans leur fuite et leur panique, après avoir reçu probablement quelques gnons et horions, ils ont abandonné les petits nègres qu’ils avaient payés pour faire ce sale travail et une partie des gros engins qu’ils avaient utilisés pour faire impression et parader dans Fort de France !

Qu’ils n’y reviennent pas ! La classe des travailleurs salariés de Martinique est debout, elle est consciente de ses propres intérêts ! Elle ne laissera personne lui dicter sa conduite ! Quand elle estimera avoir reçu les garanties suffisantes pour reprendre le travail sur la base d’un accord qui respecte ses intérêts, elle reprendra le travail ! Mais personne ne pourra l’obliger par la force à revenir au travail !

Mais il n’est pas impossible que certains gros Békés aient joué délibérément les victimes ! N’a t on pas entendu sur FR3 une correspondante locale, affolée, parler de poursuite derrière les Békés ! Des gens étaient pratiquement, disait elle, en train de lyncher les Békés etc… ! Soyons sérieux ! Messieurs les agresseurs arrogants et méprisants ! Ne tentez pas d’émouvoir l’opinion française sur votre compte de pauvres-Békés-isolés dans une île ou toutes les peaux sont colorées et sombres ! Avec les propos de Huygues-Despointes toute la France aujourd’hui sait à quoi s’en tenir sur votre rôle rétrograde dans la Martinique d’aujourd’hui !

Votre temps d’exploiteurs finira un jour, mais pas parce qu’on vous aura pourchassés dans les rues de Fort de France ou dans votre ghetto blanc de Cap-Est ! Mais parce que la lutte des travailleurs vous expropriera un jour de toutes ces richesses volées, accumulées sur le dos des anciens esclaves à chaînes et sur celui des esclaves salariés modernes que nous sommes ! Cela oui ! Vous pouvez le craindre ! Cela arrivera forcément !


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Message par com_71 » 09 Mars 2009, 21:36

(brèves LO lundi 9 mars 2009 a écrit :

Justice coloniale, justice de classe ?

En Guadeloupe, la justice a engagé des poursuites contre le leader du LKP, Élie Domota, pour « incitation à la haine raciale » et « tentative d’extorsion de signature ».

Domota a dénoncé, à juste titre, le grand patronat local, les « békés ». Ces descendants des propriétaires blancs d’esclaves noirs en ont hérité la mentalité et le contrôle de la plus grande partie des richesses aux Antilles. Et ils refusent d’appliquer l’augmentation de 200 euros des bas salaires que les travailleurs guadeloupéens ont obtenue par la grève générale.

En fait, les tribunaux pourraient accuser tous les travailleurs de vouloir extorquer la signature de leur patron quand ils font grève pour leurs revendications. Mais ont-ils d’autres moyens de les obtenir ?

Et pourquoi les tribunaux ne poursuivent pas les patrons pour abus de pouvoir et extorsion du fruit du travail de leurs salariés ?
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Message par com_71 » 10 Mars 2009, 16:03

(com_71 @ lundi 9 mars 2009 à 13:07 a écrit :
a écrit :Il [Y. Jego] assure cependant que l'accord n'est "en rien ni signé ni soutenu par l'Etat" car, selon lui, il n'a été passé qu'entre représentants des salariés et des entreprises, tandis que l'Etat contribuait seulement à les rapprocher.

Le préfet a quand même été vu par des centaines de milliers de téléspectateurs, stylo à la main, signant "le protocole de fin de conflit" auquel, au dire de son texte même, le "protocole J.Bino" est annexé.

Le JT d'ATV Martinique, pourtant considérée généralement comme anti-gréviste, fait remarquer, images à l'appui, ce point dans son JT du 9.3.
http://www.atvweb.fr/bloc-video-flash.swf
Autrement dit, aux yeux au moins de l'ensemble de la population antillaise, Jego apparaît pour ce qu'il est : un menteur.
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Message par com_71 » 10 Mars 2009, 16:12

Sur le site de la CGTM.

http://www.cgt-martinique.fr/

Un communiqué écrit du collectif 5 février 2009 sur l'état des travaux des différentes commissions de négociation.

Le compte-rendu (presque) quotidien de Louis Maugée sur l'état des négociations. (dernière mise en ligne : 9.3.2009).
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Message par com_71 » 11 Mars 2009, 16:20

(afp 9h a écrit :Martinique: un accord signé, "assouplissements conséquents" prévus sur les barrages

Le "Collectif du 5 février", qui mène depuis près de cinq semaines un mouvement contre la vie chère en Martinique, et le patronat ont signé un accord global sur les bas salaires dans la nuit de mardi à mercredi.

Après une séance d'âpres négociations, entrecoupée de nombreuses interruptions, les syndicats et les organisations patronales ont trouvé un terrain d'entente sur ce point clé qui conditionne toute sortie de crise.

Le document a été paraphé en présence du préfet Ange Mancini, alors que quelques dizaines de militants du Collectif chantaient "Matinik lévé" (Martinique debout) devant les grilles de la préfecture de Fort-de-France.

Il a fallu dix heures pour rapprocher les positions sur deux questions : la définition du smic qui servira de référence pour bénéficier de la prime de 200 euros nets (pour les bas salaires jusqu'à 1,4 smic) et les revalorisations pour les salaires au-dessus (entre 1,4 et 1,6 smic) et au-delà de 1,6 smic.

Le salaire de référence choisi est un 1/12e de la rémunération annuelle (incluant les primes et le 13e mois pour ceux qui en reçoivent un).

Sur cette base, 47.000 personnes vont bénéficier des 200 euros.

Une augmentation de 4 % est actée pour les 8.400 salariés gagnant entre 1,4 et 1,6 smic, et une de 2% pour les 22.000 salariés au-delà de 1,6 smic.

Cet accord est applicable à compter du 1er mars.

Le "Collectif du 5 février" a annoncé que le mot d'ordre de grève n'était "pas levé" en Martinique, après la signature d'un accord, mais que des "assouplissements conséquents" seraient faits sur les barrages.

"Le Collectif n'a pas encore pris la décision de lever le mot d'ordre de grève mais, compte tenu des avancées, dès demain des assouplissements conséquents des barrages seront faits pour desserrer l'étau et que la vie économique puisse reprendre progressivement et notamment les établissements scolaires", a déclaré à la presse le président du collectif Michel Monrose.

"On va cibler les assouplissements et les grandes surfaces resteront fermées mais on laissera travailler les zones industrielles", a précisé M. Monrose.

"Nous ne sommes pas encore à la signature d'un accord final de crise", a-t-il poursuivi, précisant qu'il restait "des travaux pour des semaines encore comme les minimas sociaux, les retraites, la question des très petites entreprises".

"On a encore du pain sur la planche. La mobilisation, les barrages et le soutien de la population ont payé", a-t-il souligné.

Interrogé en marge du point presse sur la levée du mot d'ordre de grève, M. Monrose a évoqué un délai "dans les 24 ou 48 heures".
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