Guadeloupe-Martinique

Message par jeug » 02 Mars 2009, 14:31

Martinique : 200 ou 250 ?
Les 2 mon capitaine !

(franceantilles.fr 02.03.2009 a écrit :
Le compromis des 200 euros

Alors que les discussions n'avaient pas abouti dans la nuit de samedi à dimanche sur un accord, le Collectif a fait savoir dimanche soir qu'il acceptait la dernière proposition formulée par l'État, les collectivités et le patronat.
Les négociations reprendront lundi après-midi à la préfecture.

Hier soir, à la maison des syndicats, changement de ton du côté du collectif. C'est un Philippe Pierre-Charles requinqué qui nous annonce  les intentions du collectif. " Nous considérons comme acquis les 200 euros net que proposent le patronat, l'Etat et les collectivités. Nous ne considérons pas pour autant les 50 euros comme perdus. Nous avons l'intention de les récupérer, lorsque les dispositions annoncées par le gouvernement seront en place."
Une concession de taille qui ne sonne pas pour autant la fin de la grève, encore moins la levée des barrages.
Lundi après-midi, les négociations continueront notamment sur les autres points de la plate-forme ( minima sociaux, pensions, aides aux handicapés et allocation d'autonomie pour les jeunes). " Lorsque nous aurons une évaluation précise des avancées de nos revendications, nous donnerons le mot d'ordre de fin de grève" précisa-t-il.
Ce que le président du Collectif conditionnera, quelques minutes plus tard sur le plateau de RFO: " Si la population est d'accord..."
Rappelons qu'après plus de treize heures de négociations samedi à la préfecture, aucun accord n’avait été signé sur les augmentations de salaires. Entamées à 14 heures, les discussions ont achoppé dimanche matin, vers 3 heures, lorsque le collectif a rappelé sa revendication de jeudi : 250 euros net sur les salaires. Les organisations patronales, et les deux présidents des collectivités (région et département) n’ont pas apprécié, d’autant que depuis la veille, chacun travaillait sur une base de 200 euros net. " Nous étions très proches de l’accord ! " regrettait Claude Lise, à la sortie de la préfecture dimanche matin.
Dans le camp patronal, l’exaspération était d’autant plus palpable que c’est à la suite d’une longue réunion de travail avec les présidents du conseil général et du conseil régional, que l’enveloppe de 200 euros net avait été finalement constituée.
jeug
 
Message(s) : 35
Inscription : 18 Jan 2007, 16:13

Message par com_71 » 02 Mars 2009, 14:37

En 2003, position de Combat Ouvrier sur le référendum "article 73" (vers l'autonomie ?) :

http://www.combat-ouvrier.net/co893/893_1.htm
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6419
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Message par com_71 » 02 Mars 2009, 14:52

Le journal de la 2 du 26.02.

Il y a une perle à 5'50'', mais, là aussi, pratiquemement tout ce qui concerne les Antilles mérite d'être vu :

http://vimeo.com/moogaloop.swf?clip_id=3413415

Le joyau c'est ça :

a écrit :Nicolas VION : " Il y a toute une partie de la Guadeloupe qui est travailleuse, silencieuse, qui à l'habitude de courber l'échine et de ne rien dire ..."
France 2, 13H00, jeudi 26 février 2009

N.VION (Pdt de la grande hôtellerie de Guadeloupe) témoigne désespéré que la fin de l'exploitation de type esclavagiste semble arriver.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6419
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Message par jeug » 02 Mars 2009, 15:20

"Courber l'échine" dans le texte ? Vraiment ? Ou est-ce une interprétation ?
jeug
 
Message(s) : 35
Inscription : 18 Jan 2007, 16:13

Message par com_71 » 02 Mars 2009, 15:39

(jeug @ lundi 2 mars 2009 à 15:20 a écrit : "Courber l'échine" dans le texte ? Vraiment ? Ou est-ce une interprêtation ?

La vidéo fait foi, pas le moindre doute.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6419
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Message par Ottokar » 02 Mars 2009, 15:52

Sans vouloir défendre ce négrier, le doute subsiste sur l'interprétation. C'est l'inconscient de cet esclavagiste de l'hôtellerie qui parle mais il peut vouloir dire aussi qu'il y a une majorité qui courberait l'échine en silence DEVANT le LKP... car toute sa phrase tend à dire que le LKP veut le pouvoir dictatorial et ne représente pas la population.
Ottokar
 
Message(s) : 731
Inscription : 16 Jan 2005, 10:03

Message par com_71 » 02 Mars 2009, 16:03

Mais, en admettant ça, rien n'est changé. Car "l'habitude d'être travailleuse, silencieuse, de courber l'échine...", d'où viendrait-elle ? De la domination séculaire du LKP ? :roll: :roll:

Non, c'est infect, plus vrai que nature...
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6419
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Message par com_71 » 02 Mars 2009, 18:00

(NOUVELOBS.COM | 02.03.2009 | 17:30 a écrit :

Guadeloupe : manifestation devant un centre commercial



Un millier de personnes se sont rassemblées dans le calme, devant un centre commercial de Baie-Mahault. Les manifestants se sont réunis à l'appel du LKP, pour exiger des patrons la signature de l'accord salarial.


Réunies à l'appel du collectif guadeloupéen LKP, un millier de personnes ont manifesté dans le calme lundi 2 mars, devant les portes closes d'un centre commercial de Baie-Mahault, à 8 km à l'ouest de Pointe-à-Pitre.
"L'idée c'est que nous contraignions (les propriétaires) à signer l'accord" sur l'augmentation de 200 euros des salaires, rejeté par les organisations patronales majoritaires dont le Medef, a expliqué Charlie Lendo, secrétaire général adjoint de l'UGTG, en tête de cortège.
"Nous avançons tranquillement", a souligné le responsable. "Il n'est pas question qu'il y ait des actions intempestives".

"Faire signer l'accord de gré ou de force"

Les manifestants se sont rassemblés peu après 9h (14h à Paris) sur le parking d'un vélodrome situé de l'autre côté de la voie rapide menant au centre commercial. Les sympathisants du mouvement, qui conduit la grève générale depuis 42 jours, se sont mis en mouvement à 9h45.
Encadrés par le service d'ordre du LKP, ils ont coupé la voie rapide, bloquée à la circulation, et emprunté la rampe menant au parking du centre commercial. Propriété du groupe Hayotte, le centre compte 180 boutiques, dont un hypermarché Carrefour.
Sur le parking désert, une demi-douzaine de gendarmes mobiles observaient leur progression.
Arrivés aux portes de l'hypermarché, protégées par deux fourgons de gendarmes mobiles, les manifestants se sont regroupés en carré, et ont écouté les responsables syndicaux qui prenaient la parole les uns après les autres.
"On va faire appel au patron", une grande fortune de l'île, symbole de ceux qu'on appelle ici "les profiteurs", a expliqué Max Céleste, dirigeant de Combat ouvrier (Lutte ouvrière), membre du LKP. Il a toutefois précisé qu'il avait peu d'espoir de le rencontrer : "Ce sont des gens qu'on appelle les sans-visage".
"Même s'il ne signe pas aujourd'hui, les travailleurs se chargeront de faire signer l'accord de gré ou de force", a-t-il précisé.

"Nous venons en tennis"

Le LKP avait annoncé dimanche soir vouloir passer dans les entreprises pour faire signer l'accord salarial intervenu vendredi. "Non seulement nous allons demander l'extension de l'accord, mais nous allons passer d'entreprise en entreprise pour le faire signer", avait déclaré Elie Domota devant près de 3.000 personnes. "Demain, nous venons en tennis", avait-il ajouté, sans plus de précision.

Des gardes mobiles contre les manifestants

En réaction à l'annonce d'Elie Domota, le préfet de Guadeloupe Nicolas Desforges avait annoncé lundi matin la mise en place de gendarmes mobiles pour "éviter l'irruption de manifestants dans les entreprises". Il avait précisé que les forces de l'ordre avaient été postées devant le centre commercial Destrelland et dans la zone industrialo-commerciale de Jarry, tous deux situés à Baie-Mahault.
"On peut difficilement imaginer qu'un accord soit arraché sous la contrainte, car il ne présenterait aucune valeur", avait aussi déclaré le préfet.
"L'adhésion d'une entreprise à un accord interprofessionnel repose sur le volontariat", avait-t-il souligné. Selon lui, une réunion technique regroupant Etat, LKP et représentants de la grande distribution était prévue lundi pour boucler la liste des produits susceptibles de faire l'objet d'une baisse de prix. (Avec AFP)
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6419
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Message par com_71 » 02 Mars 2009, 18:11

2 mars 2009


Image
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6419
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Message par com_71 » 02 Mars 2009, 18:18

2 mars 2009 Martinique


Image
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6419
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

PrécédentSuivant

Retour vers Dans le monde du travail

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité