Appel de la coord étudiante d'Angers

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par south hamerik1 » 01 Mars 2009, 21:01

a écrit :Nous étudiants de 57 universités, réunis en coordination nationale à Angers les 28 février et 1er mars appelons à poursuivre et amplifier la mobilisation en cours contre la casse de l’université publique et de nos diplômes.

Le 1er ministre François Fillon a fait de premières annonces en réponse à la mobilisation : réécriture du décret sur le statut des enseignant-chercheurs, pas de suppressions de postes dans l’enseignement supérieur en 2010 et 2011 et la mise en place d’une commission de suivi de la réforme du recrutement et de la formation des enseignants.
Ces annonces sont insuffisantes et ne répondent pas aux principales revendications de la mobilisation qui touche la majorité des universités depuis un mois maintenant.

Les annonces de Fillon prouvent que le gouvernement craint cette mobilisation qui rassemble l’ensemble de la communauté universitaire : enseignants, étudiants et personnels. C’est pourquoi nous appelons les étudiants à poursuivre et à amplifier la grève pour obtenir satisfaction sur nos revendications

Nous exigeons l'abrogation immédiate de la LRU sans conditions, ni négociations.
Nous soutenons l'ensemble des revendications de la Coordination Nationale Universitaire (CNU) qui appel à la convergence des luttes de la maternelle à l'enseignement supérieur et pour la première fois à l'abrogation de la LRU.
Nous refusons les attaques qui frappent l’enseignement supérieur depuis plusieurs années maintenant et qui visent à soumettre l’université aux besoins des entreprises, à des logiques de compétitivité et de rentabilité. Le Plan campus, le plan licence (qui s’inscrivent dans la logique de la stratégie de Lisbonne et du processus de Bologne) mettent en concurrence les universités entre elles, soumettent le contenu des diplômes aux besoins immédiats du marché, individualisent les diplômes et cassent les garanties collectives des futurs salariés. L’application de la LRU renforce de manière importante cette logique, c’est elle qui permet aujourd’hui la mise en place des nouveaux décrets. C’est pourquoi nous demandons l’abrogation de la LRU et de ses conséquences : le retrait du décret sur l’allocation des moyens, le retrait du contrat doctoral unique. Nous exigeons un système d'aide sociale étudiant sur critères sociaux permettant de lutter contre la sélection sociale à l'université accrue par la LRU.

Nous exigeons le retrait pur et simple du décret sur le statut des enseignant-chercheurs. La mesure de modulation de service, qui est le cœur de cette réforme, va dégrader considérablement les conditions de travail des enseignant-chercheurs en réduisant leurs possibilités de faire de la recherche. Cette mesure va faire de l’enseignement une sanction. En déconnectant l’enseignement de la recherche, la qualité des enseignements et donc de nos diplômes va en pâtir.

Nous exigeons le retrait de la réforme du recrutement et de la formation des enseignants (réforme dite des IUFM). Cette réforme ne fait que dégrader la formation des enseignants, en ouvrant les concours à bac + 5, elle ne fait qu’augmenter la sélection et en supprimant l’année de stages rémunérés après le concours, elle aggrave la sélection.

Nous appelons donc l’ensemble des enseignants et des étudiants à se mettre en grève et à faire cesser l’ensemble des cours par tous les moyens nécessaires (piquets de grève, blocages, barrages filtrants,...). L’arrêt des cours est le seul moyen pour permettre à tous les étudiants de pouvoir se mobiliser et de pouvoir dégager du temps libre pour construire la mobilisation. Sur les facs, nous devons briser la routine et mettre en place des piquets de grève, chercher à convaincre la majorité des étudiants de s’impliquer activement dans la grève.

La destruction du service public de l’enseignement supérieur, les suppressions de postes, s’inscrit dans une casse générale de tous les services publics (hôpitaux, poste…). L’individualisation de nos diplômes aujourd’hui c’est accroître la mise en concurrence des salariés sur le marché du travail demain (casse de nos statuts, de nos salaires). L’ensemble de nos protections collectives gagné hier est consciemment détruit aujourd'hui par la classe dirigeante.

C’est pour cela que la grève doit être généralisée à l’ensemble des secteurs aujourd’hui victimes de ces attaques. De même que l'ensemble de nos revendications sont légitimes, l'ensemble des revendications des habitants d'Outre-mer doivent être satisfaites. La combativité des travailleurs d'Outre-Mer, dans l'unité contre la classe dirigeante reste un exemple pour le mouvement social en France.

Nous exigeons la régularisation massive et sans conditions de tous les étudiants sans-papiers. Une carte étudiante=une carte de séjour.

Contre la casse du service public d'éducation, de la maternelle à l'université nous soutenons l'appel à la réunion des Etats Généraux de l'enseignement supérieur, pour que les étudiants prennent toute leur place dans la construction d'un projet alternatif progressiste pour l'enseignement supérieur.

Nous appelons l’ensemble de l’éducation, enseignants du primaire et du secondaire, lycéens, à se joindre à nous pour la défense de l'éducation publique, à rejoindre la grève et les manifestations appelées par la coordination des universités.
Nous appelons à une journée d’action en direction du reste de l'éducation le mardi 3 Mars : nous invitons l'ensemble des universités à aller distribuer des tracts devant les lycées, les collèges ou les écoles pour les inviter à rejoindre la mobilisation. Nous appelons à une journée de manifestation le jeudi 5 mars.

Nous restons mobilisés pour obtenir :
-Abrogation de la LRU
-Retrait du plan licence
-Retrait de la réforme du statut des enseignants-chercheurs
-Retrait de la réforme du recrutement et formation des enseignants
-Retrait de la réforme de l’allocation des moyens, pour des financements 100% publics
-Pour l’embauche massive de personnel dans l’enseignement supérieur
-Pour la mise en place d’un véritable système d’aides sociales étudiant basé sur des critères sociaux
-Cadrage national des diplômes
-Titularisation de tous les personnels BIATOSS, ainsi que de tous les personnels du CROUS.
south hamerik1
 
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Message par Bertrand » 01 Mars 2009, 21:38

Tu as bien lu le texte ?
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Message par Puig Antich » 01 Mars 2009, 21:41

C'est vrai qu'après l'annonce des chiffres du chômage il y aurait pu y avoir un contenu un shouilla plus axé vers les travailleurs, plutôt que sur les " services publics ". Et surtout s'adresser à eux et à leurs organisations pour suivre l'exemple de la Guadeloupe. Mais globalement, ça va. A part les " Etats-généraux ". Les moyens de lutte contre le féodalisme ne s'appliquent plus sous l'impérialisme ! Quoique il y a déjà eu des "états-généraux" débordés, mais encore faut-il qu'ils ne soient pas organisés par l'Etat.
Puig Antich
 
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Message par Gaby » 01 Mars 2009, 21:56

(Puig Antich @ dimanche 1 mars 2009 à 21:41 a écrit : C'est vrai qu'après l'annonce des chiffres du chômage il y aurait pu y avoir un contenu un shouilla plus axé vers les travailleurs, plutôt que sur les " services publics ". Et surtout s'adresser à eux et à leurs organisations pour suivre l'exemple de la Guadeloupe.
Non, l'enjeu aujourd'hui ce n'est pas un appel à la grève générale auprès de travailleurs dont on n'a pas l'oreille, c'est l'extension et la victoire du mouvement de l'éducation. Parler de la Guadeloupe en ces termes, c'est déjà ça. C'est d'ailleurs bien assez galère dans ces situations que les gauchistes ne votent pas tout et n'importe quoi de l'indépendance du pays basque à l'appel à l'insurrection (et j'en passe des plus lamentables encore).

Sinon le texte n'est pas mal sur le fond, y'a de la semelle à user et des discussions à avoir maintenant, aucun faux radicalisme de phrase ne le remplacera.
Gaby
 
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Message par Puig Antich » 01 Mars 2009, 22:08

Je vois pas trop l'intérêt - ni la possibilité - de sauver l'université publique sans faire échouer le plan d'ensemble de la bourgeoisie et du gouvernement dans la période. Il est également complètement illusoire de croire - et de faire croire - qu'on va arracher l'abrogation de la LRU par une grève seulement sectorielle.

Il ne s'agit pas d'appeler à la grève générale, mais de s'adresser aux travailleurs et à leurs organisations pour la préparer ensemble, plutôt que de préparer une succession de journées d'action espacées dans le temps entre lesquelles les grèves sectorielles aboutiront à des défaites (comme chacun le sait). A moins qu'on pense être dans une période où la bourgeoisie peut se permettre de lâcher gentillement des trucs...

Ensuite, oui, il faut avoir pas mal de conversations. User les semelles, certainement aussi, mais la tactique des deux manifestations par semaine a fait la preuve sur un grand nombre de facs que dans les conditions actuelles, ça essoufflait le mouvement. Donc le mouvement pour le mouvement (mouvementisme) non, il faut des objectifs. La situation générale implique qu'il faille en premier lieu montrer que les attaques contre l'éducation sont un aspect d'un plan d'ensemble, et c'est contre ce plan d'ensemble là qu'il faut se mobiliser tous ensemble, pas chacun dans son coin contre telle ou telle de ses déclinaisons précises. Les gens sont assez conscients pour l'entendre, d'autant que la bourgeoisie, le gouvernement et leur appareil idéologique ne s'en cachent pas.
Puig Antich
 
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Message par Gaby » 02 Mars 2009, 01:08

Ce qui ressort de la mise en commun des informations, c'est que le mouvement étudiant doit encore s'étendre. Aussi, que l'action en direction du secondaire est une nécessité aujourd'hui, parce qu'elle est possible. Se pointer dans les gares de triage, les usines et les mcdos pour une riposte d'ampleur, en qualité d'étudiant se ramenant avec les mots d'ordre d'augmentation des salaires, ce n'est pas par principe qu'il faut s'y opposer mais par sens de l'opportunité (je le dis poliment). Oui, on ne fera pas l'économie d'un grand mouvement d'ampleur contre Sarkozy, en défense de l'ensemble des services publics et en compagnie des salariés qui paient les frais de sa politique en faveur des riches. Dans ma fac, c'est en ces termes que s'est posée la question de la participation au 29 janvier par exemple (c'est déjà assez ancien...). Alors ne prends pas une posture pour une politique faussement ouvrière, à mon avis sur le fond ce texte d'Angers voit juste. Il n'a pas pour prétention de servir de guide à l'ensemble des interventions en AG, on peut étendre les causeries, mais il fixe un cadre, des revendications et un calendrier (ou plutôt il s'associe à celui déjà existant...).
Franchement, il aurait pu être bien pire. Précisément à cause des étudiants qui croient que c'est en incluant des petites références incantatoires à un peu tout qu'on a une politique sur ces sujets.
Gaby
 
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Message par jedi69 » 02 Mars 2009, 04:56

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?



(Puig Antich @ dimanche 1 mars 2009 à 20:41 a écrit :C'est vrai qu'après l'annonce des chiffres du chômage il y aurait pu y avoir un contenu un shouilla plus axé vers les travailleurs, plutôt que sur les " services publics ". Et surtout s'adresser à eux et à leurs organisations pour suivre l'exemple de la Guadeloupe. Mais globalement, ça va. A part les " Etats-généraux ". Les moyens de lutte contre le féodalisme ne s'appliquent plus sous l'impérialisme ! Quoique il y a déjà eu des "états-généraux" débordés, mais encore faut-il qu'ils ne soient pas organisés par l'Etat.


Pas mal d'accords avec Gaby, ce que tu exprimes Puig, c'est dit autrement là !

a écrit :
C’est pour cela que la grève doit être généralisée à l’ensemble des secteurs aujourd’hui victimes de ces attaques. De même que l'ensemble de nos revendications sont légitimes, l'ensemble des revendications des habitants d'Outre-mer doivent être satisfaites. La combativité des travailleurs d'Outre-Mer, dans l'unité contre la classe dirigeante reste un exemple pour le mouvement social en France.


L'Appel de la coordination étudiante d'Angers se place quand même dans un cadre assez large. Je sais pas si c'est la première réunion de la coordination, au moins, ça donne une idée plutôt claire des problèmes spécifiques des universités, pour avoir eu des échos d'AG étudiantes, c'était pas bien claire pour tout le monde, au moins ça permet de mettre tout le monde sur la même longueur d'onde ...

Ensuite je suppose qu'après la journée du 5 Mars, il va y avoir la préparation du 19 Mars dans les universités, et là ça sera plus facile de parler du privée, à moins que le gouvernement recule par crainte que les Antilles, l'éducation Nationale, les étudiants ça fasse tache d'huile. Mais bon vu le détournement de la manifestation de solidarité pour les travailleurs en lutte aux Antilles à Paris Samedi, je pense qu'il faudrait que les travailleurs du publique et les étudiants surprennent le gouvernement par leur nombre, leur détermination le 3 Mars dans la rue.

Sinon, j'ai été en Décembre à une réunion publique de l'éducation nationale, et ça m'a fait plaisir de voir des profs avec des parents d'élèves. IL y avait des maternelles jusqu'au collège, et quelques lycéens isolés. Du coup il y a eu des discussions qui sortaient du périmètre de l'éducation nationale, des services publiques, c'était un peu plus large. Apparemment ce genre de comité interprofessionnel avec les parents d'élèves a été fait dans plusieurs endroits sur Lyon, Vaulx-en-Velin, Villeurbanne et La Croix Rousse.

Ça me faisait penser à certains spectacles intermittents en 2003 qui se transformaient en débat publique, d'abords sur les problèmes des travailleurs en grève, et ensuite de plus en plus largement. Le débat était organisé comme une AG, démocratique, sauf que contrairement à un comité Interprofessionnel, il n'avait pas plus de pouvoir que ça, juste de la discussion, de la réflexion dans un Théâtre, un cinéma, une place publique ... parfois ça donnait envie à des spectateurs de donner un coup de main au mouvement. En fait, on se rendait compte que les spectateurs, c'est pas mal des travailleuses, travailleurs comme nous.

On pourrait dire la même chose de la SNCF. La plus part des usagers c'est pas des petits bourgeois qui votent à droite, mais des travailleuses, travailleurs, qui peuvent comprendre très bien notre mouvement, qui travaillent dans le service publique ou dans les entreprises privées, et qui à la limite participe a des journées de grèves, ou en sont solidaires.

En fait dans tous les secteurs du monde du travail c'est comme ça, on est en réseaux ... les employés d'un supermarché, d'un centre commerciale sont au contact de clients, mais la plus part ce sont des travailleurs. Dans une usine, elle travaille pas en autarcie, les entreprises des fournisseurs sont pleine de travailleurs, les clients pareil ... et puis généralement, les entreprises voisines ont des employés, des ouvriers qui sont payés autant que nous, qui se posent les mêmes problèmes que nous. Bref, on a des intérêts communs partout si on regarde bien ... les étudiants commencent d'abords entre eux, ensuite passent au reste de l'éducation nationale, puis au reste des services publiques, puis le secteur privé, les paysans ...

C'est pas obligé que ça suive ce cheminement générale, ça peut être court circuité ... Des écoles qui sont à côté d'un hypermarché en grève. Un Lycée privée à côté d'une clinique en grève, un équipementier automobile à côté d'une entreprise de BTP. Ou des éboueurs de la ville à côté d'usines chimiques. Un fabricant d'ordinateur à côté d'une école maternelle. Les grosses boites se sont tellement morcelées, elles ont tellement opté pour la sous traitance, que la ville parfois ça devient un vrai patch-work ... alors au lieu de se faire exploité chacun dans son coin, de faire chacun sa grève, sa lutte, il vaut mieux aller voir les voisins, ceux de notre secteur ça semble d'abords plus logique, mais les autres c'est possible aussi.

Aujourd'hui aux Antilles, le LKP, le Comité du 5 Février montrent qu'il y possibilité de lutter tous ensemble. La crise économique a déclenché aussi le début d'une crise sociale.

Faut prendre le temps d'approfondir, de creuser, mesurer la situation locale, trouver nos intérêts communs, ils sont nombreux entre travailleurs et futurs travailleurs. C'est comme ça je pense qu'on peut élargir le mouvement. Approfondir, creuser, écouter et faire sauter les freins, les hésitations de nos collègues.

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Message par jedi69 » 02 Mars 2009, 05:07

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


("LUTTE OUVRIÈRE HEBDO 27 février 2009" a écrit :

Dans les universités : troisième semaine de grève

Commencée dans la plupart des universités le lundi 2 février, la grève se poursuit. La semaine dernière, la manifestation du jeudi 19 février a encore été un réel succès, et cela malgré les vacances scolaires dans certaines zones. À Paris, par exemple, la manifestation a rassemblé quasiment autant de monde que la fois précédente. Or, ce coup-ci, les universités de province n'avaient pas envoyé du monde à Paris, il n'y avait que des universités parisiennes.

Il y a une réelle unanimité des enseignants contre le projet de décret qui vise à dégrader leurs conditions de travail (le gouvernement veut changer leur statut pour se laisser la possibilité d'augmenter, jusqu'à doubler, leur nombre d'heures d'enseignement) et contre le projet qui demande aux universités de prendre en charge la formation des enseignants du primaire et du secondaire. Cette unanimité est une force de ce mouvement, et cela se voit dans la participation massive aux manifestations. Par contre, pour ce qui est de la grève elle-même, elle est diversement suivie. Cela dépend des universités.

Au-delà de la contestation contre les différents projets de décrets, il y a un mécontentement général contre les suppressions de postes et contre ce que devient l'université. On voit dans les manifestations de plus en plus d'étudiants mais aussi de plus en plus de personnels non-enseignants de l'université (ouvriers, employés administratifs ou de laboratoire...).

Il y a aussi beaucoup de discussions sur la loi d'autonomie des universités qui est passée il y a un peu plus d'un an et qui est le nouveau cadre pour tous les personnels. Beaucoup se demandent jusqu'à quand ils vont garder le statut de fonctionnaire, et de plus en plus de gens comprennent que cette « autonomie » n'est en fait qu'un désengagement de l'État : les universités autonomes se retrouvant à devoir gérer de plus en plus de choses sans avoir les budgets qui vont avec.

Mardi matin dernier, la ministre de l'Enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a annoncé à la radio qu'elle ne revenait sur rien. Elle a même renoncé à dire qu'elle retirait son premier projet de décret sur le statut des enseignants. Elle n'est pas revenue non plus sur les suppressions de postes. Cette fermeté a surpris plus d'un enseignant qui pensait que les importantes mobilisations des semaines passées suffiraient, mais elle les a aussi énervés. Dans plusieurs endroits la grève a été de nouveau votée et tout le monde prépare les manifestations à venir, celles du jeudi 26 février et surtout celle du 5 mars, lorsque toutes les universités seront sorties de la période des vacances.

André ROYAN



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Message par jedi69 » 05 Mars 2009, 02:23

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?



("http://rebellyon.info/" a écrit :14h00 : manifestation nationale dans l’Enseignement Supérieur, dans la Recherche et la Santé, place des Terreaux, direction Bourse du Travail (place Guichard) en passant par la Préfecture.


Quelques vidéos Daylimotion :

Tours/Loi LRU : IUT en grève !

Le Mans / Loi LRU : Blocage de l'université du Maine

Nantes/Loi LRU : Maintien du blocus

Universités: la colère gronde

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