Un vent de panique s'abat sur l'économie

Dans le monde...

Message par nicoestla » 09 Jan 2009, 15:03

http://www.lepoint.fr/actualites/usa-2-6-m...is/914/0/305533

L'économie américaine a détruit des emplois en 2008 comme jamais depuis 1945, avec 2,6 milions suppressions de postes au total, selon les chiffres publiés vendredi par le ministère du Travail américain.

L'économie américaine a détruit 524.000 emplois en décembre, faisant monter le taux de chômage aux Etats-Unis à 7,2%, son plus haut niveau depuis janvier 1993, selon les chiffres corrigés des variations saisonnières publiés vendredi par le département du Travail.

Sur les 2,6 milions de postes de travail, 1,9 million ont été détruits au cours des quatre derniers mois de l'année.

Les suppressions nettes d'emplois du mois de décembre sont conformes aux prévisions des analystes, qui tablaient sur 525.000 postes détruits.

Le taux de chômage qui en résulte est néanmoins supérieur à leurs attentes (7,0%). Le ministère a revu en forte hausse le nombre d'emplois perdus en novembre, à 584.000 (au lieu des 533.000 initialement annoncés).
nicoestla
 
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Message par nicoestla » 13 Fév 2009, 14:19

a écrit :Bonne année 2008 pour les actionnaires du CAC 40. Selon les Echos de vendredi, les entreprises cotées ont versé 54,2 milliards d'euros en 2008, par le biais de dividendes et de rachats d'actions.

Malgré la crise économique, cela ne marque qu'un léger recul par rapport à 2007, lorsque les entreprises du CAC 40 avaient versé 57,2 milliards d'euros. Néanmoins, d'après le quotidien économique, qui se base sur la lettre d'information «Vernimmen.net», ces chiffres cachent d'importantes disparités.

Les dividendes
Ils ont globalement été préservés. «Les groupes du CAC 40 ont distribué en 2008 (au titre de l'exercice 2007) presque 43 milliards d'euros, contre 37,9 milliards en 2007. Le rythme de progression a toutefois décéléré (+ 14 % entre 2007 et 2008, après + 21 % entre 2006 et 2007), signe des prémices de la crise», écrivent «Les Echos».

Les rachats d'actions
Contrairement aux dividendes, ils ont nettement reculé. «Les entreprises de l'indice parisien ont acquis 11,2 milliards d'euros de leurs propres actions en 2008, soit une chute de 42 % par rapport à 2007», selon le quotidien économique. Le secteur a subi un très mauvais deuxième semestre 2008.

Des entreprises leaders
Les rachats d'actions sont le fait d'un nombre limité d'entreprises: ArcelorMittal, GDF Suez, Sanofi-Aventis, Total et L'Oréal, qui représentent 75% des sommes totales.
nicoestla
 
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Message par Zimer » 20 Fév 2009, 10:54

a écrit :Economie
La Bourse de Paris en forte baisse, passe sous 2.800 points
REUTERS | 20.02.2009 | 10:01

La Bourse de Paris est en forte baisse dans le sillage de Wall Street à mesure que les chiffres confirment la récession et les inquiétudes sur la solidité financière des sociétés. Vers 09h40, l'indice CAC 40 perd 3,13% à 2.783,06 points.
- La Bourse de Paris est en forte baisse dans le sillage de Wall Street à mesure que les chiffres confirment la récession et les inquiétudes sur la solidité financière des sociétés.

Vers 09h40, l'indice CAC 40 perd 3,13% à 2.783,06 points.

En France, l'indice de conjoncture dans l'industrie de l'Insee est tombé à un plus bas historique en février, à 68 contre 73 attendu.


Londres perd 2,23%, Francfort 2,66%.

Du côté des indices paneuropéens, l'EuroStoxx 50 cède 2,84% et l'EuroFirst 300 2,53%.

Raoul Sachs, édité par Benjamin Mallet
On en parle plus mais leur crise et la spéculation continue !
Zimer
 
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Message par Vérié » 01 Mars 2009, 15:23

a écrit :  (Site Info Argentine)
NOUVEAU KRACH EN ARGENTINE


Six ans après l’effondrement de l’économie argentine, l’impact de la crise financière commence à se faire sentir à Buenos Aires. Depuis l’annonce d’une nationalisation du système privé de retraite, le 21 octobre, un vent de panique souffle dans la City. Les milieux économiques argentins et étrangers s’inquiètent des conséquences d’une mesure qui ferait entrer l’Etat dans le capital de nombreuses entreprises via les participations détenues par ces fonds privés de retraite (AFJP).

La Bourse de Buenos Aires a baissé de 26 % en une semaine, les bons de la dette publique ont perdu 40 % de leur valeur. Les pessimistes évoquent un défaut de paiement comme celui de 2001.

La fuite de capitaux s’est accélérée ces derniers jours, selon des responsables de plusieurs banques européennes à Buenos Aires, sans que l’on dispose de chiffres officiels. La banque centrale a dû injecter 1 milliard de dollars (788 millions d’euros), le 29 octobre, pour freiner la chute vertigineuse du peso, tombé à son niveau le plus bas depuis six ans par rapport au dollar. La diminution des réserves préoccupe le gouvernement. Il a demandé que les AFJP rapatrient 600 millions de dollars investis au Brésil.

La crise se fait sentir au quotidien. La consommation a diminué. Les compressions de personnel se succèdent dans le secteur automobile. Après Fiat, Renault et Peugeot-Citroën, General Motors a annoncé une réduction d’effectifs. L’impact réel est toutefois difficile à évaluer dans un pays où plus de 40 % de la population active travaille au noir. Le climat social est tendu. Des centaines d’employés des AFJP, craignant de perdre leurs emplois, manifestent quotidiennement.

La présidente Cristina Kirchner a lancé un appel aux industriels pour qu’ils garantissent l’emploi et évitent les licenciements. Elle leur a promis, en échange, de protéger la production locale. La forte dévaluation du real, la monnaie brésilienne, fait craindre une avalanche de produits brésiliens. Mme Kirchner a demandé aux syndicats de freiner leurs demandes d’augmentation salariale. Et elle a promis un plan ambitieux de travaux publics.

PAS D’AIDE DU FMI

Le projet de loi sur la nationalisation du système privé de retraite est en discussion au Congrès, où il provoque des débats houleux. Sans être forcément opposée à un régime public de retraite unique, l’opposition doute que la décision du gouvernement soit dictée par la nécessité de sauver de la banqueroute les quelque dix sociétés de gestion des fonds de retraite. Elle y voit plutôt un moyen d’assurer le financement du service de la dette, qui atteindra 40 milliards de dollars entre 2009 et 2010. Les investissements des AFJP sont évalués à environ 26 milliards de dollars. Le gouvernement refuse de préciser quelle sera la destination de ces fonds s’ils sont transférés à l’Etat. “Nous n’avons pas besoin d’argent, nous allons défendre les retraités”, martèle le ministre du travail, Carlos Tomada.

L’Argentine doit pourtant faire face à un manque à gagner provoqué par la chute des prix internationaux des céréales. Le soja, le blé et le maïs, qui assurent la moitié des exportations, ont perdu jusqu’à 50 % de leur valeur. Le tourisme, qui assurait une importante entrée de devises, a diminué.

Le directeur du Fonds monétaire international (FMI), Dominique Strauss-Kahn, a précisé que l’Argentine ne pourra pas bénéficier de la ligne de crédits de court terme car, à la différence d’autres membres du Fonds, elle refuse l’inspection annuelle de son économie par le FMI depuis 2006.

Enfin, la manipulation des statistiques et le conflit avec les agriculteurs ont terni la crédibilité du gouvernement, faisant apparaître des fractures au sein du Parti péroniste au pouvoir et parmi ses alliés.

Christine Legrand
Vérié
 
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Message par nicoestla » 11 Avr 2009, 14:39

a écrit :USA : une banque fermée dans le Colorado, plus grosse faillite bancaire de 2009

New Frontier Bank, une grosse banque régionale du Colorado, a été fermée vendredi par le régulateur, devenant le plus important établissement bancaire à faire faillite cette année aux Etats-Unis, a annoncé vendredi le fonds de garantie des dépôts bancaires FDIC.

Cet établissement, basé à Greeley, disposait de 2 milliards de dollars d'actifs, a précisé l'agence gouvernementale dans un communiqué.

C'est la 23ème banque de dépôt à être fermée par les autorités depuis le début janvier. La plus grosse faillite enregistrée cette année était jusqu'ici celle de la banque californienne Merced Bank, qui a disparu début février et qui disposait de 1,7 milliard de dollars d'actifs.

Contrairement à sa pratique, la FDIC n'a pas réussi à faire reprendre dépôts et crédits de la banque faillie par un établissement concurrent. Elle a donc mis sur pied un établissement ad hoc, la Deposit Insurance National Bank of Greeley (DINB), qui fonctionnera pendant 30 jours pour permettre aux clients de la banque fermée de transférer leur compte vers un autre établissement.

New Frontier Bank accueillait pour 1,5 milliard de dollars de dépôts, dont environ 154 millions excédaient la limite de la garantie de la FDIC. Ces fonds n'ont pas été repris par la DINB et leurs propriétaires devraient probablement perdre l'essentiel voire la totalité de ces sommes.

Le coût du sinistre pour la FDIC sera de l'ordre de 670 millions de dollars.

Un peu plus tôt, la FDIC avait annoncé la fermeture d'une autre banque régionale, sise en Caroline du Nord (sud-est), la Cape Fear Bank.

Une caisse d'épargne de l'Etat voisin de Caroline du Sud, la First Federal Savings and Loans Association, qui a son siège à Charleston, a repris les activités de la banque faillie, et rouvrira à son enseigne les huit agences bancaires de la Cape Fear Bank, basée à Wilmington.

Au 31 mars, la Cape Fear Bank avait 492 millions de dollars d'actifs, dont 95% (468 millions) ont été rachetés par la First Federal Savings and Loans, et 403 millions de dollars de dépôts.

Cette opération a un coût estimé à 131 millions de dollars pour la FDIC. Depuis le début de l'année, l'agence gouvernementale a donc consacré quelque 5 milliards de dollars pour assurer les dépôts des particuliers dans des banques faillies.
nicoestla
 
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Message par nicoestla » 13 Avr 2009, 08:55

a écrit :Les banques américaines renflouées augmenteraient leurs tarifs :

Les banques américaines ayant reçu de l'argent dans le cadre du Troublet Assert Relief Program (Tarp) s'exposent à une enquête concernant une hausse des tarifs et des commissions, écrit le Wall Street Journal.

"Les personnes qui subventionnent les activités des banques par le biais de ce qu'ils versent aux impôts sont les mêmes qui sont à la source de gros bénéfices au travers du crédit à la consommation", dit Elizabeth Warren, présidente du Congressionnal Oversight Panel, l'organisme chargé de superviser les renflouements fédéraux, au quotidien financier.

"En un certain sens, au demande au contribuable de payer deux fois", ajoute-t-elle.

Les 700 milliards de dollars débloqués par le Trésor suivant le Tarp doivent inciter les banques et autres établissements financiers à reprendre une activité de prêt normale.

Depuis le lancement du Tarp en octobre, les banques qui en ont bénéficié ont augmenté leurs tarifs sur une large gamme de services de base, relevé les commissions sur les cartes de crédit et continué à faire certains types de prêts fustigés par les associations de consommateurs, observe le WSJ.
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Message par nicoestla » 16 Avr 2009, 18:16

a écrit :L'immobilier commercial américain a connu jeudi une faillite retentissante, avec le dépôt de bilan du deuxième gestionnaire de "malls" du pays, General Growth Properties, victime de l'effet conjugué de la crise du crédit et de la chute de la consommation.

Le groupe basé à Chicago (nord des Etats-Unis) et 158 de ses 200 centres commerciaux ont demandé à bénéficier des dispositions du chapitre 11 de la loi sur les faillites, qui permet à une entreprise de se restructurer à l'abri de ses créanciers.

Depuis plusieurs mois le groupe inspirait une très grande méfiance aux investisseurs: l'agence Standard and Poor's l'avait classé en mars parmi les émetteurs en défaut de paiement, et la capitalisation boursière du groupe s'était effondrée de 97% en un an, pour tomber à 329 millions de dollars.

General Growth était l'archétype du groupe surendetté, expliquait dès octobre la maison de courtage Nicolaus Stifel, et semblait une victime toute désignée de la crise du crédit.

"Les problèmes (du groupe) sont essentiellement dues à des acquisitions reposant trop sur l'endettement ces cinq dernières années", expliquait alors l'analyste David Fick.

Le directeur opérationnel Tom Nolan a assuré jeudi que c'était uniquement le niveau d'endettement et l'impossibilité de renégocier à temps les remboursements arrivant à échéance qui avaient acculé le groupe a déposé son bilan.

"Notre modèle d'affaires est bon", a-t-il assuré lors d'un entretien à la chaîne de télévision CNBC, en vantant un taux d'occupation de ses magasins de 92,5%, et des baux longue durée non soumis à renégociation.

Mais GGP est aussi exposé à la crise du tourisme, car il a fait de lourds investissements de prestige à Las Vegas, notamment dans l'hôtel-casino The Venetian (propriété de Las Vegas Sands, un groupe dont l'action a perdu 92,5% en un an), sur lesquels il est en défaut de paiement.

La dette du promoteur s'élève à 27 milliards de dollars, alors que les actifs mentionnés par General Growth dans sa demande de dépôt de bilan couvrent seulement 24 milliards de dollars, a rapporté le Wall Street Journal.

Le groupe "s'efforcera d'émerger de la procédure de faillite aussi vite que possible en mettant en oeuvre un plan de restructuration qui préserve les opérations nationales de l'entreprise", a-t-il expliqué dans un communiqué.

Mais sur le site d'analyse financière 247WallSt.com, l'analyste Douglas McIntyre craignait un effet domino.

D'une part parce que les investisseurs se méfient des propriétaires de centres commerciaux qui ont pour clients des détaillants essuyant de plein fouet la crise de la consommation, dans l'habillement, dans l'électronique ou les jouets. D'autre part parce que ces groupe ont aussi bien souvent un gros portefeuille d'immeubles de bureaux dont les taux d'occupation baissent.

"Les centres commerciaux ne sont que la partie émergée de l'iceberg de l'immobilier commercial", relevait M. McIntyre.

Selon lui, "de grands immeubles de bureaux dans les plus grandes villes du pays ont un taux croissant de locaux vides et de nombreux locataires en arriéré de loyer, ou, pire, en défaut".

General Growth, dont le chiffre d'affaires était ressorti à 3,4 milliards de dollars l'an passé, a indiqué avoir déjà reçu l'engagement d'une ligne de crédit d'environ 375 millions de dollars de la part du fonds d'investissement Pershing Square Capital Management, déjà actionnaire de l'entreprise.

"Les activités quotidiennes de l'ensemble des centres commerciaux du groupe, ainsi que celles concernant ses autres propriétés, se poursuivent normalement", a-t-il précisé.
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