(jeug @ mardi 9 décembre 2008 à 16:23 a écrit : Mais penser que LO, un jour, a pu reprocher à Krivine de ne pas être un ouvrier, moi qui n’ai évidemment pas tout lu loin s’en faut, j’affirme que c’est être à une certaine distance de comprendre cette organisation.
LO n'a certainement jamais reproché à Krivine de ne pas être ouvrier ! Où as-tu vu que j'ai écrit ou insinué une chose aussi absurde ?
LO a expliqué pendant longtemps que présenter une travailleuse, une simple employée de banque était un choix de classe significatif, plutôt que de présenter un intello brillant comme Krivine. (Avec le temps, Arlette est certainement devenue brillante elle aussi et aussi à l'aise dans un style différent; mais au départ les intellos professionnels sont généralement plus à l'aise pour tchatcher devant les caméras et les micros, trouver les arguments aux questions pointues et/ou perfides etc, et c'est un des arguments mis en avant pour les présenter au détriment des travailleurs du rang...)
Mais, encore une fois, je n'arrive vraiment pas à comprendre en quoi c'est si peu que ce soit dénigrer Nathalie (qui m'inspire non seulement de l'estime mais une pointe d'admiration pour avoir accepté cette lourde tâche !), ou dénigrer LO, que de remarquer cette évolution des choix. :33: (Que Ottokar a justifié par des arguments.) Franchement, c'est dans votre tête que ça se passe !
a écrit : Artza
Si ma mémoire est toujours fidèle, dans les années 70 la LCR s'adressait bien plus au "monde du travail" qu'aujourd'hui.
Eh bien, si la mienne est fidèle, il me semble que la LCR tenait surtout un langage plus trotskyste, parfois langue de bois comme les premières interventions de Krivine. Mais Besancenot tient tout de même aujourd'hui un langage de classe, en dépit de divers glissements souvent signalés.