a écrit :
A Marcoussis (1er nov. 2008) la SNCF a prétendu que les caténaires avaient été atteints par des "coups de fusil". Rien antérieurement à ma connaissance.
a écrit :
¨
POURQUOI LES INCIDENTS DE CATENAIRES SONT SI NOMBREUX
Depuis quelques jours, le mot «caténaire» est entré dans le vocabulaire usuel des usagers de la SNCF. Et pour cause, l'arrachement de ces câbles électriques qui alimentent les locomotives des trains (lire encadré) a perturbé à lui seul le trafic de 40 TGV, de plusieurs trains et RER.
Pourquoi de tels incidents? La réponse est délicate, les responsabilités étant partagées entre la SNCF et Réseau ferré de France (RFF), propriétaire des voies et associé à l'opération de contrôle.
La SNCF invoque le vieillissement des caténaires
En 1997, RFF s'était vu confier la responsabilité de l'entretien du réseau, mais sans les moyens humains nécessaires, et du coup a renvoyé la balle à la SNCF qui assure la maintenance moyennant une enveloppe budgétaire.
«Si le réseau ferré connaît de plus de plus d'incidents, c'est avant tout parce qu'il y a davantage de travaux et de trains en circulation», fait valoir Pierre Izard, directeur général délégué des infrastructures à la SNCF. Mais il évoque aussi «le vieillissement» des caténaires, dont «l'essentiel des équipements a été installé dans les années 1950-1970».
Les mâts des caténaires vétustes également
La SNCF a ainsi consacré 186 millions d'euros à l'entretien et au renouvellement des caténaires en 2007, sur un budget global de 1,8 milliard d'euros consacré à la maintenance de l'ensemble des infrastructures, qui est resté inchangé par rapport à 2006.
Mais selon un audit réalisé en 2005 par des experts suisses, «sur près de la moitié du réseau, les voies sont en mauvais état et vieillissent rapidement». Si les caténaires «sont en général en bon état», «une proportion significative des mâts de caténaires présente par contre des signes inquiétants de corrosion», selon ce constat.
Les syndicats dénoncent le manque de personnel
Les syndicats, eux, pointent le manque de personnel pour assurer l'entretien et la maintenance. Selon la SNCF. 2.100 «caténairistes», des agents spécialisés, vérifient leur état toute l'année, en général lors d'opérations nocturnes pour ne pas perturber le trafic. Un nombre insuffisant, selon Sud-Rail. «Les équipes caténaires ont quatre fois plus de lignes à couvrir qu'avant. Le manque de temps et d'hommes sont les principales causes de la multiplication des incidents», indique à 20 Minutes Jean-Marc Fontaine, membre du bureau fédéral de Sud-Rail.
Pour Didier le Reste, secrétaire CGT cheminots, «il faut avoir le courage de se poser la question de l'efficacité des restructurations engagées par la direction de la SNCF, notamment au niveau des pertes de postes chez les caténairistes. En 2008, nous en avons perdu 1200.»
En avril dernier, la Cour des comptes avait critiqué un «réseau en mauvais état en raison d'une maintenance inadéquate». La SNCF a annoncé mercredi que plus de 1.500 agents seraient mobilisés pour vérifier les caténaires sur 10.000 des 15.000 kilomètres de lignes que compte le réseau ferroviaire d'ici à la fin septembre.
Jean Francois Monier AFP/Archives ¦ Un caténaire couvert de givre le 30 décembre 2005 au Mans
a écrit :
Sabotage de la SNCF : trois personnes libérées, deux restent en prison
France Info - 15:50
La cour d’appel de Paris a ordonné mardi la remise en liberté de trois personnes soupçonnées d’avoir participé en novembre à des dégradations contre des lignes TGV et le maintien en détention des deux autres, dont Julien Coupat, chef présumé du groupe.
Ils avaient été interpelés au petit matin du 11 novembre, à l’issue d’un enquête éclair sur le sabotage de caténaires de plusieurs lignes TGV avec des fers à béton, entre fin octobre et début novembre.
Sur le coup de filet originel de 20 personnes, neuf ont été mises en examen, cinq étaient incarcérées.
Après la décision de la cour d’appel de Paris, trois des saboteurs présumés ont été libérés en début d’après-midi. Seules deux restent derrière les barreaux : Julien Coupat, le chef présumé du “groupe de Tarnac” - nom du village corrézien où la plupart des interpellations ont eu lieu - et sa compagne.
Des libérations qui ont eu lieu malgré l’opposition du Parquet général.
Les familles dénoncent le traitement médiatique et judiciaire de cette affaire, comme le père d’un des mises en examen, qui s’exprimait avant la décision de la cour d’appel. (0'44")
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“C’est une victoire relative. Deux personnes restent en détention. On se réjouit pour celles qui sortent. On est tristes et inquiets pour celles qui restent”, a réagi l’avocate des mis en examen, Irène Terrel. Elle se réjouit toutefois d’un “ désaveu assez radical de cette procédure”.
Mais les neuf personnes visées par la procédure restent mises en examen pour “association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste” et “dégradations en réunion en relation avec une entreprise terroriste”.
Les enquêteurs les accusent d’avoir formé une cellule d’ultra-gauche qui a voulu semer le désordre en France en paralysant le trafic SNCF. Plusieurs sabotages ont eu lieu entre le 26 octobre et le 8 novembre. Des fers à béton ont été déposés sur des caténaires en Moselle, dans l’Oise, l’Yonne, la Seine-et-Marne, entraînant des retards dans la circulation de plusieurs dizaines de trains.
L’accusation met en avant plusieurs indices qui tendraient à démontrer la présence sur les lieux des sabotages des cinq personnes incarcérées jusqu’à cet après-midi, notamment des écrits. Mais elle reconnaît ne disposer d’aucune preuve formelle.
Grégoire Lecalot, avec agences
a écrit :
Communiqué de la LCR. La remise en liberté de trois des cinq emprisonnés du groupe de Tarnac par la cour d’appel de Paris ne fait que démontrer l’inanité de l’accusation de terrorisme, complaisamment colportée par les enquêteurs et le pouvoir politique. Ces arrestations à grands renforts de forces policières et très médiatisés sont un des signes d’une dérive sécuritaire et liberticide, galopante, de plus en plus affirmées. Que ce soit la scandaleuse et brutale arrestation d’un ancien directeur de publication de Libération, Vittorio de Filippis, accusé de diffamation, que ce soit la perquisition dans un collège du Gers avec des chiens policiers qui ne peut que traumatiser de jeunes collégiens, chacun de ces événements voient les libertés publiques mises à mal. N. Sarkozy porte une lourde responsabilité en la matière. Le discours sécuritaire, qu’il véhicule depuis plusieurs années, agrémenté d’agressions verbales, visant à stigmatiser tous ceux et toutes celles qui portent une parole différente de la sienne ne pouvait que déboucher sur une police, et parfois une justice, à son image. Fréquemment, des sans-papiers, des jeunes sont victimes des mêmes agissements dégradants dans l’anonymat le plus total. La LCR affirme sa totale solidarité avec les victimes de ces agissements inhumains. Les libertés publiques sont menacées. Il y a urgence à se rassembler pour les défendre. Le 2 décembre 2008.
a écrit :
Légende du Fig-Mag
PHOTOS LE FIGARO MAGAZINE - Voici en exclusivité les images du dispositif utilisé par les saboteurs en quatre points différents du réseau à grande vitesse dans la nuit de vendredi à samedi. Ces photos ont été prises sur la ligne du TGV Est après le passage du train ouvreur, alors que les services d’entretien de la SNCF arrivaient sur les lieux.
(Vérié @ mercredi 3 décembre 2008 à 12:11 a écrit : qui aurait pu prendre la photo de ce crochet avant qu'on l'enlève ?
C'est la meilleure !
Sauf à supposer la barette horizontale basse posée en équilibre (pourquoi ?) et non soudée (ou soudée après installation, complètement invraisemblable !), tout ce dispositif est topologiquement impossible à mettre en place ou à retirer sans déposer la caténaire.L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
com_71- Message(s) : 6381
- Inscription : 12 Oct 2002, 00:14
(com_71 @ mercredi 3 décembre 2008 à 12:39 a écrit :(Vérié @ mercredi 3 décembre 2008 à 12:11 a écrit : qui aurait pu prendre la photo de ce crochet avant qu'on l'enlève ?
C'est la meilleure !
Sauf à supposer la barette horizontale basse posée en équilibre (pourquoi ?) et non soudée (ou soudée après installation, complètement invraisemblable !), tout ce dispositif est topologiquement impossible à mettre en place ou à retirer sans déposer la caténaire.
a écrit : Extrait du Républicain lorrainselon le syndicaliste lorrain.
Il confirme que le mécanisme qui permet de dégrader des centaines de mètres de caténaires et jusqu'au pantographe des rames TGV est «simple mais malheureusement bien pensé ». En deux mots, il s'agit d'un U en fer à béton comme on peut le constater sur le document que nous nous sommes procuré (voir en page Une) dont les extrémités sont recourbées et munies d'une sorte de petit loquet, qui fonctionne comme un mousqueton d'alpiniste un fois clipsé sur la caténaire. «Suite au choc du pantographe, il est bloqué solidement et casse tout sur son passage ».
a écrit :Bref, tout cela incite à penser que la photo destinée à terroriser la population pourrait être... une photo-montage !
a écrit :Légende du Fig-Mag
PHOTOS LE FIGARO MAGAZINE - Voici en exclusivité les images du dispositif utilisé par les saboteurs en quatre points différents du réseau à grande vitesse dans la nuit de vendredi à samedi. Ces photos ont été prises sur la ligne du TGV Est après le passage du train ouvreur, alors que les services d’entretien de la SNCF arrivaient sur les lieux.
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