Sabotages à la SNCF : huit arrestations

Message par chuck » 26 Nov 2008, 14:56

(Vérié @ mardi 25 novembre 2008 à 13:29 a écrit :Voici un article assez intéressant de Noel Blandin - le fameux "entartreur"

L'entarteur, ce ne serait pas plutôt Noël Godin ?
chuck
 
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Message par Vérié » 26 Nov 2008, 15:23

(chuck @ mercredi 26 novembre 2008 à 14:56 a écrit :
(Vérié @ mardi 25 novembre 2008 à 13:29 a écrit :Voici un article assez intéressant de Noel Blandin - le fameux "entartreur"

L'entarteur, ce ne serait pas plutôt Noël Godin ?

Absolument, j'ai confondu... :mellow:
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Message par Vérié » 28 Nov 2008, 08:24

UN APPEL QUI PARAITRA AUJOURD'HUI DANS LE MONDE

Toujours pas un communiqué ni une ligne dans LO de cette semaine. :33:

a écrit :
Appels pour la liberation de ceux et celles de Tarnac
vendredi 28 novembre 2008 

Une opération récente, largement médiatisée, a permis d’arrêter et d’inculper neuf personnes, en mettant en oeuvre la législation antiterroriste. Cette opération a déjà changé de nature : une fois établie l’inconsistance de l’accusation de sabotage des caténaires, l’affaire a pris un tour clairement politique. Pour le procureur de la République, "le but de leur entreprise est bien d’atteindre les institutions de l’Etat, et de parvenir par la violence - je dis bien par la violence et non pas par la contestation qui est permise - à troubler l’ordre politique, économique et social".

La cible de cette opération est bien plus large que le groupe des personnes inculpées, contre lesquelles il n’existe aucune preuve matérielle, ni même rien de précis qui puisse leur être reproché. L’inculpation pour "association de malfaiteurs en vue d’une entreprise terroriste" est plus que vague : qu’est-ce au juste qu’une association, et comment faut-il entendre ce "en vue de" sinon comme une criminalisation de l’intention ? Quant au qualificatif de terroriste, la définition en vigueur est si large qu’il peut s’appliquer à pratiquement n’importe quoi - et que posséder tel ou tel texte, aller à telle ou telle manifestation suffit à tomber sous le coup de cette législation d’exception.

Les personnes inculpées n’ont pas été choisies au hasard, mais parce qu’elles mènent une existence politique. Ils et elles ont participé à des manifestations - dernièrement, celle de Vichy, où s’est tenu le peu honorable sommet européen sur l’immigration. Ils réfléchissent, ils lisent des livres, ils vivent ensemble dans un village lointain.

On a parlé de clandestinité : ils ont ouvert une épicerie, tout le monde les connaît dans la région, où un comité de soutien s’est organisé dès leur arrestation. Ce qu’ils cherchaient, ce n’est ni l’anonymat ni le refuge, mais bien le contraire : une autre relation que celle, anonyme, de la métropole.

Finalement, l’absence de preuve elle-même devient une preuve : le refus des inculpés de se dénoncer les uns les autres durant la garde à vue est présenté comme un nouvel indice de leur fond terroriste.

LIBÉRATION IMMÉDIATE

En réalité, pour nous tous cette affaire est un test. Jusqu’à quel point allons-nous accepter que l’antiterrorisme permette n’importe quand d’inculper n’importe qui ? Où se situe la limite de la liberté d’expression ? Les lois d’exception adoptées sous prétexte de terrorisme et de sécurité sont-elles compatibles à long terme avec la démocratie ? Sommes-nous prêts à voir la police et la justice négocier le virage vers un ordre nouveau ? La réponse à ces questions, c’est à nous de la donner, et d’abord en demandant l’arrêt des poursuites et la libération immédiate de celles et ceux qui ont été inculpés pour l’exemple.

Giorgio Agamben, philosophe ;

Alain Badiou, philosophe ;

Jean-Christophe Bailly, écrivain ;

Anne-Sophie Barthez, professeur de droit ;

Miguel Benasayag, écrivain ;

Daniel Bensaïd ;

Luc Boltanski, sociologue ;

Judith Butler ;

Pascale Casanova, critique littéraire ;

François Cusset ;

Christine Delphy ;

Isabelle Garo ;

François Gèze, éd. La Découverte ;

Jean-Marie Gleize, professeur de littérature ;

Eric Hazan, éd. La Fabrique ;

Rémy Hernu, professeur de droit ;

Hugues Jallon ;

Stathis Kouvelakis ;

Nicolas Klotz, réalisateur ;

Frédéric Lordon, économiste ;

Jean-Luc Nancy ;

Bernard Noël, poète ;

Dominique Noguez, écrivain ;

Yves Pagès, éd. Verticales ;

Karine Parrot ;

Jacques Rancière ;

Jean-Jacques Rosat ;

Carlo Santulli ;

Rémy Toulouse, éd. Les Prairies ordinaires ;

Enzo Traverso, historien ;

Jérôme Vidal, éd. Amsterdam ;

Slavoj Zizek, philosophe.

La liste complète des signataires peut être consultée sur

http://www.soutien11novembre.org]http://www.soutien11novembre.org
Vérié
 
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Message par Vérié » 28 Nov 2008, 09:17

LES APPELS SE MULTIPLIENT !
Soutenons les !

APPEL DE SUD EDUCATION


a écrit :

Libération immédiate des inculpés de Tarnac !
Abrogation de la circulaire du 13 juin 2008 !

jeudi 27 novembre 2008
Le 11 novembre dernier, 150 policiers cagoulés et 2 hélicoptères ont mené une opération coup de poing en présence des caméras pour interpeller et inculper neuf jeunes, soupçonnés d’« association de malfaiteurs en relation avec une entreprise terroriste ». Ils sont suspectés d’avoir dégradé et mis hors service des caténaires de la SNCF. Depuis la circulaire antiterroriste du 13 juin 2008, une telle inculpation est passible de 20 ans de réclusion.
Or, à ce jour, le dossier est vide, ce dont a témoigné leur avocate Me Irène Terrel (« découverte » d’un livre en vente libre dans n’importe quelle librairie de textes théoriques passablement abstraits,, de matériel d’escalade…). Cependant cinq de ces jeunes de la ferme de Tarnac sont incarcérés à titre préventif pour une durée indéterminée.
La disproportion grotesque entre les moyens policiers déployés, la qualification retenue par le procureur de paris, M. Marin, et les faits incriminés, nous conduisent à exiger la libération immédiate des cinq jeunes.
Depuis des mois, la police, le Ministère de la Justice, les grands médias ont construit de toutes pièces une nouvelle figure de « l’ennemi intérieur » : le « terroriste d’ultra-gauche ». Une image utilisée hier contre les militants du RESF, contre des sans-papiers, aujourd’hui contre des jeunes vivant en communauté à la campagne.
Qui peut, sérieusement, parler ici de « terrorisme » ?
Qui a peur des jeunes de Tarnac ?
Qui est terrorisé par RESF ?
Nous dénonçons la législation antiterroriste de juin 2008 qui permet aujourd’hui d’inculper pour « terrorisme » n’importe qui pour n’importe quoi.
Nous dénonçons le terrorisme d’état , bien réel celui-là, qui, avec le fichier Edvige, Cristina et autres, les tasers, Vigipirate, les prélèvements ADN, le fichier base-élèves, le flicage « veille de l’opinion » de Darcos, le délit d’outrage, le GIGN envoyé contre des grévistes, traîne des fonctionnaires et des citoyenNEs devant les tribunaux et pousse des sans- papierEs à se défénestrer à la vue des forces de police. Face à ces lois d’exception qui se mettent progressivement en place et qui visent à réduire au silence toute tentative de contestation, il faut affirmer qu’aucune menace d’« ultra-gauche » n’existe aujourd’hui dans notre pays.
Sud Éucation dénonce cette tentative de manipulation de l’opinion et la construction imaginaire d’un risque « anarcho-autonome ».
Sud Éducation exige que les jeunes de Tarnac soient libérés immédiatement, car il est insensé de les traiter en terroristes, alors que leur détention préventive risque de les condamner avant même qu’ils soient jugés.
Sud Éducation exige l’abrogation immédiate de la circulaire du 13 juin 2008 qui menace n’importe quel citoyen français de procédures d’exception inacceptables et promet de futures tragédies judiciaires, comme celles des « flops » des Irlandais de Vincennes, des « Moujahidines » iraniens de Auvers-sur-Oise, etc.
Sud Éducation appelle à rejoindre le comité de soutien de Tarnac.


Vérié
 
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Message par luc marchauciel » 28 Nov 2008, 20:57

La page Médias de l'Huma d'aujourd'hui est consacrée à cette affaire, on y trouve cette excellente interview :

a écrit : Tarnac. « On sait qui sont les saboteurs de l’info »
Membre de l’association Acrimed (critique des médias), Marie-Anne Boutoleau décrypte le traitement médiatique de l’affaire de Tarnac.
Que vous inspire le traitement médiatique de cette affaire ?

Marie-Anne Boutoleau. Tout ce que nous pouvons dire, c’est que si nous ne savons pas qui sont les dits « saboteurs » de la SNCF, nous savons en revanche qui sont les saboteurs de l’information dans cette affaire. Plus sérieusement, il s’agit d’un cas typique de journalisme policier, la palme dans le domaine revenant au JDD qui, une semaine après les perquisitions, revient sur les lieux du « crime » et en ressort une liste de courses présentée comme ayant échappé aux enquêteurs, et dans laquelle au milieu d’autres articles de maçonnerie figuraient des fers à béton. Puisque les preuves ne sont pas tangibles, aidons la police à en fabriquer… De manière générale, on a pu observer que les médias, au moins dans un premier temps, ont instruit quasi exclusivement à charge, au mépris de toute présomption d’innocence. Ceci se retrouve dans les termes employés pour désigner les mis en cause, qui ne veulent pas dire grand-chose mais reprennent, sans recul aucun, les typologies policières : « anarcho-autonomes », « ultragauche », « saboteurs » et « terroristes ». Or on peut penser qu’un tel traitement n’a pas été sans conséquence sur la sévérité avec laquelle a été traité le groupe de Tarnac.

Manipulation ? Dérapage ?

Marie-Anne Boutoleau. Ni manipulation, ni dérapage, ni dérive : il s’agit malheureusement, comme dans l’affaire du RER D, de l’ordinaire du journalisme dans ce genre de situation. Par habitude, par paresse ou parce qu’ils sont soumis à la pression de leurs chefs, trop de journalistes se contentent de reprendre les dépêches AFP ou les sources officielles (sans parler des prétendus experts), qui sont les plus faciles d’accès - quand elles ne sont pas les seules disponibles. Qui plus est, lorsqu’il s’agit d’un sujet dont ils n’ont aucune connaissance (de part leur formation, ou leur origine sociale…) et qu’ils ne peuvent approfondir, faute de temps et de moyens. Par mimétisme et pour ne pas manquer une affaire croustillante, ils préfèrent publier une information même non vérifiée afin de ne pas rester à la traîne face à la concurrence. Et quand il n’y a rien d’intéressant à se mettre sous la main, on peut tout à fait faire comme Denis Astagneau lors du 13 Heures de France Inter : on prend un reportage démontrant que les dits « ultragauchistes » ne prônent pas la lutte armée, on le coupe pour n’en garder qu’une phrase afin de révéler un scoop : les « anarcho-autonomes » envisageraient la lutte armée !

À Tarnac, on a vu des réunions interdites aux journalistes. Que penser de cette défiance ?

Marie-Anne Boutoleau. Je ne sais pas si les protagonistes de cette affaire ont exprimé une méfiance particulière vis-à-vis des médias, plusieurs d’entre eux ou de leurs proches ayant accepté de leur accorder des interviews. Cela dit, si c’est le cas, on peut les comprendre, après ce que ceux-ci leur ont fait subir. Plus généralement, la question du rapport aux médias a été au coeur de débats enflammés lors de mobilisations sociales récentes, comme celle des étudiants contre la loi LRU à l’automne 2007. À chaque fois, il s’agit pour les grévistes ou les manifestants de faire respecter la démocratie interne à leur mouvement, particulièrement quand les interventions de journalistes dans la mobilisation menacent d’en déformer le sens. Ce qui se joue alors, c’est le conflit légitime entre deux droits d’informer : le droit d’informer des journalistes et le droit d’informer des acteurs mobilisés. Qui pourrait prétendre que le second est moins légitime que le premier ? On aimerait voir les journalistes montrer la même opiniâtreté à l’égard de ces zones de non-droit journalistique que sont les entreprises, les prisons…

Pour plus d’informations et pétition : soutien11novembre.org

Entretien réalisé par Sébastien Homer
luc marchauciel
 
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Message par logan » 02 Déc 2008, 00:39

Il est de plus en plus clair que les policiers et les médias ont complètement déliré et monté de toutes pièces une accusation sans fondement.

Perso quand j'ai entendu l'annonce de ce truc j'étais sur le cul qu'un bouquin et un horaire de chemin de fer trouvés chez eux aient suffit à faire enfermer toutes ces personnes.
Les médias agitent le spectre de la gauche terroriste.
Ils tentent d'assimiler la LCR aux terroristes d'action directe en parlant sans cesse de son soutien à Rouillan et cet "évènement" était littéralement parfait pour eux.
logan
 
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Message par Vérié » 02 Déc 2008, 08:28

ARTICLE DE CONVERGENCES
a écrit :

Sabotages de caténaires et arrestations médiatiques : Une affaire qui sent la manipulation


Le 11 novembre, une vingtaine de personnes soupçonnées d’avoir endommagé des caténaires de la SNCF pour immobiliser des trains étaient arrêtées dans diverses régions de France. Dans la petite commune de Tarnac (Limousin), cette arrestation donnait lieu à un déploiement de forces impressionnant : une centaine de policiers cagoulés et armés jusqu’aux dents, et même un hélicoptère. Les suspects étaient traités avec brutalité, certains enchaînés pendant des heures à des radiateurs, puis gardés à vue et interrogés pendant quatre jours, en vertu des lois « antiterroristes ».

Tous les grands médias reprenaient les accusations de terrorisme formulées par la police et la Ministre de l'intérieur Michèle Alliot-Marie. La police n’a pourtant pas présenté la moindre preuve de leur culpabilité. Les seuls éléments à charge rendus publics frisent le ridicule : un emballage de lampe frontale et un horaire de trains jetés dans une poubelle, la détention d’une pince « coupe boulons », avoir été vus « à proximité de voies de chemin de fer » (sic) et surtout la participation du « chef présumé », Julien Coupat, à la rédaction d’un livre intitulé L’Insurrection qui vient . Cet ouvrage présenté comme « un manuel de terrorisme » est en réalité un texte assez fumeux, écrit dans un jargon intellectualiste très rébarbatif, qui s’apparente davantage à la littérature situationniste qu’à un guide pratique de la guérilla. De plus, ce livre n’a rien de clandestin : on peut le lire intégralement… sur Internet !

La plupart des jeunes gens arrêtés appartiennent à la mouvance autonome et étaient surveillés par la police depuis des mois, en particulier pour avoir participé à des manifestations à Gênes et, plus récemment, à Vichy contre la politique hostile aux immigrés de Brice Hortefeux. S’ils avaient commis les actes qui leur sont reprochés, on se demande d’ailleurs pourquoi la police ne les a pas pris sur le fait. De plus, il faut savoir que, pour placer des fers à béton sur des caténaires, il faut disposer d’un matériel spécifique assez encombrant : une échelle en bois de sept ou huit mètres ou une plate-forme mobile isolée comme en utilisent les techniciens de la SNCF, sans compter les dangers d’une opération sur des câbles où passe un courant de 25 000 volts ! Comment les suspects auraient-ils pu se procurer ce matériel et le faire disparaître au nez et à la barbe de la police ?

On notera aussi que cette affaire vient juste après deux épidémies successives de pannes et de retards de trains causés par des défaillances de caténaires. Elle vient à point pour faire oublier que ces pannes, au moins dix fois plus nombreuses que celles entraînées par les « actes de malveillance », sont pour l’essentiel liées à l’insuffisance d’entretien pour des raisons d’économies et de manque de personnel. Le plus grand « saboteur » de caténaires, en France, c’est donc la SNCF ou le RFF…

Indignation de la population de Tarnac
Cette arrestation a suscité une grande émotion dans la région de Tarnac où ces jeunes gens tenaient une « épicerie alternative », qui faisait office de lieu culturel et contribuait à redonner vie à la petite commune. À l’appel de l’ancien maire PCF de Tarnac, Jean Plazanet, et du maire de la commune voisine de La Villedieu, Thierry Letellier, lui aussi PCF, près de 150 personnes se sont réunies pour protester contre les conditions de ces arrestations et former un comité de soutien.

Ce comité revendique en particulier la libération des cinq personnes mises en examen (les autres ayant été mises en liberté sous contrôle judiciaire) et la requalification des accusations, entre autres la suppression du qualificatif de « terroristes » qui permet de refuser leur mise en liberté provisoire.

Il apparaît en effet de plus en plus clairement que ces personnes sont poursuivies de fait pour un « délit d’opinion » et de participation à un « réseau » et non pour des actes précis que la police est dans l’incapacité de prouver. Il est évidemment difficile de savoir si la police, pressée par le gouvernement d’obtenir des « résultats », a arrêté les premiers clampins qu’elle a trouvés dans ses fichiers ou si la manipulation a été organisée par le pouvoir, pour préparer l’opinion à la répression, en cette période où les effets de la crise pourraient susciter des réactions dans les mois et les années à venir.

Quoi qu’il en soit, nous devons apporter notre soutien aux « inculpés du 11 novembre » et exiger que ceux-ci bénéficient de la présomption d’innocence et soient libérés.

20 novembre 2008

G. R.

Site du Comité de soutien :

www.soutien11novembre.org


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Le sabotage de… l’entretien
La SNCF recense chaque année 400 pannes de caténaires, les câbles électriques qui alimentent les trains. Depuis six mois, ces défaillances ont très nettement augmenté. Leurs effets les plus spectaculaires ont été l’immobilisation des trains dans le tunnel sous la Manche le 8 avril et le blocage de 20 000 voyageurs en gare à Montparnasse le 5 septembre. La SNCF a souvent invoqué des actes de malveillance, mais, en septembre 2008, Guillaume Pepy, le PDG de la SNCF, a dû reconnaître face à la grogne des usagers, que ces incidents sont dus au mauvais entretien. Un audit qui remonte à 2005 estime que la fragilité des installations est liée à 30 ans de sous-investissement et qu’il faudrait investir 400 millions d’euros sur quatre ans pour remettre les installations en état. Or RFF (Réseau Ferré de France, propriétaire du réseau) rechigne à investir. Les « actes de malveillance » viennent donc à point pour faire oublier ces carences.

Vérié
 
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Message par pelon » 02 Déc 2008, 10:08

Ce ne serait pas la première fois que des accusations fantaisistes soient fabriquées par intérêt politique, comme la fameuse histoire des irlandais de Vincennes.
pelon
 
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Message par shadoko » 02 Déc 2008, 11:40

Juste une question, parce qu'il y a un truc qui m'a échappé: avant l'épisode qui est le sujet de ce fil, y a-t-il eu certains problèmes de caténaires (ou similaires) qui étaient dûs à des actes de malveillance, ou bien tout était-il dû au mauvais entretien?
shadoko
 
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Message par Vérié » 02 Déc 2008, 11:47

L'immense majorité des incidents de caténaires était due au mauvais entretien : il y a une moyenne de 400 pannes de caténaires par an, et ça augmente depuis quelques années. Néanmoins, il y a déjà eu quelques cas où des actes de malveillance divers ont été mis en cause.

Vérié
 
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